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 Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin

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Aenga

Aenga


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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin - Page 2 EmptyLun 7 Sep 2015 - 9:54

Rapport de la Chef de guerre Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.


"67ème jour de Scion, 1328 ApE. Au matin.

C'est en retard que j'écris les notes sur la dernière bataille. Les deux derniers jours furent des plus calme, blessée et au retour du front avec un bras en écharpe pendant deux semaines. Une convalescence acceptable au vu de l'état de celui ci quand il fut soigné par Plöok à qui je dois véritablement un verre. Les Asuras, ils sont aussi énervant qu'ils ont des facultés utiles pour nous rendre la vie de tout les jours moins âpre et les maîtrisés les flots du destin plus aisément ainsi. C'est peut-être ça au fond, l'épreuve des Divins. C'est peut-être pour cela qu'ils ont disparut, et qu'ils ont fermés les yeux. Je ne jure pas comprendre Leurs Divines Volontés, mais j'avise une réponse qui me galvaniserait plus qu'un abandon : Si eux ne sont plus là, peut-être est-ce pour que l'humanité fasse l'inverse que ce qui la corrompt en ce moment, c'est à dire ouvrir son cœur et vivre avec les qualités autant que les défauts des autres peuples. Et fait fit de toutes vanités humaines.

Mais je ne suis ni Reine, ni Championne des vastes terre de Kryte. Juste un simple soldat aux regards de ce monde, et non pas en face du peuple. Mes propos peuvent être aussi faux que juste, seuls ceux qui les acceptes se décideront d'y porter un intérêt. Après tout, peut-être n'est-ce aussi "que" ça la Foi : Croire en quelque chose qui n'est pas palpable, mais qui nous donne une idée de ce que nous pouvons faire, et pourquoi nous agissons. N'importes quels guerriers luttent plus aisément si son chemin est éclairé, même si ils avancent dans l'ombre, ils apprennent petit à petit à évité les obstacles que leurs pieds trouvent sur cet âpre sentier.

Revenons donc aux dernières épreuves que j'ai du subir, au retour, ce fut premièrement la vie paisible de la permission dans les lieux communs. L'Arche du Lion me paraissait vivre sa vie, et celle ci devenait presque risible quand l'on quitte le Front. Les gens n'ont pas la même lueur de peur dans les yeux, ni le même courage qui leurs permettent de tenir. Ici, la poussière se mêle au sable et les citoyens ont plus de vanités et de moqueries en eux. Comme si le monde leur était acquit parce qu'ils vivent dans quelques masures reconstruites et se sentent libre grâce à la liberté de cette citée. Et si c'est le cas pour l'Arche, que dire du Promontoire Divin, quand mes pas foulèrent les pierres résonnante, il s'y mêlait un sentiment désagréable. Celui d'être dans un lieu si assombrit en voyant les beaux nobles pavanés dans leurs habits d’apparats. Voir les enfants se battre dans les bagarres de rues pour une poignée de pièce et quelques rires de grasses fripouilles riantes en rond autours. Ou plutôt, en "carré" comme ils le nomment.

La bataille, j'y viens. Et je me demande comment j'arrive à écrire quelques lignes à ce sujet. après avoir remué celle ci dans l'alcool qui atténuait les questions qui venaient encore et encore. Ce n'était plus le bourdonnement dans mes oreilles qui me faisaient défaut, ni les hurlements, ni les fracas des lames contre les métaux, ni les explosions lointaines. Qu'y à t'il à en redire ? C'était la guerre, et un vétéran se doit d'être habitué à de tels supplices. Mais nous restons des êtres possédants un cœur, bien que nos ennemis ont oubliés généralement le leurs contre les pouvoirs draconniques. C'est en restant vivants comme des êtres de Tyrie que nous pouvions lutés ensembles contre l'ennemi. C'est surement pour cela que l'on survivait autant à leurs desseins.

Nous étions réunis à la citadelle de granite pour rediscuter rapidement de la manière de nous déchaîné à notre tour sur le bastion de Kinsbrik. Et cela fut court : Les troupes de Rakdgar partaient déjà au côté du Prieuré de Durmand et des volontaires de la Citadelle pour rendre coups pour coups la violence que les draguerres avaient fait subir depuis le désastre de la porte de Granite. Après un discours comme d'habitude passionné de ma part, je n'observais même plus réellement le visage de ceux que j'essais de motiver. Peut-être aurais-je été déçue, mais je savais pour sûr que beaucoup n'expriment pas de motivation au moment d'essayer de galvanisé les troupes. Aussi me demandais-je comment pouvait-on devenir soldat, poursuivre en tant que soldat, et se laisser aller aux plus sombres pensés même au moment de ne faire plus qu'un pour lutter contre l'ennemi. Cela en était, pour moi aussi, déprimant.

Peut-être ne vois-je alors que points les plus sombres d'une bataille. et nous avancions à nouveau dans la neige au loin des foyers et des torches nous réchauffant dans la difficulté des Cîmes. Les bruits des combats sur les côtés de la mine de Kinsbrik dont les défenses avaient été sabotés, étaient bien audible désormais, et j'organisais rapidement les ordres du Premier Croisé Astval. Sont escouade des ombres devrait frapper au cœur de l'ennemi pendant que je mènerais la charge. Mon esprit était trop trouble pour me fondre dans l'ombre, et je n'avais qu'une envie : En finir en chargeant de l'avant, quitter ce champ de bataille terrible, oublier le fait d'être un soldat en rentrant de la guerre. Et je ne pensais pas que ce serait avec les épaules si lourdes. Et l'avancée se fit dans le déchaînement des lames et des conflits qui nous firent percé les défenses adversaires largement éprouvés par les dizaines et dizaines de soldats se ruant sur eux.

C'est après que le souffle et la poussière retombèrent que nous avons pu reprendre notre avancée quand un obus chargé la poudre naine. C'était faramineux, et à une échelle que je ne pensais pas véritablement subir un jour dans ma piètre existence, tout comme la machinerie que Kinsbrik avait réussit à se trouver : Une énorme machine de guerre qui fut utiliser lors de l'Alliance de la Fusion. Je manque certainement de détail car je me hâte de finir ce rapport, ma plume tremble un peu, et la gueule de bois m'empêche de réunir clairement les idées. Et les souvenirs des blessés parmi mes compagnons, revoir Ysline au sol, et une nouvelle fois, lui qui était... Je m'égare. La machinerie de la Fusion était alimenté par un chaman de la flamme. De ceux des légions traîtresses servant les antiques pouvoirs enflammés de dieux anciens et meurtriers. Des dieux morts.

Et c'est celui qui fut le plus terrible des adversaires. Il n'y eut pas besoin de le combattre, ou de le vaincre à plusieurs. Une seule personne avait suffit, et je n'étais pas envieuse réellement de payer ce prix, même si il était le coût commun d'un officier pour abattre une cible. La mort d'un Chaman de la flamme contre la vie d'un brave soldat, Naïllyk Torask était mort. Et le golem de la fusion lui fut vaincu par les efforts d'autant de veilleurs qu'il fut possible d'envoyer au combat alors que les combattants rebelles de Saniskavkin s'étaient enfuit devant l'horreur qu'incarnait cette créature de métaux. Le draguerre lui était toujours là, à se battre pour sa liberté, et je trouvais étrangement que ce combat perdait de son sens pour n'être que le déchaînement de passions de races différentes. Au final, nous, nous luttons pour la Tyrie en empêchant certains de mettre des bâtons dans les roues de ses défenseurs du Prieuré. Et cette seule idée m'allait, je m'empêchais de penser au reste.

La bataille s'acheva, Kim tendait la tête de Kinsbrik qu'il était aller ôté quand le Golem finit par s'écraser au sol, terassé par autant d'expertise que je pouvais en posséder. Les hurlements du baroud d'honneurs des défenseurs zêlés se mêlaient aux braillements de joie de la victoire. Pour ma part, je devais jouer mon rôle d'Officier, mais mon regard était rivé sur Naïllyk gisant au sol. Je lui avais fais la promesse de survivre, de poursuivre tant de combats pendant autant d'années. Nous étions rivaux à l'entrainement, et amis ailleurs. Il était symbole de discipline, mais au côté sombre, et les grognements de Bigby me fendait le coeur. Quelque chose s'était brisé en moi, à la fin de la bataille.

Je n'étais pas prête à payer ce prix, et pourtant, c'était le coût le plus basique de la bataille.

Fin de rapport, Chef de guerre Dorheirmin."




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Aenga

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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin - Page 2 EmptyJeu 10 Sep 2015 - 12:08

Rapport de la Chef de guerre Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.


"70ème jour de Scion, 1328 ApE. Au matin.

La permission se poursuit, et mon voyage quotidien au Promontoire Divin aura été comme je l'avais prédis : Dénué d’intérêt. Si ce n'est subir quelques railleries de passants imbibés d'alcool ou aux pulsions d'hormones dépassant le quota quotidien d'intellect d'un être humain standard. Mais passons sur le commun des mortels. L'Arche du Lion nous sert plus ou moins de garnison de repos, bien que la citée ne possède pas la grandeur du Fort des Veilleurs, l'attente y est plus ou moins paisible et dénués de nobliau attardés. Les gens y sont simples, ce qui les suit est très sobre : Des vies avec quelques devoir à accomplir pour menés leurs vies paisiblement ou le plus proche possible de cette façons de faire. Bien qu'une telle vie, je dois dire, ne m’intéresse en rien. Penser à une personne aimée au jour le jour et faire sa besogne pour récupérer quelques pièces qui nous nourrira le lendemain. Sans ce sentiment d'accomplir son devoir glorieux.

Et petit à petit, je ressens ce que Hrothgar m'avait annoncer avant de lui même disparaître pour une obscure raison : Que s'échappe de ma volonté l'envie d'être une personne chaleureuse. L'on ressent sur ses épaules, le poids de la guerre et de la volonté de triompher au moindre prix. S'y passe dans mon esprit des centaines d'idées et de stratégies pour des batailles qui se sont déjà déroulées. A quoi bon ? Tout les conflits sont uniques, de part les spécificités des camarades avec qui l'on se bat, face aux adversaires et leurs réussîtes et échecs avant que n'éclate le combat. Et pourtant, "cela aurait pu finir mieux" hante mon esprit. Et même au repos, je me sens encore sur le champ de bataille.

La cérémonie pour les morts se passa plutôt bien, même si je n'arrivais plus vraiment à soutirer mon regard de la stèle possédant les noms de tout ceux que je n'ai pu sauver, tout ceux à qui j'avais au fond, mentis. Je leurs avais tous promis gloire et vie sur le champ de bataille, "vie sur le champ de bataille", quand l'on parle de la guerre. Je ressentais au fond de moi, la naïveté de mes propos. Mais cela ne m'empêchait pas les rites de bravoure que j'avais apprise dans les codex de batailles de grands commandants qui avaient accomplit ce que je ne saurais surement jamais faire. Je laissais les troupes ouvrir leurs cœurs, les passants pouvant exprimer leurs propos à eux. Cela ressemblait bien à un honneur des plus sincères. Mais le regard devant la stèle, quand tous furent parti, n'était pas fier ou heureux.

Les propos de Takoda m'avaient laisser perplexe et perdue sur l'instant. Pour chaque tirades mettant en avant le peu d’intérêt à avoir une vie autre que celle d'un soldat, il me laissait une autre désignant l'importance de vivre aussi en ce monde, comme une personne et non pas une arme. Des propos partagés par Siloce, Ysline, tout les autres pratiquement je dois dire. Tous mettent en avant l’intérêt d'ouvrir son esprit à autrui et à la vie commune. Mais savent-ils ce que l'on peut perdre quand la vie de nos compagnons sont sur nos épaules, écrasés par le poids du commandement ? Je n'ai pas perdu que ma santé au Front. J'y ai laissé une partie de mon esprit, qui résidera éternellement là-bas, et qui s'y égare petit à petit. L'amour, l'affection, et même la joie. Ce sont pour moi des noms de soldats tombés sur le front. C'est trop tard pour mon cas.

La fête de la victoire se déroula ainsi, dans un débit de boisson de l'Arche du lion, où la vie poursuivait paisiblement, sans que je n'eue envie de juger de l'un ou de l'autre. Au moins, ils n'étaient pas aussi dément que dans les quartiers du bas-fond de la citée humaine. Plusieurs fois, je craignais qu'un pilier de comptoir imbibé d'alcool finisse par trouver intéressant d'agresser un soldat en permission. Un soldat de l'Ordre des Veilleurs, en oubliant que ceux ci voient régulièrement des aberrations qui lui laisseraient finalement déverser l'intégralité de ses organes de digestions dans son pantalon. Leurs patiences est généralement limité à un "dégage" ou deux. Et je ne désirais pas devenir aussi futile qu'une banale meurtrière. L'on apprend pas à retenir ses coups, au front. Mais à l'Arche du Lion, les gens étaient plus censés, ils n'étaient pas isolés de la réalité de ce monde à cause des grands remparts de la citée. Ici, ils avaient l'idée claire, et étaient plus amicaux que la racaille. Des gens peut-être bien.

Mais parlons un instant de plus intéressant : La mission. En effet, je dois être l'une des rares qui se porte volontaire pour la plus part des opérations moindres quand je ne suis pas déployée sur le Front. Une lame doit rester aiguisée, et comme le foyer qui attends le guerrier, pour ma part, je trouve cela au moment d'être utile pour l'armée, pour ce monde. Nous devions partir pour le plateau de Diessa, et j'espérais intérieurement avoir des troupes plus lourde que cinq humains et un Sylvari, ce qui n'arriva pas. Et nous parûmes certainement ridicule de partir affronter des Charrs de la Flamme sans avoir à nos côtés les notre. Ou des Norns... Je me demande ce qu'ils deviennent, eux.

Ascalon, les cendres d'une terre riche et vaste, qui avait été dévastée tant de fois par les flammes. Cette terre en est en quelque sorte le berceau : La fournaise, le Feu bélligeant, tout s'approche aux flammes dévorantes toutes choses, d'un camp à l'autre. Notre mission aurait été simple, si j'avais été moins stupide - Une avancée vers une caravane en flamme qui avait été pillée pour assurer de la survie d'un charr de la Légion de Fer. Plus tard, j'apprendrais qu'il est encore en vie. Et qu'il parle avec folie de cette bataille acharnée que nous avons livrés avec un guerrier de la Légion Sanglante. Le combat éclata quand l'air devint lourd, la morsure du vent frais d'Automne avait disparut, et le ciel semblait écarlate. Alors qu'autours de nous, toute la troupe "Foudroie", du chaman de la flamme rallié à Kinsbrik, nous encerclait.

La bataille fut acharnée, et terrible. Tous avaient reçu des blessures plus ou moins graves. Moi, Siloce et Cilacia avaient pu limité la casse, et nous repartions qu'avec des écorchures et des bleues ainsi que pour ma part, un sentiment d'avoir eue les poumons écrasés par un Dolyak, ce qui était plus ou moins le cas quand j'ai reçu le coup de poing fermé d'un guerrier Charr dans le torse. L'on voit pire, chez les Veilleurs, mais on ne s'habitue jamais réellement à une telle douleur. Le reste boitaient, et devaient user de magie pour supporter leurs corps endolorit. Sauf le Charr de la Sanglante, que j'avais vu bravé les coups, la douleur et les flammes pour abattre ses ennemis. ça, c'est un guerrier, comme je ne serais peut-être jamais.

Et malgré le sous-nombre et le manque de tactique, notre affrontement mériterait d'avoir été laissé dans les annales du combat le plus chanceux ou téméraire : Un ennemi en surnombre, une formation brisée contre un déploiement strict. Les fins stratèges trouveraient des raisons à notre réussite dans des actions individuels imprévisibles de la part des troupes - Les hurlements intimidants du Charr, la magie protectrice de Takoda, la magnétisation de Cilacia, et la témérité exagérée de Roland qui, malgré avoir brisé la formation, avait privé l'ennemi d'un Chef capable de les ralliés suffisamment pour agir de manière ordonnés. Et nous arrachions la victoire difficilement, en usant chacun de nos talents de combattants. Non... de survivants.

Rentrés à l'Arche du Lion, je profitais de ne pas être dans une tente de commandement puante et minuscule pour aller boire un coup avec Draar rencontré au centre de commandement de la citadelle noire après avoir passer une vingtaines de minutes à faire un rapport bref à un Centurion du Fer en lui remettant un Charrzooka que la Flamme avait dérobé. La seule chose que nous avions pu ramener, ainsi qu'un triomphe qui avait été difficilement récupéré au vue des blessures et de mon visage plein de cendre et de souffre. Nous étions aller boire un coup au Nichoir du Corbeau, là où l'on m'avait conseillé de traîné les pieds quand je ne faisais rien. Et la vie suivait son chemin, le spectacle de la jeune fille éprise de Kim qui dansait devant ce que j'estimais être ses amis. Ils finirent par partir, comme une famille, et je restais à la rambarde avec Draar à discuté, alors qu'une pensée me vint, sans savoir réellement comment celle ci avait trouver le chemin de mon cerveau fatigué et déboussolé par autant de raison que personne : Les odeurs du combat, l’adrénaline chutante, mon bras gauche me laissant un sentiment abjecte de manque à cause de la blessure acquise à Hantedraguerre. La prothèse de Kaarob me permettait de le bouger au combat, mais quand je ne pouvais plus, cela me laissait un contre-coup horrible de frustration incontrôlée. Et avec tout ça réuni, je me disais...

Que ce serait peut-être pas si mal, une épaule sur laquelle se reposer.

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Aenga

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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin - Page 2 EmptyVen 11 Sep 2015 - 13:43

Musique:

Rapport de la Chef de guerre Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.


"71ème jour de Scion, 1328 ApE. Au matin.

La guerre. Elle nous était tombée dessus brutalement et sans raison en plein repos. Alors que l'on se laissait bêtement aller aux interrogations primaires sur sa propre vie et la manière dont l'on peut encore en profiter avant d'être dépassés par les conflits à venir. L'on voyait les gens, des personnes vivantes laisser court à leurs vies, dans les débits de boissons où les quais, comme si ne serait-ce que quelques jours, l'on pouvait aspirer à ne plus retourner à la bataille. Nous étions restés deux semaines dans la neige glacée, les vents mordant, et la tension écrasante dans les tranchées, tout ça sur les terres de Hantedraguerre. Ensuite, il y eut ce conflit où les combattants de la Légion d'Or s'extirpaient de toutes parts tels des brasiers, usant de leurs effroyables tactiques d'embuscades. Et là, j'étais assise sur une vieille chaise en m'imaginait simplement que plusieurs jours plus tard, j'aurais été dans la neige à nouveau, à surveillé une ligne de ravitaillement. Et à la place de ça, la guerre est venue à moi.

Nous étions au repos, quand les alarmes résonnèrent dans les bruits cinglants des cloches agités par les recrues paniquées. Je ne voyais pas la peur dans leurs regards, mais l'agitation en disait long sur l'état de la situation et au rythme effréné des coups de cloches. Je croyais que j'allais finir par basculé en arrière et m'écrouler sur le dos, jurant sur l'instant, mais mon pied trouva un appuis contre la pierre. La sursaut, on connait ça au champ de bataille, et c'était surement inconsciemment l'expérience qui me retrouva brusquement pour m'empêcher de paraître encore stupide. Si Voshnak avait été là, il se serait naturellement foutu de moi. Mais j'avais autre chose à penser que ce vieux charr, et je me ruais vers ce qui ressemblait à un amas d'officier grondant et s'interrogeant.

La nouvelle fut rapidement transmise, et les troupes se ruaient vers leurs camarades pour hurler des ordres, dans une accumulation de grognement qui s'étendaient le long de Fort Marrin. La tête encore un peu embrumée par le rhum, je me maudissais d'avoir cru bon finir la nuit au Nid du corbeau après la mission à Diessa, et récupérait brièvement un semblant d'ordre tactique : Déploiement libre, priorité à Brisban, et j'essayais donc de retrouver le plus de troupes possibles éparpillés dans l'Arche du Lion. Et le résultat fut catastrophique alors que la nuit tombait doucement. Malgré tout, la guerre était bien là, et les Mordrems étaient sortie de nulles part et s'acharnaient sur plusieurs positions de Tyrie comme des puces dévorant le cuir d'un Levridrake. Mettez des crocs démesurés aux dites puces, et l'on se retrouvait bel et bien en invasion majeur. Et des centaines de personnes n'en reviendrait pas.

Au final, nous étions seulement quatre à la réunion. Ysline, toujours présente, ainsi que son époux. Servant de conseillé magique pour l'Ordre, et Grelka Poudreacier. Sergent de la Garde du Lion. Nous convenions rapidement que partir pour Brisban avec deux Veilleurs déployable pour notre division était un suicide absolument stupide. Un regard à droite, et un autre à gauche, et je sentais ma frustration gonflé dans ma poitrine comme un feu dévorant. Cela faisait longtemps, depuis trois ans de bataille, mais je me sentais étrangement seule sans mes camarades de guerre. Ysline, Siloce, Faendyr et Grelka étaient là, mais nous étions des camarades, pas des légions face à un ennemi inébranlable et en surnombre. Leurs images s'effacèrent de ma conscience. Et je me visualisais seule. Comme à la Canopée, comme lors de voyages avant de rejoindre les rangs. C'était faux, et il fallait que je me résonne.

La décision fut de partir pour l'endroit où nous passions une nuit effroyable sous le siège des Mordrems, et la tension provoquée. Je n'aurais dormi finalement que une heure, ou deux. Le Refuge de Kessex, dans les terres du même nom. La Kryte n'est pas la pire des régions, si l'on soustrait les centaures comme étant la menace majeur des environs, en un instant la balance avait été inversée en la présence d'armées entières de Mordrem se ruant dans tout les sens. Et notre objectif était de rejoindre ce fort en suivant les routes commerciales au côté d'une formation d'une trentaine de Garde du Lion. Ce n'était pas des Veilleurs, et je craignais qu'ils ne tiendraient pas le coup, malgré le nombre de fois où je fis front avec la Garde du Lion, ce n'était pas dans leurs rangs, et toutes mes interrogations s'estompèrent quand les Mordrems se ruèrent sur nous sur la route.

On ne pouvait pas parler d'une embuscade, ils étaient surement là depuis longtemps, cachés sous la terre, alors qu'un bulbe effroyable s'extirpait du sol en agitant ses mendibules qui étaient des lianes agitées et monstrueuse. Le premier sang fut un garde du lion écrasé par la liane, et transformé en tas de chaire et de métaux compressés épars au sol. C'était monstrueux, et je m'attendais à ce que les troupes finissent par s'enfuir en hurlant de peur. Mais ils se placèrent en formation, sous les grognements de Grelka. Et je remarquais petit à petit que les combattants du Lion étaient très proche des Veilleurs : Une garde, multiraciale, se battant et ayant affrontés les engeances draconniques. Ils placèrent parfaitement la ligne, et les tactiques de Siloce (Je ne savais pas que ce Sylvari appréciait l'huile, c'était efficace, quoi que véritablement effrayant.), Ysline et Faendyr en terme de soutiens tactiques, pendant que la première ligne écrasa les Mordrems qui ne firent en tout et pour tout que deux morts. C'était une victoire éclatante, une victoire motivante.

Mais pour mieux comblé un autre instant d'horreur intense. Nous étions arrivés trop tard, et le refuge de Kessex avait déjà été durement éprouvés. Les corps étaient étalés au sol, au milieu de carcasses mordrems indescriptibles. Une vingtaine de soldats du Lion avaient trouvés la mort, et les survivants étaient occupés à brûlés les restes. Nous en voyons une vingtaine, combien d'autres avaient été vaincu ? Le Sherif local m'assurait que l'on pouvait utiliser leurs victuailles, mais je me disais aussi que désormais ils n'en auraient peut-être plus autant besoin qu'avant. Nous acheminions notre troupe dans le fort, et nous préparions à une nuit qui serait éprouvante. Je me sentais mal à l'aise, privée de mes camarades de guerre, de ceux avec qui je pouvais nous nommer des "Vétérans". Trois ans de batailles, et nous étions plus que trois Veilleurs, et nos camardes. Ysline, Siloce et moi prouverions que nous ne sommes pas que des pions sur la carte tactique d'un champ de bataille.

Mais que la guerre coule dans notre sang, autant que la victoire.

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