[HRP] Ce post est là pour faire un point sur les nuits que vous vivrez sur le front dans les intrigues de la 23ème compagnie à venir ! Là-bas, vous pourrez savoir ce qu'il s'est passé, pour pouvoir le jouer en jeu. J'espère que vous jouerez le jeu, merci d'avance, et amusez vous bien ! Je laisse le message en publique pour ceux ne jouant pas directement des Veilleurs mais étant à nos côtés. [HRP]




"La nuit passera paisiblement, alors que seule la compagnie du Capitaine Radgar vous aura rejoint pour le moment, accompagné d'une dizaine de guerriers de l'ordres de races bien différentes. Le campement dans le passage, surnommés par Radgar "La représailles Argentée", en honneur à la raison de la présence des Veilleurs dans ce conflit qui fut lui même nommer "Guerre des Trois" par le maître de guerre Rimgard.

L'ambiance au campement est joviale, les troupes sifflotent quelques airs militaires en travaillant, alors que la neige tombe doucement sans porter un froid mordant pour les pauvres soldats. La saison de Scion aidant à épargné les soldats du froid du Colosse. La nourriture aura été déchargée, et les soldats passeraient le message sur la qualité du ragoût préparer par la recrue Kim, qui aurait rendue leur nuit bien meilleure qu'elle ne l'était. Mais malgré le calme des lieux, "La représailles Argentée" ne resta pas dans l'inaction.

Sous la direction du chef de guerre Dorheirmin, un atelier d'entretiens des armes et armures à été installés en coin, ainsi que les mortiers. Le croisé Yuvgard aura fait installer des torches autours du campement, éclairant les environs, et les tranchées sont travaillées avec ardeurs par les troupes en faction. Faisant leurs ouvrages toute la nuit.

Des bruits lointain seront néanmoins audible : l'échos des fracas des explosions draguerres agressant le sol des Cimefroides dans des batailles lointaines. Face à qui, et pourquoi ? Personne ne le savait. Mais tout cela semblait si loin encore. Alors qu'ils étaient si proche."

HRP:

[...]C'est ainsi qu'elle apprit le départ de Hrothgar du camp. […] Que s'était-il passé pour qu'il abandonne ses frères et soeurs? Quel instinct avait été plus fort que celui de l'esprit de corps et d'entraide auquel elle ne l'avait jamais vu manquer?

La Croisée sorti du fort et alla un peu à l'écart.[...] Rédigeant quelques mots sur un minuscule morceau de papier, elle le confia au sombre oiseau grâce à la bague qu'il portait à une de ses pattes puis lui enjoignit de retrouver son amie rôdeuse.

Si quelqu'un était capable de retrouver Hrothgar, c'était Rowen. […]

texte original

Vision de la Croisée Devereth après la bataille

Encore en haut des remparts, Aisleen contemplait le désastre. Elle n'avait pas vu la fin de la bataille. La dernière chose à vrai dire dont elle se rapellait c'est qu'elle aidait Ellinea à s'extirper de sous son bouclier après l'explosion. La Croisée s'était réveillée quelques temps après, ayant été victime d'un malaise dû à son mal. Sa température avait encore augmenté et désormais la fièvre lui faisait claquer des dents, le corps perclus de douleurs. Elle porta sa petite gourde à ses lèvres et le liquide qui lui servait de médication lui parut glacé tandis qu'il pénétrait dans son organisme. Au bout de quelques minutes, elle flottait de nouveau dans cette espèce de brouillard cotonneux.

La mort avait frappé encore ce soir et de manière effroyable. Au milieu des décombres calcinées à l'entrée du fort- ce qui avait été plus tôt des chariots composant la caravane, quelques soldats cherchaient du matériel récupérable et sécurisait aussi la zone, de nombreuses grenades ayant été utilisées lors de l'affrontement.

Dans la cour, un jeune homme allongé dans une civière hurlait le nom de quelqu'un, sans que personne ne daigna lui prêter attention. Le personnel soignant courrait partout pour tenter de sauver ce qui pouvait l'être.

Epuisés, parfois sourds à cause des détonations, les Veilleurs survivants s'étaient posés là où ils pouvaient. Personne ne parlait, l'abattement était général. Quelques un d'entre eux étaient blessés.

Cette aube ne se lèverait pas pour beaucoup d'entre eux. Aisleen en avait vu tomber certains, bientôt, elle apprendrait le nom des autres. Mais la Veille devait continuer. Encore et toujours. a n'importe quel prix. Elle serra sa gourde contre elle, même à ce prix là oui.

Quand elle voyait le courage de ces hommes et de ces femmes, leur capacité à repousser leurs limites au-delà de ce qui était possible, elle se sentait humble, admirative et galvanisée. Avec cette certitude chevillée au coeur: sa place était ici et elle se battrait jusqu'au bout pour la conserver.

Pour l'heure, il était temps d'apporter une infusion à Lïn et d'essayer d'avancer dans tout ce foutoir.

   

Dans son journal, Aisleen a écrit:

"Je pue le sang, la charogne et la fumée. On vient juste de finir de rapatrier les morts et de brûler les cadavres des Mordrems. Avec Lïn et Faendyr, on a rejoint un détachement de la Garde du Lion en route pour le refuge de Kesse. J'espère que le reste de l'escouade va nous rejoindre rapidement, il nous faut absolument ouvrir la route pour rejoindre Caledon et peut-être atteindre Brisban, un des théâtres principaux de l'invasion.

   Je vais bien, je suis juste inquiète pour mes frères et soeurs d'armes. Ce soir, j'ai affronté mon premier Mordrem et je comprends combien cet ennemi va être difficile. Ils sont extrêmement agressifs, résistants et surtout semblent vouloir se multiplier à foison. J'ai vu des cadavres littéralement réduit à l'état de charpies. Ils attaquent par la terre et semblent vouloir s'y réfugier dès qu'ils sentent que le vent tourne. Je vais essayer de mobiliser toutes les ressources magiques dont je dispose pour essayer de les ralentir, les freiner. On aurait bien besoin d'un envoûteur mais la magie de glace de Faendyr semble efficace, je devrais peut-être réfléchir avec lui pour qu'on mette en place une stratégie conjointe...

   Cette nuit, le refuge a subi une attaque. Un pauvre gars a littéralement explosé. On les a repoussés mais pour combien de temps? Il faut que je parle à Lïn du camp de la Détermination, il paraît qu'il y a le Pacte là bas... Ca doit être l'enfer pour eux.

   Pendant ce temps je suis sûre que beaucoup continuent de péter dans la soie et de faire comme si de rien n'était. Et nous tous, on est là, dernier rempart pour qu'ils puissent continuer leurs petites vies futiles. Je pense aussi à tous ces fermiers, tous ces villages qui sont en train de se faire dévaster. Ca me fiche assez en rogne pour que je veuille en découdre fort et vite.

   Kormir, donne moi un peu de ta lumière et réchauffe moi de ta douce chaleur parce que cette nuit, je me sens blasée et amère.

   Faendyr est là. Et il couvre mes arrières. Comme au bon vieux temps..."