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 Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin

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Aenga

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MessageSujet: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyJeu 23 Juil 2015 - 1:43

Rapport de la Capitaine-Croisée Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.

"20ème jour de Scion, 1328 ApE. Au soir.

Accompagnée du Croisé Yuvgard, nouvellement assigné à la 9ème escouade de la compagnie du Croc Argenté. Nous avons menés l'enquête sur ce qui fut rapporter au Hall des Veilleurs, au Promontoire Divin, comme étant un histoire étrange mais superflue. Désireux d'accomplir notre devoir, en l'attente de la réunion militaire le 22ème de Scion, nous nous sommes donc lancés en quête d'en apprendre plus sur cette étrange histoire.

Pour cela, nous sommes parti dans la petite bourgade non loin du village de Shaemoor, aux murailles sud de la citée de Kryte. Légèrement éloignée de la citée, entres quelques champs et aux abords de la rivière. Tout semblait bénin, calme, jusqu'à ce que le Croisé puisse suivre une piste en écoutant les rumeurs populaires d'une marchande de fruit. Nous conduisant dans la demeure d'un vieillard molesté par un fils dont il tardera aux séraphins d'apprendre le mot "respect."

Alors que la ville était désormais consciente de notre présence, et qu'il y avait un problème. Nous avons préférés opté pour une retraite en demandant avec autorité aux citoyens de faire venir la garde Séraphine, plus habilité à gérer ce genre d'affaires que des membres de notre estimé Ordre. Néanmoins, nous avons rejoint le lieu où les rumeurs (et le gamin escorté par Yuvgard, qui était bien moins têtu derrière une porte qu'en face du Norn.) avaient été fondés sur les "gêneurs aux discourt inquiétants."

Mais hélas, ce fut trop tard, et nous devrons dans ce rapport annoncer la mort de deux membres de la garde Séraphine. Le premier était là, gisant au sol après une vraisemblable trahison de la part des paysans dont les visages étaient couvert d'une poudre blanche, surement de la farine, ainsi que des cernes et des fausses cicatrices mises en valeurs par du fusain. Ce n'était pas effrayant pour des soldats ayant vu des véritables revenants, mais je gage que cela pouvait avoir un petit effet sur des citoyens communs.

La situation était déjà particulièrement sinistre, en plus de vouloir sacrifier une jeune fille dans un rituel détraqué et très certainement faussé, ce qui n'était pas spécialement le cas au final. Même si leurs incantations et leurs manières étaient ridicules, quoi qu'un peu théatral, mais pas moins inutile. L'objet que portait ce qui était un Prêtre de Grenth était particulièrement reconnaisable pour qui aura vu presque autant de personnes vivantes que mortes, mais toujours aussi véloce, y ajoutant une soif de sang démeusurée.

Un artefact détenteur de magie des trépassés d'Orr. Depuis la chute du détesté Zaïthan, les revenants n'étaient plus la pire des forces armées pouvant marcher sur ce monde, mais le maudit Dragon avait fait suffisament de mal pour qu'il ne se néttoie pas en deux années seulement. Au final : Le prêtre fou fut tué, mais en revient à la vie, alors que sa carcasse fut massacrée par Yuvgard. L'autre Séraphin qui tomba était l'un de ceux qui étaient arrivés après avoir courru le long des quelques sentiers pour venir de Shaemoor. Le premier séraphin s'était aussi relevé, et mordra avec un appétit certain mais déplacé, la gorge de ce qui fut jadis un frère d'arme.

Après une brève assistance pour abattre ceux qui étaient maudits, bien que je gage que les six séraphins auraient pu s'en occuper, je préférais ne prendre aucuns risques pour eux : La peur paralyse parfois suffisament longtemps pour être dévorer, le sort de beaucoup de recrue de l'Ordre, malheureusement. L'artefact à été envoyé au Prieuré de Durmand, mais trop de question reste en suspend : D'où vient-il, par qui, et quel était le rapport entres cet objet maudit et la folie manifeste de ce prêtre ?

Fin du rapport, Capitaine-Croisée Dorheirmin."


Dernière édition par Lïn le Mer 12 Aoû 2015 - 8:33, édité 3 fois
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Aenga

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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptySam 25 Juil 2015 - 15:34

Rapport de la Capitaine-Croisée Lïn Dorheirmin.
Pour le Maître de guerre Rimgard GardArgent.

"23ème jour de Scion, 1328 ApE. Au matin.

La réunion tactique servant notamment de présentations aux ordres et à la formation de la neuvième escouade de notre glorieuse compagnie, Maître de guerre, à été accomplie. Sous le regard du Chef de guerre Sirius Briseacier, prenant le temps de découvrir rapidement nos nouvelles recrues ainsi que les compagnons qui auront été présent à la réunion, je cite :

- Capitaine-Croisée Lïn Dorheirmin. Humaine.
- Croisé Hakon Bernulf. Norn.
- Croisé Hrothgar Tirrein. Norn.
- Croisé Yuvgard Hargson. Norn.
- Recrue Ellïnea. Sylvari.
- Recrue Mazzih. Asura.
- Recrue Gilebran Scale. Humain. - réaffecté le lendemain vers une autre escouade.
- Recrue Siegfried Nils. Humain.

Nous avons mis en ordre la situation qui sera bientôt partagée aux troupes de l'Ordre, et les mises en garde aux citoyens de Kryte seront bientôt envoyés. Afin que les potentiels dégâts soient limités au mieux par la prévention, (et disons le clairement, surement un brin de paranoïa), et que les possibles personnes pouvant être corrompus s'épargne l'idée d'être massacrés. Les Séraphins resteront certainement sur le qui-vive. Les plans ont été clair : notre rôle actuel sera d'explorer les marais Krytien qui furent des bastions de la venue des trépassés d'Orr lors de l'invasion du maudit Zaïthan il y à bientôt trois ans de cela.

Mais avant que les déploiements soient annoncés et préparés vers Ombrecoeur et le Premier Refuge de la Garde du Lion. Les missions ont été transmises aux campements indiqués pour notre venue future en déploiement pour les explorations des dits marais - Lawen et Lychcroft. Après une mise au point avec les Croisés formant la neuvième escouade actuelle, l'entrainement à été déclaré par le Chef de guerre afin que la nuit n'aient pas été utilisé uniquement pour des discutions tactiques.

Bien que mouvementé, l'entrainement fut un succès relatif. Un golem de combat de facture Asura ayant été détruit par inadvertance alors que les Norns décidèrent qu'il était devenu un objectif stratégie important à abattre. Les frais de réparations pour la Recrue Mazzih ont été comblés par moi même et la richesse (peu exploitable) de la famille Dorheirmin. (Et du savon que j'ai reçue pour ça.) Mais nous débutons à instaurer la discipline et la camaraderie entres les troupes.

Les missions débuteront sous peu, les ordres sont au cantonnement et à l'entrainement actif des troupes avant les affrontements. Nous avons avisés garder de quelques des mercenaires pour des actions possibles si la situation dégénère : La compagnie Sigard. Prête à agir dans un domaine absolument militaire. Nous devons néanmoins avisés trouver des informateurs pour clarifier la situation.

Fin du rapport, Capitaine-Croisée Dorheirmin."
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Aenga

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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyLun 27 Juil 2015 - 15:45

Rapport de la Capitaine-Croisée Lïn Dorheirmin.
Pour le Chef de guerre Sirius Brisacier.


"24ème jour de Scion, 1328 ApE. Au soir.

"Une mission de routine, c'est ce qui désigne généralement le type de mission le plus bénin et tranquille. Y ôtant à peu de chose près, les risques d'embuscades, de pièges, ou même parfois de trahison - Vous n'avez surement jamais vu une recrue en égorgeant une autre pour quelques rations supplémentaires, mais c'est déjà arrivé, une fois. Cependant en général, il ne s'agit que d'une patrouille calme et sans importance qui évite que des problèmes filtres là où il ne faut pas. Mais il y à deux choses qui changent la donne : Quand l'information provient d'un Agent des Soupirs, et quand il s'agit d'un problème plus grave que l'exportation de patates douces volées aux paysans locaux.

Les Croisés et recrues mobilisés étaient : Recrue Ellïnea, Recrue Krömn, Recrue Torsack (bien que je doute l'écrire correctement.) et la Recrue Nils. Ainsi que pour m'épauler de son ancienneté dans l'ordre, le Croisé Yuvgard. La recrue Mazzih arriva à la fin du conflit indiqué plus loin dans ce rapport. Et le briefing fut raccourci au mieux au Fort des Veilleurs, avant de nous mettre en route en direction de la destination indiquée selon les rapports de mon contact, disons simplement le mot "Soupirs", le reste n'est pas permit avec ce genre d'agents sinistres. Et la route fut paisible, profitant des talents du chant de Siegfried Nils qui aurait du être entraîné par les prêtres de Melandru, au souvenir de mes années de jeunesses à écouté un chapelain de Grenth brailler les prières au Dieu des Morts.

Néanmoins, mon début de bonne humeur s'échappa aussi rapidement qu'un Moa en face du hurlement d'un Charr. Au moment où notre escouade fut interpellée par deux Gardes du Lion nous barrant le passage. Leurs airs suintants et suspects ne laissait que peu transparaître l'idée qu'ils avaient quelque chose à se reprocher, surtout quand ils braillaient qu'ils pensaient que nous avions pas à nous déplacer ce soir, (nous aussi plus, si les soupirs ne nous avaient pas prévenu d'ailleurs.). Et bien que la discutions étaient agitée, l'on aurait pu la débloquer, si le mot "Diplomatie" chez Yuvgard ne s'était pas résumé à écrasé le Garde louche avec son espadon. Une manière peut-être chez les siens de mettre au lit leur rejeton.

L'escouade se scinda en deux, alors qu'il était préférable d'écarter Yuvgard et le Charr du garde le plus gros qui pointait désormais son épée vers nous, paniqué. L'interrogatoire se déroula rapidement, après que la nouvelle recrue finit de mettre la pression au gros lard au pauvre garde. Un détournement de cadavres, qu'ils avaient aperçu après avoir était grassement (haha) payés pour fermer les yeux et rester dans leur coin de veille. Conscient qu'il y avait un problème, les choses s’enchaînèrent quand Siegfried arriva nous retrouver en annonçant qu'il y avait un problème. Ce qui m'étonna à moitié.

Arrivant en compagnie de mes deux compagnons, la première chose que nous avons appris c'est qu'un cadavre remuant encore était accroché par des crocs de boucher dans une demeure. Sans attendre, j'ordonna son extermination par le Croisé Yuvgard. Malgré l'habitude, l'image qui se grava dans mon esprit de ce qui fut autrement certainement une simple humaine gigotant désormais des membres percés par du fer rouillé ne me donnait pas envie de l'admirer. Et si les choses avaient été si simple, l'on aurait encore pu parler d'une mission de routine. C'était sans compter de la finesse d'un Charr, Krömn, qui explosa une porte d'une maison suspect avec son marteau.

Les choses s’emballèrent rapidement, quand des bruits de vitres brisée s’enchaînèrent. Heureusement, peu loin de notre position, nous étions quatre contres quatre fuyards habillés de haillons bruns et poussiéreux. Ce qui changeait agréablement de tenue noir et sinistre de quelques profanateurs sinistres. Rassurée que ce ne soient que des bandits, les combats débutèrent entres nos forces et celles de ceux qui préféraient être bien plus loin qu'à la portée des lames de Croisés des Veilleurs. Voyant Yuvgard se rué vers la demeure alors que le premier des leurs tombait, la jugulaire dévorée par le loup de la recrue Torvask (?), je me rassurais de l'avenir du Charr quant à ce qu'il pouvait se trouver à l'intérieur de la maison.

Et tout s'acheva après avoir secoué particulièrement notre troupe. Quelques blessures, et le début de fatigue ne vint pas encore à bout du courage des nôtres. Bien que je ressentais bien que la haine de l'impur n'était pas encore l'arme qui galvanisait le plus nos soldats, il était peut-être moins évident de tuer quelques détracteurs mais bien vivant, que des trépassés qui était clairement la cause de nos combats. Bien que si j'ai pensé ça sur l'instant, c'est que j'étais loin de me douter de la suite des événements.

Trois choses à noté d'important avant que la situation ne dérapa totalement, si celle ci avait déjà été clair pour l'instant (remercions Krömn et son marteau.) : Siegfried récupérant des informations d'un des rescapés du conflit, qui ne survit pas à ses blessures ; Toraxk (J'ai comme un doute là...) réussi heureusement à mettre la main sur le cristal vert, celui de la dernière fois dans cette petite bourgade à Shaemoor ; et Yuvgard s'extirpa de la maison avec Krömn, dans leurs bras un trépassé réduit en bouillie. Cela aurait paru normal, bien qu'inquiétant, si ils n'étaient pas sorti de la demeure explosant un mur et en s'écrasant ensemble par terre, et je commençais à me demander quel était l'arme la plus utilisée d'un Norn entre ses bras et son crâne.

J'aurais préférer que cela s'achève ainsi. Krömn et Ellïnea montaient désormais à l'étage de la maison, y découvrant l'horreur intérieur que j'ai eu la chance de ne pas supporter, surtout concernant l'odeur qui était déjà forte, suspectant que l'un des fuyards se soit uriné dessus pendant la fuite. Et c'est là que le cristal que j'avais bêtement mit dans ma besace en pensant que seul le Prieuré pourrait s'en occupé, mais l'ennemi invisible le fit à leur place : En le laissant explosé, emportant ma besace et me laissant virevolté avec Siegfried qui était à côté de moi, ayant à peine le tête de braillé un "Je vooole !", et me laissant au sol, la hanche écrasée contre mon armure ayant encaissé le choc. Remerciant désormais mon attention particulière à ce que mon corps soit complètement protégé en mission, riant intérieurement des femmes partant à la guerre en petite tenu en dentelle.

La magie s'expulsant, après qu'une voix venant de nulle part nous nargua, et remplaçant cet échos sinistre par les râles rauques des assaillants que nous avions déjà prit soin de laissé pour mort, chacun d'entres eux, se relevant désormais, dans un appel à être tué deux fois plutôt qu'une. L'affrontement eu lieu, laissant les notre subir une scène digne des ouvrages effrayant les enfants et jeunes nobles n'ayant pas d'autres actions dans leurs vies que la fornication (mais je m'égare.) Et nous dûment lutté pour notre survie, alors que j'appris plus tard qu'Ellïnea et Krömn, étaient eux aussi en prise avec l'être que je n'aurais pas préféré voir. Le combat dura un instant, le temps que chacun lutte (sauf moi, le Norn s'étant occupé des deux trépassés qui voulaient me dévorer.) et que le loup de la Recrue au loup (...) gagna une griffure sur le ventre pour avoir voulu défendre son maître.

La venue de Mazzih fut agréablement accueillit, décidant que le lieu était vraisemblablement trop dangereux pour être laissé là le temps que la Garde du Lion arrive, la décision la plus censée que j'ai pu trouver sur l'instant était d'incinéré cette ensemble de bois souillé par plus de sang que d'autres liquides ayant pu fouler son sol miteux. Les flammes berçant l'ombre nocturne d'une nuit s'étant confortablement installée sur Gendarran, j'avais le sentiment (et ma hanche était encore douloureuse) que nous avions fait notre devoir, mais à un prix bien sanglant. L’adrénaline chutant petit à petit, nous sommes rentrés au Fort des Veilleurs, laissant soin à la Garde du Lion de mettre le point final à ce problème.

Fin de rapport, Capitaine-Croisée Dorheirmin."
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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyMar 28 Juil 2015 - 15:02

Rapport de la Capitaine-Croisée Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.


"26ème jour de Scion, 1328 ApE. Au matin.

"Si toutes les réunions pouvaient s'achever de manière aussi "Diplomatique", je commencerais à sérieusement me dire que c'est Yuvgard qui est le plus proche de la vérité quand il s'agit de les mettre en place. Néanmoins, le problème n'était pas les protecteurs qui nous attendaient à la Cosse des Veilleurs, accordés à l'Ordre dans le Bosquet. Bien que si j'avais à choisir, la prochaine fois, je ferais une demande d'apporter quelques apéritifs et boisson exportés de l'Arche du Lion. Croyez moi, cela ne fait pas de mal de bien manger en même temps que l'on passe sont temps à écouté les situations toutes aussi dangereuse les unes que les autres.

L'affaire était vaste, et emprunte de bien des informations qui auraient fait hurler un Chef de guerre colérique (comme celui qui nous avait envoyé ici) en ne jurant qu'à "Purger toute la saloperie qui ronge ses terres", mais ce n'était pas des simples serviteurs des dragons. Là où la guerre des Croisés était plus simple, et consistait surtout à nettoyer toutes les poches de résistances à l'arrière des lignes en poussant sur le front. Les cours du cauchemar représentait un ennemi aussi avisé que pourraient l'être des stratèges. Mais toujours est-il que c'était la première fois que j'entendais ce genre de possibilité depuis que j'avais affronté les centaures avant de rentrer dans l'ordre : Négocier avec l'ennemi.

Après une heure et quelques minutes à discuter du fait qu'il était probablement suicidaire de s'annoncer devant des ennemis de la cause Tyrienne sans préparer autant de possibilité de les abattre qu'il en réserveront pour nous. La note la plus inquiétante désignait le fait que ce "Hannibal", un Vicomte comme je l'apprendrais plus tard, était doué de la magie des envoûteurs, et je gardais mes jurons pour moi même avant d'exploser en insulte répété dans la salle.

Les capitaines des Protecteurs devaient aussi être à bout, car ils décidèrent que l'entrevue sera ce soir même. Bien que au départ, peu de Sylvari l'accompagnèrent, nous avons pu profiter de la discipline martiale de trois escouades des Protecteurs pour servir de force de frappe. Et je m'imaginais mentalement combien il en faudrait d'entres eux pour mettre à terre Hakon, Yuvgard et Goorgan. Un souffle de fierté me donna un peu plus d'assurance, alors que je marchais en compagnie de guerriers si massif. Et nous avons pu traversé une partie des terres de Caledon alors que la nuit s'était déjà installée depuis quelques temps.

La position fut abordée rapidement : Les Veilleurs n'étaient pas les plus nombreux, mon escouade  n'ayant en présence que quelqu'un des nôtres : Les Croisés Hakon et Yuvgard, ainsi que les recrues Ellïnea, Mazzih, Goorgan et Torvask (Là j'en suis sûre.) Mais pour être franche, je comptais plus sur chacun d'entres eux que si cinq de leurs protecteurs. Mais je décida quand même qu'apporter un Croisé massif sur le terrain devait être une tactique plus réfléchit que de les mettres en premier ligne pour intimidé l'ennemi qui arrivait désormais. Habillés dans leurs tenues sombres, je me prenais à me demander si cela était végétal, ou du tissu pour imité les styles humains.

En fin de compte, les négociations débutèrent avec une Sylvari, Capitaine des protecteurs (dont j'ai ma foi oublié le nom, je le redemanderais à la première recrue qui passe qui n'irait pas le répété aux quatre coins du campement.) discutait désormais avec ce qui était le Vicomte, ainsi que sa garde rapprochée habillé de tenue rouge, inquiétante s'il en est, j'estimais rapidement qu'ils avaient été trié sur le volet et qu'il ne serait pas aisé de s'en débarrasser. Mais je passerais les négociations, pour le peu que l'on en comprenait dans notre simulacre de position tactique qui n'était qu'un coin d'ombre avec une souche d'arbre. "La comtesse de retour", "Le bosquet sera à nous", "La mère sombre dans le cauchemar", cela n’intéressait surement que les Sylvari, pour beaucoup, "Bosquet" n'était qu'une position stratégie qui n'était pas question de laisser prendre à l'ennemi, et c'est pour cela que j'estimais les négociations comme étant échouée.

La première flèche engagea la bataille, bien qu'elle me fut renvoyée, l'esquivant de peu, j'estimais que le Vicomte n'était peut-être finalement pas une illusion. Les protecteurs se ruaient contre les courtisant, dans une bataille fratricide auquel nous avons presque de la joie de participer : Imaginer un peu ce qu'on pu ressentir des guerriers fidèles à leurs serments, ainsi inactif alors que l'ennemi était juste en face d'eux. Pouvoir désormais se déchaîné après avoir passer la peur de ne rien faire et de les laisser partir. Une flèche explosive trouva le chemin vers le Vicomte, et il s'évapora en une brume de flamme, alors que la frustration d'avoir été trompée m'emplissait la poitrine. Il y en restait suffisamment pour la laisser passer sur nos adversaires.

La bataille fut âpre, mais une victoire s'annonçait sur la ligne. Goorgan galvanisait notre avancée contre ceux qui se dressaient face à nous, alors que tous purent faire leurs preuves, l'on aura raconté que c'est Hakon qui offrit les morts les plus spontanées et étonnante : Un protecteur avait été sous le choc quand la tête du courtisant s'évapora devant ses yeux quand la munition lourde d'un fusil adapté à un Norn l'atteins de plein fouet. Et le dernier à tombé fut aussi de sa part, alors qu'il tenait tête à trois des notre, son arrogance le perdit quand il fut fauché en deux à la venue du Norn.

Bien que je me sentais mal à l'aise, craignait que ce soit la maladie qui me touche, j'observais les nôtres célébrant une victoire arrachée sur nos adversaires dans une bataille improvisée, en me préparant à leur offrir quelques mots réconfortant. Il fallait bien reconnaître que la magie des envoûteurs était efficace, quand je réalisais que j'étais atteinte par ses sortilèges. C'était bien la manière la plus détestable et la plus gênante de mettre à terre une guerrière : lui tourmenter l'esprit, et la laisser s'écraser au sol. Bien que de ce que j'en sais, c'est le poing d'Yuvgard désireux que ma souffrance s'estompe qui m'envoya dormir brusquement.

Nous nous sommes fortifiés aux abords d'un petit village Sylvari, au nord d'une forteresse végétale (elles portent tous un nom avec "Caer", mais ma foi, je ne sais jamais ce qu'il y à après.) alors que Mazzih me réveillait de mon sommeil à base de divers fromage, m'annonçant inconsciemment que je devrais peut-être ralentir là-dessus. Et je pu vaguement prendre l'état de la situation après la bataille, mais constatant que je ne comprenais déjà même pas où nous étions réellement. Je profitais du repos pour me réveillé au petit matin, et avoir la joie d'écrire ce rapport. Demain, nous aviserons de la suite avec les protecteurs, mais une chose est sûre : C'est la guerre, et j'aurais la tête de ce "Hannibal".

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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyMer 29 Juil 2015 - 10:29

Rapport de la Capitaine-Croisée Lïn Dorheirmin.
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"27ème jour de Scion, 1328 ApE. Au matin.

Une situation chaotique impose des décisions hâtives. L'ennemi est toujours envieux de nous déborder en jouant avec ses troupes comme des pantins, des instruments sacrifiables et éphémère dont la qualité est déterminante à la durée de survie qu'ils étaient capable de conservés en face à un ennemi bien plus vaillant que lui. Dans la morale, c'était exécrable, mais à la guerre, on nommait ça simplement "tactique."

Mabon était un lieu que les Sylvaris utilisaient d'après les dires comme lieu de commerce et de colportage de tant de curiosité dont la jeune race pouvait être friande. Maintenant, ce n'était plus qu'un champ de bataille comme un autre où protecteur et courtisant luttaient pour le contrôle. Si il était hors de question de laisser du terrain à l'ennemi, il n'était pas utile non plus de s'acharner à la défense d'un siège de diversion. Repensant à la situation, j'estimais qu'il n'était pas dans les codes des Veilleurs que de passer son temps sur la défensive. Nous sommes des Croisés, nous portons le combat au cœur de l'ennemi.

Et c'est ce qu'il fut finalement décidé, nous ne serons pas les jouets d'un envoûteur envieux de nous mené au doigt et à la baguette, et si nous ne rentrons pas dans le lard des assaillants de Mabon. Les Veilleurs prendraient le Val en usant de toute la puissance qu'ils sont capables de déployés. La stratégie, je pense, usaient au mieux des forces de nos pairs. L'idée était simple : les prendre de vitesse, et agir bien et fort. Bien que je ne pense pas avoir employé au mieux les forces de notre percée, nous fûmes guidé par "Astval", un voyageur Sylvari qui me soulève l'idée qu'il n'y à pas qu'Anadriel qui pouvait être Sylvari et pas me taper sur les nerfs à chaque propos. (ou me perdre comme le fait Ellïnea en me demandant ce qu'était l'amour.)

Nous avons menés le front, face à des ronces couvrant l'ouverture vers le Val. Les Sylvari nous apprenant rapidement que ce qui se trouvait derrière était loin d'être des amas de piétailles, il fallait se préparer à affronter quelque chose de massif. Et ce fut le cas, quand Mazzih prit soin d'installer le Necrotron (canon de facture Asura à propulsion d'énergie nécrotique... je crois.) et qu'elle émit la remarque pertinente qu'il fallait mieux brûlé les ronces avec le Napalm contenu dans le golem de guerre. Nous avons abattu quelques tireurs au dessus de nous, alors qu'ils projetaient des tirs de flèches depuis leurs cachettes. Mais une fois préparés, ils furent accueillit par la puissance de feu des Veilleurs. Mais alors que les flammes dansaient et massacraient l'obstacle en face de nous, Mazzih fut projetée au loin quand son Golem fut fracassé par le poing de la chose qui nous attendaient : Un énorme Moussecoeur corrompue.

Je passerais l'essentiel du combat en résumant que je peux affirmer avec fierté que l'efficacité de la neuvième escouade n'était à mes yeux plus à prouvé. Deux Norns, Hakon et Yuvgard, maintenant une créature par la puissance de leurs formes d'Ours qui faisait honneur à la puissance de leur race. Des charrs ordonnés et efficaces luttant avec discipline et ardeur. Grakvash, Goorgan et Krömn de la Sanglante, un commandant ne peut rêvé mieux, surtout quand elle est humaine. Ainsi que le soutiens des arrières, les flèches de support bien cadré de Themetline alors que les arrières étaient assurément couvert par la recrue Torask aux côtés de Mazzih.

Devant ce combat héroïque, j'ai pu passer derrière la créature en compagnie des deux Sylvari, et me sentait rapidement en infiltration malgré le chaos local depuis qu'une entité titanesque nous avait fait face. Et si ce n'était pas suffisant, c'était aux courtisant de se rués vers nous, et je savais bien désormais que nous serions débordés. Surtout quand il me vint à l'esprit que le Moussecoeur pouvait peut-être être piégé et explosé en emportant avec lui l'intégralité de mes troupes. (Peut-être pas Mazzih, protégée dans son Golem). La retraite fut ordonnée, alors que les Sylvaris arrivaient à tenir en respect les courtisant l'instant suffisant pour s'enfuir. Bien qu'une balle se logea dans ma hanche, et mon esprit dérivait peu à peu à cause de la fatigue...

... Jusqu'à voir Hannibal. Le Vicomte Hannibal, et la haine s'extirpait de mon être comme un débordement de rage zélé, tout mon corps désireux de s'abattre sur ce magicien et de le massacrer, le taillader, et autres joyeusetés. Mais les mots de Goorgan, bien qu'ils résonnaient dans mon esprit comme des échos lointains, purent me ramenés petit à petit à la raison. Et j'ordonnais la retraite ordonnée avec la couverture de ceux qui pouvaient encore tirer vers les courtisant qui se ruaient vers nous en se cachant où ils pouvaient.

Malgré la valeur de mes compagnons, leurs forces. Je ne pouvais blâmer mes troupes et leurs droitures, et intérieurement, c'était à moi que je blâmais le fait que l'assaut était un échec. Comment prendre désormais le Val, si le Vicomte s'attendait à un nouvel assaut ? Nous étions démunit de nos forces de frappes explosives et l'ennemi possédait surement encore d'autres de tels créatures. Nous étions en vie, nous avions frappés fort, mais je ressentais en moi l’amer goût de la défaite.

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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyVen 31 Juil 2015 - 13:55

Rapport de la Capitaine-Croisée Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.


"29ème jour de Scion, 1328 ApE. Au matin.

Il s'en est passé des choses, mais j'admet avoir prit la liberté d'oublier de raconter sur mes notes personnelles. La frustration de la bataille qui nous avait fait autant reculer n'avait pas inspirer ma main à détaillé ce pourquoi l'ennemi s'était joué de nous. Deux affrontements, deux défaites. Depuis la tentative de prise du Val, c'était une sorte de rage qui nous animait, en décidant d'essayer de trouver une faille dans le système de l'ennemi : Où s'attendaient-il à nous trouver ? Mabon était-elle véritablement un piège, ou le piège était-il de nous le faire croire ? Et vraisemblablement, c'était bien ce qu'attendait l'ennemi : Provoquer le chaos dans nos plans. Et ça ne se répétera pas.

Astorea avait été renforcée, grandement renforcée, surtout avec la présence des artilleries lourdes et des tireurs d'élites de la 13ème Aéroportée. Après que notre retraite des positions nord s'effectuèrent dans un ordre strict. Quelques ravitaillements seulement furent oubliés en arrière, mais pas suffisamment pour nous briser les crocs, que nous étions bien galvanisés à utilisé si l'ennemi osait se présenter devant nous. Ce qui n'arriva pas, et tous purent relativement prendre du repos. Le plus important était le conseil de guerre que l'on devait réunir, et je dois admettre que celui ci était plus étonnant que ce dont je m'attendais.

Je visualisais déjà ce que j'avais préparer : De l'infusion en coin, prête à être dégustée paisiblement sur un siège confortable. Quelques pâtisseries à l'envie, et une table pleine de carte tactique et d'officiers professionnels. Le confort était une denrée rare, et j'escomptais bien en profiter au mieux avant de retourner dans la boue. Néanmoins, à la place, le Capitaine des protecteurs Mazath arriva avec son tonneau de bière à l'identique du Croisé Yuvgard. Et j'estimais qu'ils s'entendraient bien. Et à la place, nous avons été réunit autours d'un panier de pain à la courgette posé par terre de la part de Mazzith. Annonçant rapidement qu'elle y était de toute façons allergique, je me demandais si elle ne désirait pas nous transformer en cobaye pour ses expériences. (Et de toute façons, j'ai mit le pied dedans, et je précise bien que c'était totalement fortuit.)

Nous avions tourner en rond, et réalisant rapidement que cela ne servait à rien de continuer à parler en vain de possibilité qui trouvaient une raison de ne pas fonctionner à chaque fois. Nous avons finalement prévu que la meilleur des choses à faire en attendant que nos alliés soient prêts à leurs déploiements en force, que nous devions affaiblir l'ennemi et agir en Veilleur : Tenir le front avec puissance et hargne. L'attaque du Val était donc prévu, quitte à s'embourber quelques jours à devoir s'improvisé des tranchées en creusant la terre. Nous nous perdrions dans l'inaction et l'attente.

Mais la soirée n'aurait pas été perdue, car au final nous avons été tous ralliés à l'idée de s'en sortir avec écrasant l'ennemi. (peut-être gagné juste un peu de courgette sur ma botte.), après avoir récupérer des informations plus intéressant que ce que le moustachu végétal avait pu grogner assis sur son tonneau de bière, assurant qu'il n'y avait pas d'autre solution que de charger dans le tas. La capitaine Sandra était plus censée, bien que blessée, alors que j'applaudissais intérieurement le fait qu'elle se soit faite arracher un bras mais qu'elle soit encore capable de nous adresser la parole, surement un attrait à sa race sylvestre (même si c'était terrifiant.) M'informant de possibilités intéressantes à utiliser lors d'un assaut massif, surement était-ce due à ma paranoïa naissante due aux machinations du Vicomte Hannibal.

La mission du soir se passa certainement bien mieux que je ne l'escomptais, bien que l'ennemi avait été encore prêt à se rué vers nous, et le Vicomte se balada dans mon crâne pour me narguer comme si il s'agissait d'un joueur devant un plateau d'un quelconque jeu intellectuel dont les nobles et les stratèges raffolent. Quatre courtisant se ruèrent vers nous après qu'il me l'annonça brièvement dans mon crâne, et j'estimais qu'il aurait été heureux de les voir être tué par nous même, quitte à les sacrifiés pour nous titillés et au mieux, nous affaiblir. Mais nous avons récupérer en plus de nos ravitaillements, un prisonnier de guerre envoûté par la magie de Braseïs.

Bien que le Vicomte lui même joua avec ses méninges d'urgence pour l'empêcher de nous révélé(et passablement me taper sur les nerfs. Il était obligé de faire raconter par son séide à tout mes soldats que j'adorais le fromage ?!) des informations vitales pour l'abattre. Je laisserais soin à Mazzith de poursuivre le rapport de l’interrogatoire, mais je me questionnais sur quelque chose...

Qui est le Roi du Sud ?

Fin de rapport, Capitaine-Croisée Dorheirmin."
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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyVen 31 Juil 2015 - 18:44

Rapport de l'Arcaniste Mazzih.

Pour le Fort des Veilleurs.

"29ème jour du Scien, 1328 ApE. Au Soir."


Je tiens tout d'abord à signaler dans ce présent rapport, les conditions extrêmement hostiles et primitives que nous devons affronter dans cette mission de terrain.

Nous subissons une flore particulièrement riche de pollens dont je suis sûre à 92% qu'ils sont tous allergènes. Le pire étant la quasi absence de connexion Ether-net sur mon Holopad alors même que je suis obligée de faire parvenir nos communications en rédigeant sur du papier, et en l'envoyer via un oiseau messager ! Je ne parle pas de l'architecture totalement désordonnée qui ignorent complètement les normes de constructions golemiques. On se croirait en 1028.

Ceci étant dit, j'aimerai signaler l'intimité croissant de la capitaine Lïn avec le dirigeant ennemi, le fameux Vicomte Hannibal. Il me parait évidemment qu'un bilan psychologique serait urgent car il est possible qu'elle soit compromise.

Puisque j'ai heureusement pris des notes sur mon Holopad lors de l'interrogatoire du prisonnier, me voilà obligée de retranscrire de façon manuscrite.

De toute évidence, l'esprit du captif avait été compromis par le Vicomte au vu de l'état végétatif, je parle de son état mental et non physique, dans lequel il était. Il ne répondait qu'à notre alliée envoûteuse, une recrue si j'en crois les directives éparses de la capitaine, une certaine Braseïs.

Il a notamment avoué les noms des principaux dirigeants en Caledon, à savoir dans l'ordre : le Vicomte de la Douleur Hannibal, l'Eventromancien, le Général Durden, Aïmelys l’embaumeuse, le Chevalier d’Ebon Moith et Locus le Chevalier Caelifera. A noter que la dénommée Aïmelys est déclarée morte.

Malgré l'esprit potentiellement dérangé du prisonnier, un état d'origine ou bien provoqué par le Vicomte, il semble que ces dirigeants, ce Cortège, devra se rassembler pour un diner. La date étant inconnu jusqu'à temps de trouver le plat principal, à savoir la capitaine Lïn. Le prisonnier a précisé avec du fromage, c'est vous dire l'intimité qu'elle entretient avec le Vicomte qui a probablement trouvé nécessaire d'introduire cet élément.

Reste à avouer que ce Vicomte n'est pas dépourvu d'un esprit intelligent, d'un goût pour les métaphores et la mise en scène. Il a été demandé une cartographie du Val de la Douleur, puisqu'il n'en existe pas, et son l'esprit délirant du captif l'a raconté dans des termes plutôt obscures :

"L'entrée se fait par les deux yeux morts du géant, ensuite il faut continuer dans les intestins du monstre. La voûte est composée des cent cinquante pleurs de pousses qui retombent en perles dans le flot de sève du dieu endormi. C'est là que se trouve le trône du Roi du Sud, caché sous le pont joignant la Cime de la canopée de Mère. Aux extrémités s'ajoutent les cocons des dévots prosternés sur le flanc du giron de la montagne. S'échapper par la sève est la seule issue. C'est là qu'il vous attend Lïn. Nous contemplons tous le ciel étoilé dans l'espoir de la vision du Père."

Il n'est pas facile de deviner si cela résultait d'un délire d'un esprit malade, de métaphores sur sa vision du Val ou bien d'une manipulation de son esprit par Hannibal.

Néanmoins, l'interrogatoire s'est terminée lorsque le prisonnier s'est volontairement décroché la mâchoire, dans une optique de mise en scène, afin de délivrer un message. Le dit message étant une fois de plus, un message du Vicomte destiné à la capitaine Lïn la félicitant d'avoir participé au jeu de ce soir. Le théâtral étant de mise puisque le prisonnier a été forcé d'imiter la voix du Vicomte malgré les quelques variantes biologiques inévitables.

Je conclurai ce rapport par la demande urgente de faire parvenir un expert psychologique, ainsi qu'un large panel d'anti-moustiques et d'anti-allergiques.

Fin de rapport, Arcaniste Mazzih.
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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptySam 1 Aoû 2015 - 11:30

Rapport de la Capitaine-Croisée Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.


"30ème jour de Scion,1328 ApE. Au matin.

Un mal de crâne terrible, et une infusion coriace qui vous extirperait du lit aussi rapidement qu'un jet d'eau glacée dans la figure. Ce qui ne fonctionne ma foi pas dans les Cimefroides (sauf si vous voulez recevoir un bloc de givre sur le crâne.) Mais c'était bien nécessaire pour se relevé de l'après bataille que l'on avait vécu toute la nuit. Il est inscrit "au matin" sur ce rapport, mais pour être franche. Je n'avais aucune idée de quel moment de la journée on pouvait bien être. Tout avait commencé après cette réunion de guerre, alors que l'on était convaincu de renverser enfin la situation. Ce qui de mon point de vue, était le cas désormais, mais ils ne s'attendaient surement pas à ça.

Je passerais sur ce rapport ce qu'il s'est passé. Premièrement parce que je ne pense pas que ce soit une chose dont l'on parle en général, et secondement parce que je ne pense non plus avoir véritablement compris ce qu'il s'est passé. Les magies antiques de ce monde dépasse généralement la compréhension d'un simple soldat que je sois, même dévouée à Grenth. En général, la foi s'arrête à brailler sa dévotion aux dogmes de son culte. Mais je laisse aux prêtres du Panthéon humain de vous faire la leçon. La seule chose que je retins, c'est que ce fut surement efficace, car les renforts des cours de l'Est ne vinrent pas. Bien que intérieurement, je ne pouvais aussi retenir le doute qu'ils étaient simplement abandonner Val, ou bien ce soit une simple tactique pour nous déstabilisé en nous faisant croire que l'on était encore en train de marcher dans le jeu du Vicomte.

La bataille fut longue, alors que les troupes se ruaient à l'intérieur du Val en braillant de leurs différents cris de guerres possibles, entremêlant les voix des sylvaris, des hommes et de tout les autres races (les norns et les charrs criaient plus fort que le reste, je dois dire.) Et le schéma de notre attaque n'était pas si différent de la dernière fois, si ce n'est que nous étions assurés d'être bien plus nombreux, et que nous les oppressions dans tout les côtés. Une pointe de fierté grandit après que les courtisant nous aient balancés les têtes des morts des anciennes batailles, et je retins mon envie de dégobillé pour préservé ma dignité. Si je pense que cela aura troublé certains des notre, une partie de mon escouade étaient des vétérans, et avaient vu largement pire que le jet des têtes de nos tombés dans un obscure champ de bataille. Et puis la grenade projeté par Hrothgar en retour fit son effet.

Locus se montra sur les hauteurs, accompagné d'un étrange Sylvari que je ne revis pas après la bataille. Nous nargua, et transpercent l'un de nos artilleurs. Il ne fallu que peu de temps avant qu'en retour, les mortiers se déchaînèrent sur les hauteurs et transformèrent celles ci en brasier insupportable pour les tireurs embusqués qui nous attendraient. Alors que Mazzih consuma les ronces intérieur de l'entrée du Val, il fallut peu de temps avant de tomber sur le même schéma de défense : Un moussecoeur immense, qu'il fallut défaire. Étonnamment, les réactions ne furent plus les mêmes, pour la bonne raison que nous avions désormais l'habitude d'affronté de tels choses. Et nous avions du l'acquérir rapidement, vu le nombre qu'ils en déchaînaient en face de nous.

Il me semble que c'était Hrothgar, Grakvash et Francoeur qui l'auront massacré en arrière, comment pourrais-je le savoir après avoir bondit pour mordre la poussière en éjectant Torask au sol pour évité que nous soyons tout deux happés dans l'explosion du paquetage que j'avais pris soin de mettre dans le dos du Moussecoeur, là où Astval avait indiqué qu'il fallait frapper. Mais après que je senti que le combat pour entrer de Val était fini, je me concentrais désormais en avant : Une immense mêlée, la bataille enragée pour la conquête du Val.

Les courtisant eurent surement un instant de lucidité, alors qu'ils se ruaient vers nous pour nous empêcher d'effectué une manœuvre de flanc. Hrothgar en tête, je doutais que cela aurait fini en massacre comme si il avait remuer de la salade dans un bol quelconque. Mais ce fut une bataille rangée à la place, me rendant le souvenir des anciennes batailles, alors que la percée s'acheva quand les mortiers végétaux de Astval décima l'avant et l'arrière garde sur un point, nous laissant agir en fer de lance jusqu'à Locus qui avait mit hors d'état Mazzih, alors que je priais intérieurement pour qu'elle aille bien.

Locus contre trois vétérans des tant de guerres, et malgré nos expériences, il nous fit face avec une force et une vaillance que je me dois de respecté. Et alors que j'eue un doute sur notre victoire, une passe d'arme scella son destin, jusqu'à ce qu'il décida lui même qu'il était temps d'en finir. En s'achevant lui même avec ma propre épée. Naturellement, si tout mes adversaires auraient pu faire la même chose, j'aurais été bien arrangée le long de ma carrière militaire, mais pas quand l'adversaire doit rester en vie. Hrothgar jouait avec sa tête, et je ne pu m'empêcher de sentir un goût d’amertume dans la gorge, si seulement j'avais su ce qu'il se passerait ensuite, je pense que je me serais donné une claque pour me calmer. Ce qui ne fut pas le cas.

Le cor de guerre de l'Est résonnait, alors que je doutais de l'efficacité du plan de Francoeur, mais nulles armées ne vint des autres cours. Le Val était nous, et les troupes s'occupaient déjà de le renforcer suffisament pour tenir un assaut du cauchemar avec toute notre puissance de feu. Et la seul chose qui vint, c'était Hannibal. Et personne n'osa lui tirer dessus dans l'incompréhension de sa présence seule, de toute façons c'était certainement un clone. Et je me ruais dessus quand il affirmait le contraire. Ce n'est que quand j'écris ce genre de rapport que je prend le temps de maudir mon idiotie : j'étais déjà complètement épuisée par une bataille, physiquement et surtout mentalement. Alors charger un maitre en magie envoutrice par pure rage, et me voilà à cracher du sang au sol.

Après une vague discusion dont je ne retiens pas grand chose à cause de mon esprit embrumé et à cause de la douleur cinglante dans mon crâne. Je sais qu'il fallait aller trouver quelque chose au trône du "Roi du Sud" comme nous en avions entendu parler il y à peu. Je m'écrasais dessus, alors que nous le retrouvions au fond du Val, profitant d'un instant pour m'assoir et de savourer l'ironie de m'assoir sur ce trône alors que je n'avais certainement aucun rapport avec la situation comme avec l'histoire de cette terre. Et ce qui se trouvait sous le trône ? Du fromage ! Le vicomte m'avait envoyer ici pour me donner un morceau de FROMAGE !

La bataille était achevée, offusquée par la capacité d'Hannibal à me faire dégobillée mon propre sang autant que ma haine, Francoeur soutint mon retour triomphant à Astorea, dans un pitoyable état. Bien que je ne me souviens de rien entres temps, car ma première préoccupation était visiblement de m'évanouir dans la cosse des guérisseurs. La guerre n'est pas finie, mais je suis sûre d'avoir pu "dormi" plus paisiblement en sortant enfin d'une victoire arrachée sur nos ennemis.

Fin de rapport, Capitaine-Croisée Dorheirmin."
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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyLun 3 Aoû 2015 - 17:47

Rapport de la Capitaine-Croisée Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.


"32ème jour de Scion,1328 ApE. Au soir.


Les derniers jours ont été aussi actif qu'étrangement commun. Finalement, nous étions peut-être en train de stagner plus que ce que je ne pensais mais si cela pouvait retarder l'échéance, ce serait d'autant mieux : Il me fallait du temps pour faire face à Hannibal, faire front au devant d'un Envoûteur aussi perfide était une véritable épreuve. Et si en tant que Capitaine, je m'écroulais par terre en crachant du sang et en bavant le nom d'Hannibal, je pensais que je risquerais juste de finir balancé dans une office de recrutement d'une des capitales. Et le pire, c'est qu'ils seraient capables de me placer au Promontoire Divin.

La première des simples missions était de retrouver la recrue Higins qui aura accompagner une patrouille anxieuse d'une dizaine de protecteurs ayant vraisemblablement entendu des rumeurs inquiétantes dans le territoire d'une vaste horde de troll. Ce qui était déjà stupide qu'aller dans un territoire plein de troll, mais en plus apporter avec eux une des pires recrues de l'Ordre n'était pas le moyen le plus sûr pour s'extirpé victorieux d'un lieu qui était déjà si dangereux dans le nom. La 9ème escouade était néanmoins elle prête à en découdre, et je ne pensais pas que ce serait aussi vrai une fois là-bas. Je dois vraiment arrêter de penser à l'idée de "Mission banale".

La première chose qui fut trouvés une fois à l'intérieur de l'antre des trolls était Higins baigné dans son urine entouré par trois trolls. L'efficacité et l'envie d'en découdre de mes Croisés était palpable, car ils eurent vite fait d'écraser leurs trois ennemis, le combat s'achevant que Ysline eue attérit sur le dernier qui était tombé par terre en affrontant la recrue Francoeur. Ysline et Hrothgar, les voyant guerroyer, et je me souviens de la onzième escouade de l'autre compagnie. Un mélange de nostalgie et de fierté me motiva pour continuer, et si j'avais su ce qui nous attendait, j'aurais surement été aussi rassurée.

Et cela ne tarda pas, car à petit un peu plus loin, les Protecteurs étaient toujours en vie. La discipline et leurs rangs leurs avaient permit de ne pas s'éparpillé et finir dans tous la situation d'Higins, ou même ma situation dans laquelle aurait fini Higins si nous étions arrivés un peu plus tard. Et j'estimais qu'il était un bonne entrainement pour les troupes que de se rués de flanc dans la masse des trolls se ruant sur les protecteurs. Que dire de plus que le mot "carnage" quand une troupe entraîné et vétéran de Veilleurs se ruaient contre des créatures sauvages ? Les protecteurs durent subir quelques visions d'horreurs, surement quand les flammes magiques dévoraient plusieurs d'entre les trolls dont s'extirpait les râles d'agonies, ou les tripes de celui qui fut tranché en deux par Torask. Pour ma part, je me souvenais surtout des morceaux éparpillant sur l'armure de Francoeur quand mon fusil vaporisa littéralement à bout portant la tête de mon adversaire.

Le combat aurait pu être simple, et une maigre victoire réconfortant qui aurait donner du goût à mon infusion du soir si il n'y avait pas eu un de leurs pairs qui mesurait environs deux Hrothgar et demi. (il était donc très grand.) Et était enroulé dans des racines sombres et rougissantes à certains endroits. Que me fut ma surprise en voyant un courtisant sur son épaule, riant. Et je m'attendais presque à ce que les hauteurs soient parcemé d'autres de leurs maudits tireurs dans un nouveau piège. Mais la raison de sa présence nous frappa quand il brailla la première fois qu'il allait acquérir l'amour du Vicomte Hannibal avec ce troll en présent. C'était presque charmant.

Presque, bien entendu, si le combat ne s'acheva pas en envoyant trois de mes soldats à terre, et autant de morceau de chaire du Troll éparpillé dans tout les sens. Hakon fit front, mais ce fut Hrothgar qui mit un point final à l'adversaire en écrasant son marteau dans le crâne de la bête, après différents points marquants : Borlal qui braillait (étonnament, ça marchait !) des ordres aux protecteurs en les imbibant de courage aux côtés d'Astval. Ysline décida qu'il ne méritait pas d'avoir deux épaules, quand une fantastique explosion qui manqua de me balancé au sol eut éclot en laissant une brume verdâtre et sanglante à la place de l'endroit où la créature avait une épaule. Et Grakvash, bon sang ! Ce charr m'aura foutu en l'air un lance-flamme ! (Et Hakon qui virevolta en arrière) en le projetant sur le troll. Ce eut sont effet, mais une pointe de tristesse me marqua en même temps que l'image des flammes ayant attaqué ma rétine et me laissant assourdie par l'image persistante.

Une mission accomplie, et j'en étais ravie, mais il y eu trop de nos soldats qui furent balancé au sol. Un seul protecteur fut tué, et un autre pensait encore l'avoir été quand Hakon s'écrasa dessus. Au début, j'ai cru que le Norn s'était ramassé tellement fort sur son visage qu'il avait fait fondre son nez, avant de me dire qu'il était Sylvari, et il était plus probable qu'il n'en n'ait jamais eu. La mission du lendemain fut plus simple.

Nous devions fait explosé un pont, et je remarquais qu'il était rare d'avoir le droit à des missions de sabotages chez les Veilleurs. La plus part du temps, il s'agissait de bombarder des positions ennemis, car il est toujours plus difficile de s'infiltrer à travers des forteresses infestés d'ennemis aux réflexes surhumains dont un seul regard peut avertir l'intégralité de leurs forces, et parfois au de là même. Ce n'est qu'une fois guidé par Arrucia que je me rendit compte avec satisfaction qu'il n'était pas si enfoncé en territoire ennemi. Mais l'endroit était hallucinant pour n'importe quel personne banal, et j'étais surement dedans. Car malgré ma colère, le lieu restait fantastique : des Pierres immenses se déplaçant dans les airs, ou stagnant dans le vide. Mais dans ma condition de capitaine, j’identifiais déjà plutôt les positions de couvertures et d'assaut. Ce que je déterminerais comme une forme de folie un jour.

Nous étions divisés en deux, et j'estimais dans la soirée que c'était peut-être inutile : Là où les guetteurs étaient en hauteur, l'ennemi était aussi présent en face du bon. Et tous eurent le droit à une véritable bataille entres escouades. Ce n'était pas un conflit majeur, tout au plus une escarmouche, et étalée dans les herbes et la poussière, le fusil braqué contre des pierres. Je me rendit compte que c'était dans ce genre de situation que je me sentais plus vivante et utile : Astval grimpait le long de pierre volante en suspension dans les airs, et je devais le protéger des courtisant qui désirait le massacrer. Des tirs précis, patients, mais pas suffisamment efficace à mon goût, surement devrais-je m’entraîner plus au fusil.

Mais nous avons pu rentrer rapidement au campement d'Astorea quand les autres étaient arrivés, Grakvash (qui avait été drogué plus tôt, mais heureusement, il allait mieux après avoir essayer de me mordre le doigt) avait vraisembablement accomplit sa mission et fait exploser le pont en compagnie d'Hécalia, Arrucia et Ellïnea. Une mission accomplie, avec quelques blessures et plus de boue sur nos tenues, et je pouvais me reposer finalement sur le siège improvisé de ma cosse de commandement au retour.

Ses rapports de missions étaient plus court, mais ma pensée était trouble, alors que j'observais cet arbre noir qui avait été trouvé au trône du Roi du Sud. Ne pouvant détaché mon regard de celui ci, non pas à cause d'une quelconque étreinte magique, mais à cause de toutes les pensées qui se bousculaient dans ma tête : Themetline blessée et rammenner chez elle. La frustration de la mort de Mazzih qui oppressait ma pensée et je passais ma nuit devant cet arbre noir en sirotant mon infusion.

Hannibal doit tombé, maintenant, cela devenait personnel.

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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyVen 7 Aoû 2015 - 17:05

Rapport de la Capitaine-Croisée Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.


"36ème jour de Scion,1328 ApE. Au matin.


Quand j'écris ce rapport, l'on était désormais loin du chaos de la dernière bataille et des dernières crises de nerf que j'ai pu avoir après l'empoisonnement de nos vivres. Je passerais donc dessus, car cela n'apporta rien de plus que la mort d'une recrue en proie à l'hystérie et au zéle : je n'arrivais néanmoins pas à en lui en vouloir, encerclé par des adversaires invisibles et nous laissons que nos sens les moins avisés pour affronter. Pour ma part, je pensais plutôt me servir d'un sens qui m'aura sauvé la mise plus d'une fois (certains diront plutôt que c'était de la chance), ce que l'on nomme "l'instinct". Très utile, quand il s'agit de savoir quand se ruer sur l'ennemi, et quand hurler à ses troupes de fuir avant de faire de même en levant les bras en l'air.

Mais cette fois, il n'était plus question de penser pouvoir tirer sa survie contre quelques blessures et autres petites blessures anodines : Le prix de la victoire ce ferait au prix du sang, c'est ce que je pensais, en observant mes troupes en ligne. J'avisais que la discipline était âpre à mettre en place, certains faisant les efforts qu'il fallait, mais nous n'étions pas encore la plus élite des forces de l'Ordre, et si j'étais aussi défaitiste par la suite, nous ne le deviendront surement jamais. Me bousculant un peu intérieurement pour me redonner du courage (ce qui constituait à me faire revenir des images de Hrothgar et Voshnak se foutant de moi dans ma tête), et diriger les troupes inquiète quand des explosions se faisaient entendre dans Caer Astorea.

Pensant que ce serait une feinte, ce qui était à moitié juste, je ruais nos troupe vers Bercebruyère en me demandant où j'allais ordonner de faire tomber des troupes aéroportées. D'habitude, ce n'est pas à moi de faire ce choix, mais je réalisais aussi que j'étais le commandant des opérations en Caledon désignée pour le faire. Ce qui le laissa le goût amer des responsabilités à travers la gorge. La route fut longue, et pour le moins rendue plus nerveuse qu'elle n'aurait du l'être à l'envie d'en découdre avec l'ennemi. Ce qui n'arrivera que plus tard, jouant de leurs mouvements comme d'habitude, il fallait s'attendre à ce que Bercebruyère soit vide.

Peu envieuse de laisser l'endroit ne pas être inondé de feu par la vaillance des Veilleurs ici présents, les deux escouades de la 10ème et 18ème restèrent ici, et je sentais la frustration sur le visage du Capitaine Siris mais au fond, il ferait son devoir. Et je n'avais de toute façons pas l'intention que l'on me casse les pieds avec l'insubordination maintenant. Nous avons donc décidés de poursuivre vers le sud, rencontrant finalement ceux de la 13ème dont je pensais qu'ils pourraient nous couvrir d'éventuelle prise en tenaille. Ce ne fut pas le cas, et je les observais, me sentant idiote comme toujours d'avoir agit avec hâte. Mais c'est peut-être ce qui nous manquait désormais, de la hâte.

Nous poursuivons un ennemi partant en guerre, ironique pour des Veilleurs qui font de l'avant, nous étions donc obligés de mener le combat au cœur de l'ennemi, mais en arrière, dans nos lignes. C'était d'un épuisant que de devoir courir pour que la Justice Tyrienne s'abatte sur l'ennemi héréditaire des rêveurs. Caer Emeraude était tombé, mais j'étais consciente que ce n'était qu'un rien qui pouvait nous ralentir : Ce qui fut le cas, quand certains Sylvaris se ruèrent à l'aide des blessés, sans juger qu'il y en aurait bien plus si l'on intervenait pas contre la force qui les avaient massacrés. L'objectif devenait clair, la dernière bataille aussi : Astorea était au bout du chemin.

Et c'est là qu'une grande bataille des plus terribles éclatas. Les blessés furent nombreux, mais tous purent prouvés leurs bravoures. Alors qu'à l'arrière des courtisant s'écrasait une ligne de Veilleurs se fracassant contre eux avec toute la violence qu'ils étaient capables de déployés. Nous étions entraînés à affronter des séides draconniques. Le cauchemar était un ennemi âpre, mais pas implacable, bien que je voyais de moins en moins la différence quand les rangs de leurs fantassins étaient rétrécit aux mesures des efforts de nos guerriers, moins je ne voyais la différence avec l'archi-ennemi de notre monde, les dragons. Les courtisant étaient remplacés parfois par des enveloppes, créatures végétales et immense, alors que deux Moussecoeurs, les mêmes créatures mais qui faisaient pratiquement deux Hrothgar ! (empilez en pour la taille, si vous arrivez déjà à en toucher un.)

Astval, Themetline, "Chapi chapo" (je pense avoir trouver sur surnom), et Aïe... Sylvarie avec des bombes. Jouaient le rôle des troupes de soutiens, alors que les tirs et les explosifs se ruaient dans les rangs des courtisant, désormais écrasés dans l'autre côté quand bien vite, la 13ème qui avait été envoyée inspectée Caer Emeraude avait débarquer à Astorea, sur le passage vers le Bosquet. Les forces du cauchemar étaient donc prises dans le genre de tenaille qu'ils aimaient faire. Mais je doute qu'ils apprécieraient la subir désormais : Là où leurs stratèges nous laissaient errer, nous avions comblés la faille qu'ils utilisaient par notre ténacité et notre vitesse de réaction. N'y laissant qu'un massacre sombre auquel j'étais en première ligne.

Je voyais mes soldats êtres malmenés, mais tenir bon, autant que je devais le faire malgré le bourdonnement dans mon crâne quand une masse s'écrasa plus mollement que je ne pensais sur mon casque. Graar était un bon bouclier en avant, pendant que Siegfried agitait son épée et s'occupait de se tromper de cible en enserrant notre sylvarie Ellïnea dans des ronces. J'ironisais la situation en avisant que de la magie naturelle venait de gêner une rêveuse, mais l'action était trop brutale pour me moquer d'elle : Arrucia et Hector virevoltaient brutalement après qu'ils aient tout deux fait exploser le Moussecoeur de notre côté. Tandis que les autres avaient vraisemblablement aussi réussi leurs tâches. La bataille s'arrêta, et je pensais que pour un repris de justice, j'avais vu des recrues plus fier de leurs "courages" avoir moins de cran que celui ci pour sauver la vie des blessés. (bien que je doute lui même qu'il en ait conscience, la guerre vous change un homme sur l'instant.)

Je passerais la suite des événements, en résumant que Hannibal avait été trahi, surement par ses séides comme l'Eventromancien du mont Maëlstrom qui récupéra les cadeaux du Roi du Sud. Et celui qui me semblait être le Général Durden avait été tué lors de son affrontement contre la 13ème. Après quelques ordres de patrouille, nous pûmes nous séparer, alors que l'Aéroportée retournait à ses propres occupations, nous nous occupions quant à nous de nos nombreux blessés, parfois trop inquiétant à mon goût, tout en me félicitant intérieurement de ne pas être en train de geindre à leurs côtés de perdre plus de sang que je ne pensais avoir. Et je savourais cela avec une image de façade humble que l'on attend d'un Capitaine. Mais Hannibal mourru alors qu'il nous avait été livré, dans des circonstances obscures que plus tard, j'essayerais surement de chasser de ma mémoire.

Le temps de la grande bataille finit son échos dans la nuit profonde de Caledon, et acheva notre séjour d'une semaine et quelques jours suivants en ce lieu. Je profitais de la nuit pour m'écraser dans un coin de ma cosse de commandement, sans savoir la raison pour laquelle quelques larmes perlaient. La fatigue, le stress, la tension, la douleur ? J'avais suffisamment pleurer après ça, et l'on se retrouve plus insensible après avoir fait Orr. Mais pour la première fois dans ma carrière d'officier de l'ordre des Veilleurs, dans ma carrière militaire simplement ou simplement, dans ma vie entière. Pour la première fois, je me battais contre un ennemi que j'aurais préférer garder en vie.

La suite de ce jour fut plus calme, une mission bénine dont je ne comprendrais jamais la raison pour laquelle l'on me demanda de faire venir des Veilleurs pour titillé quelques bandits humains. Le sang chaud et la peur qui les dévoraient m'étaient devenu inconnu, nos adversaires ayant l'habitude d'être insondable et implacable, alors que toute tentative d'intimidation étaient si inutile que le plus efficace quand l'on hurle sur un serviteur des dragons, c'est plus la bave projetée que le hurlement. (Quoi que je ne renie pas l'efficacité de certains cris de guerre pouvant aisément brisé un verre.) et je récoltais le fruit de la première ligne : Une nouvelle cicatrice le long de la joue, une balle perdue d'un allié fendant mon casque et me laissant ce souvenir. Bien que si je devais lui en vouloir, autant avoir rejoint les rangs des dragons car j'aurais eue beaucoup d'ennemi. Je décidais donc que ce n'était pas grand chose. Mais notre part pour le Capitaine Kavehkan avait été rendue pour leurs interventions en Caledon.

Je me libérais donc du poids de la fatigue, quand je le pus, bien que altitude dans l’aéronef faillit en premier lieu me faire rendre l'infusion que je venais de boire, mêlé surement au trop d'alcool que je m'étais enfilé pour fêté notre retour. Et à l'heure du repos, jusqu'au moment d'écrire ses lignes, je voyais et imaginais les batailles où je mènerais mon escouade. Bien que je n'avais pas reussi à chasser totalement le doute, la peur pour moi même, et pour mes compagnons, en revoyant plusieurs fois mentalement les corps sans vie de Mazzih et Goorgan. Il se mêlanga une pointe de bonheur dans ses sentiments sombres, et j'arrivais donc à me concentré sur celle ci pour profiter d'une nuit paisible : Je me sentais utile.

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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyMar 11 Aoû 2015 - 15:30

Rapport de la Capitaine-Croisée Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.

"39ème jour de Scion, 1328 ApE. Au soir.


La permission s'achevait enfin ! Je me sentais comme libérée du poids de la fatigue après avoir profiter de mon coin le plus agréable et silencieux depuis que presque plus personne n'y mettait les pieds : La demeure Dorheirmin, oubliée dans ce coin poussiéreux de Salma, en profitant d'un bain bien agréable et d'une nourriture qui ne semblait pas constituée à moitié de Skritt égorgée. (Une image qui me restait depuis que j'en avais trouvé dans un ragoût écœurant.) Et je fini cette courte période de repos en observant quelques duels d'armes dans le sable et la poussière entres quelques chevaliers grossiers. Nils fut victorieux, mais j'observais ses quelques adversaires avec un dédain que je ne soupçonnais pas chez moi depuis que j'avais vécu, ou plutôt survécu, à d'horribles conflits éparpillant plus de chaires sanglantes que l'abattage de quelques vaches pour nourrir un village.

Des chevaliers aux couleurs dévoués à des familles de la noblesse humaine, ainsi qu'une barde prenant l'épée après avoir laisser quelques chants que je n'avais pas laisser filtrer dans ma compréhension, cela aurait requit que j'active un peu plus mon cerveau que j'avais prévu de le faire. Mais cela ressemblait très grossièrement aux boutades des Croisés ayant survécu à plus de deux déploiements, et j'appréciais vaguement le spectacle amusant des hommes d'épées qui se disputaient dans quelques jargons locaux et de leurs surnoms affectueux. Mais cela ne m'empêcha pas de m'ennuyer en essayant de ne pas laisser s'étendre en échos les gloussements des nobles à ma droite dans mon pauvre crâne. Ma plus grande distraction aura été de cogner Siegfried. Et je dois dire qu'il l'avait mérité.

Le déploiement désigné était le Premier Refuge, un fort de la Garde du Lion que je connaissais bien pour y avoir déjà été avec la même mission : Lawen. Je commençais à bien connaitre ce marais, alors qu'une nouvelle inspection était de rigueur après toute les autres fois à devoir supporter y retourner pour faire en sorte que l'efficacité "Veilleur" montre le bout de son nez en face des aberrations qui pouvait s'y trouver. La route ne fut pas désagréable, le vent étrangement plus frais souffla contre nos visages fatigués d'un long voyage à travers les champs. Mais ce fut à peine quand nous arrivions dans les environs du Marais que les choses tournèrent mal. Pour changer.

C'est un pont, sacrément beau pour un ponton, mais comme la plus part du temps celui ci nous apportait quelques surprises. Cela s'affirma quand Aaron fut attrapé par la main griffue d'un revenant le tirant vers les eaux de la rivière, là où beaucoup d'entres eux nous attendaient certainement. Mais l'agilité d'Astval (je crois que c'était lui, il faut dire que je n'ai pas des yeux derrière la tête) lui sauva la vie, et nous nous installèrent en formation pour faire face à une invasion organisée. Des trépassés, partout, et ils me ramenèrent rapidement à cette image des anciens hommes décharnés dont l’allure ne ressemblait à rien de plus qu'aux horreurs des grimoires et des comtes pour enfant. Une image que je n'avais que trop vue dans ma carrière.

Mais il n'était pas le moment d'être débordée par la pression, malgré les grouillements et grognements émit par les odieuses créatures jadis humaines. Ce n'étaient pas les revenants les plus tenaces : Peu de magie les imbibaient et ils n'étaient pas les carcasses des guerriers puissants. Rien de plus que quelques anciens paysans ravagés par la fange et la chaire en décomposition. Chacun firent leurs parts : flèches flammes, lames furent jointe dans des mouvements tactiques et j'eu à applaudir Francoeur qui émit une pulsation de magie repoussant les revenants autours et couvrant notre retraite.

Les choses se déroulèrent bien, et j'admirais les trois Charrs les uns contre les autres affrontés les vagues de revenant s'écraser contre leurs carrures puissantes. Voshnak était là, et c'était très réconfortant de le voir tenir le combat comme jadis. Je dois dire que la présence d'un ami vous gonfle le moral quand l'on à vécu Orr ensemble. Mais quelque chose dérapa sur le front, pour une seule personne malchanceuse. Dans un combat des Veilleurs contre des séides draconiques pas suffisamment puissant pour leur tenir sérieusement tête, c'était souvent ce qu'il arrivait : Malgré une puissance écrasante, il était toujours possible que l'ennemi emporte une ou deux personnes avec les plus vils procédés. Ce qui fut le cas pour Hector Bauray, propulsé dans les eaux par le bras décharné d'un trépassé.

Mon sang ne fit qu'un tour, et j'avisais la situation d'un regard surement trop rapide pour n'importe quels officiers qui auraient certainement dit aux tireurs de le couvrir. Mais ce n'était pas mon cas, et la vie d'un homme sous mes ordres même aussi insignifiante qu'il l'affirme lui même, n'était pas une chose que je sacrifierais. Mon objectif concernant celui ci restait le même : Lui faire ouvrir les yeux sur ce qu'il est vraiment. Et comme il protégea des compagnons à Caledon, je bondissais en me roulant dans la bénédiction de Grenth que j'avais acquise une ou deux années auparavant. Celle ci m'épargna une chute douloureuse voir bêtement dangereuse, et mes lames trouvèrent deux revenants. Rapidement, ils furent décimés, et je souffla de ne le voir que râlé à cause de la chaire éparpillé sur sa tenue et l'eau qu'il avait involontairement bue. J'en connais un qui aurait mal au ventre toute la nuit.

Les restes des trépassés eurent rapidement compris que c'était fini pour eux, du moins celui qui les avait suffisamment bien diriger pour nous faire tomber dans un piège. (aussi grossier soit-il, c'était une des préférées des trépassés, et certaines recrues s'en souviendront à Lumillule, d'autres ne le pourront plus vraiment..) Et il fallait s'occuper des carcasses et des blessures mineurs. Draar, Voshnak et quelques autres s'en occupaient, et je me demande bien quel visage pouvait tirer Torask quand il brûla le tas de dépouille amassée au sol. Je pense qu'il était stoïque, mais au fond de lui, était-ce aussi facile ?

Nous pûmes rejoindre le Premier refuge après une marche plus lourde que la précédente : Ma paranoïa instinctive rivait mon regard vers les marais où quelques silhouettes dansaient parfois dans un silence froid, laissant les mouvements des eaux stagnantes muets par le souffle du vent qui s’intensifiait. Le premier refuge était morne, l'odeur était putride, moins que les marais, mais les mélanges de défections et de chaires cuites et moisies remplissait l'air autant que les airs ahurit et fatigués des gardes du coin. Voir des Veilleurs, les "Soldats noirs" aurait du les réconfortés dans un tel lieu. Mais je me rappelais rapidement de qui nous sommes, et constatait qu'il avait l'air de nous craindre autant que du respect enfouis qu'ils préféraient conserver pour eux, regardant juste sur place. Seul le Sergent, un homme brave mais à l'esprit embrumé par une peur qu'il voilait efficacement avec un masque de façade, celle d'un homme sérieux et brave.

Nous avons installés le campement, malgré quelques soucis avec Bauray que je mettais sur le compte de l'agitation et du lieu putride. (et aussi la frustration d'avoir été vaincu par sa tente), mais d'autres conflits éclatèrent, et je retrouvais Beort, Torask, Francoeur et Braseïs dans une tension palpable. Comme si ils s'étaient jugés les uns les autres comme des ennemis. La goutte d'eau faisant débordé le vase de mes nerfs, j'en profitais pour les remettre à l'ordre en hurlant suffisamment pour que cela résonne aux oreilles des autres. Roland y était mêlé, mais j'avisais qu'un soldat plus droit pouvait faire un exemple efficace. Et puis quelque pompe lui ferait du bien.

Finalement, je pu m'étalé dans le coin de commandement, où j'avais finalement invité Natalën à me rejoindre pour profiter d'un peu plus de confort que les autres. Et puis avec un peu de chance, j'aurais une infusion de qualité au réveil, car l'odeur de je ne sais quel mixture (que j'apprendrais être un des pires cafés de Tyrie plus tard) avait déjà agressé mes sens et je préférais ne pas m'en approcher.

Demain serait rude, et au vu du mouvement des nuages, je me demande même si il ne va pas pleuvoir...

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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyMer 12 Aoû 2015 - 11:09

Rapport de la Capitaine-Croisée Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.

"41ème jour de Scion, 1328 ApE. Au matin.


Je ne me souviens plus vraiment combien de temps j'ai pu dormir. Peut-être quelques heures tout au plus. Je dois dire que m'écrouler dans la tente de Bauray aura été pour le moins rapide. Je constatais au levé que je découvrais le coussin sur lequel j'étais installé sans l'avoir ressenti au moment de dormir. Hier soir était lourde en émotion, et j'organisais mes souvenirs pour les remettre en ordre correct.

La première chose qui revient était la pluie. Une pluie d'été qui éclatait sans prévenir et qui était ma foi particulièrement forte, en même temps que l'orage éclatant et illuminant les cieux nocturnes et emprunts de nuages sombres s'élevant au dessus de nous. Je remerciais ironiquement les cieux de nous offrir une ambiance encore plus glauque pour une expédition dans un marais potentiellement infesté de revenant, et si j'avais su à ce moment là les complications qu'il y aurait. J'aurais moi même cogner au cul du chef de guerre nous ayant chargé de la mission pour nous apporter deux escouades de plus. Mais je réalisais que c'était un Charr, et reprenait mes esprits de cette idée stupide.

Les troupes étaient en ligne, droite et stricte, alors que je remarquais avec un petit pincement au cœur qu'il n'y avait que des humains. (Beort et Voshnak, deux charrs, étaient là aussi mais se cachant de la pluie me semble t'il. Surtout Voshnak, il puait.) en réalisant alors qu'il me manquait Norns et Sylvaris, alors que je voyais Astval se diriger vers le trébuchet pour soutenir les frappes de celui ci le long de la guerre. Je cherchais les mots d'un discourt inspirant, après avoir rejetée toutes idées d'une stratégie sommaire pour affronter l'ennemi. Je ne pense pas avoir raison, c'est surement stupide d'ailleurs. Mais l'ennemi reste les serviteurs d'un dragon, aussi mort soit-il, et aussi cadavériques soient-ils, ils partagent une unique conscience vouée à notre mort à tous. Les meilleurs plans risqueront de tombés à l'eau dès que l'ennemi sentira la menace et s'adaptera pour nous dépassés rapidement par une réaction aussi brutale que spontannée dans l'intégralitée de l'armée.

Mon objectif était de les surprendre : Improvisés, avancés, et les dépassés par la puissance de frappe de soldats des Veilleurs. Et bien que le doute m'assaillait depuis que j'avais revu de tels créatures nous fondre dessus sur le pont, je m'efforçais de faire taire le pressentiment d'horreur pour faire pleinement confiance en mes guerriers. Leurs bravoures, leurs forces, seront au delà du doute. Mais eux pouvaient-ils faire confiance en une Capitaine ayant refusé de prendre plus de choix tactique intéressant ? Je sais ce déplaisir du choix, de la responsabilité sur mes épaules. Une nouvelle fois, je me sentais écrasée par ce tourment, alors que je braillais les ordres et les propos se voulant être motivant. Galvanisant. Mais je me demande si je n'étais pas au final de me convaincre moi même.

Nous nous sommes divisés en deux. Le Capitaine Beort partait avec les troupes en armures lourdes, alors que je dirigeais une expédition plus légère en vue d'une prise de flanc que nous n'aurons jamais pu assumer. La première chose que l'on vue, ce fut la chance de pouvoir s'écraser sous couverture après que Ysline eue des problèmes avec l'eau. Je laissais donc Torask s'en occupé, préférant lui aux deux autres qui m'accompagnait : Hector, ce n'était pas son genre, et Voshnak était un vieux con sur les bords. Alors que l'on s'écrasaient sans être vu contre des arbres, un groupe d'hérétiques s'installa dans un coin.

Vraisemblablement, ce tas d'attardé était envieux d'utiliser un des cristaux verts légués par je ne sais quel entité ayant survécu à la défaite de Zaïthan, pour ranimé quelque uns de leurs camarades, ou de leurs victimes. Mais avant que ce ne fut le cas, une balle se logea dans la cage thoracique de celui qu'ils nommaient "grand prêtre" et explosa surement plusieurs de ses organes vitaux. J'appréciais le geste du tireur, mais la suite allait être plus catastrophique. Torask et Voshnak s'écrasèrent dans une difficultés inattendue, et il fallait soigné Naïllyk rapidement avant que cela ne lui soit fatal. Je m'élançais, mais sans comprendre, cet abrutit de Voshnak m'aura attraper par les jambes. En pensant certainement que mon crâne était plus létal que mon épée. Ce qui ne fut pas le cas, et me laissa un temps sonnée, le temps de me remettre autant de la connerie de mon camarade que du choc.

La suite s’enchaîna très rapidement : Le cristal émit une pulsation, et envoya Bauray s'écrasé et se fracassé contre une pierre, laissant deux blessés plutôt qu'un. Voshnak arriva à explosé le cristal, et les trépassés se retournèrent contre leurs "anciens alliés", provoquant un charnier inattendu, de carcasses dévorées par des corps morts et déchaînés. Les revenants n'avaient plus de commandant, ils ne désiraient plus que tuer ce qu'ils voyaient. Il fallait partir, avant que les choses ne dégénère encore plus, et trop d'entres nous étaient blessés : Devereth avec son problème avec l'eau, Torask agonisant, Bauray fracassé, et je n'allais pas attendre que Voshnak ait décidé de faire encore un truc stupide pour nous sortir de ce marais putride.

Mais il ne fallait pas s'attendre à être épargné si vite. Le protecteur du prêtre arriva, et je n'ai eu qu'un instant le temps de voir clairement sa moustache à travers la pluie avant que celle ci ne disparaître en même temps qu'une partie de son visage (et de son crâne en général) quand un tir lui perfora celui ci. La garde du Lion l'aura reconnu comme étant anciennement un comte de petite noblesse du nom de "De Belparade" et j'appréciais l'ironie pleinement ensuite en repensant à la balle qu'il n'aura pas eu le temps de parer. Le combat fut rapide, et nous laissa le temps de partir, quand le marais devint encore plus une zone "folle" - Il faut comprendre que l'orage était encore là, et que les tirs des trébuchets s’enchaînait. Mêlés les deux bruits de fracas, en plus du son résiduel des épées dans des oreilles meurtries, les hurlements, la puanteur. Cela vous ruine rapidement l'esprit.

Alors que nous nous échappions enfin de ce champ de bataille improvisé dans les marais. Une vue d'horreur s'extirpa de la pluie et des images lumineuses livrés par les éclairs qui s'écrasaient au loin : Une horde de revenant se ruait vers nous, trop vite pour s'en échappé. Je fus un instant paralysée, revoyant toutes les horreurs d'Orr d'un coup, mais estimais que je ne pouvais pas rester inactive. Je combattu la peur qui je dévorais, et mordait la lèvre inférieur si brusquement que je me l'étais ouverte. Le goût du sang dans ma bouche me parue écœurant, mais cela me réveilla suffisamment pour me battre avec les autres.

La douleur m'élançait alors que j'avais reçue quelques coups difficiles, mais pas incapacitant. Mais la situation devant moi était devenue critique : Torask avait été relancé par sa blessure et gisait au sol. Hector avait été basculé en arrière, et se faisait mordre à la gorge par un trépassé, Voshnak était inconscient après une attaque suicide, et Devereth venait de se faire écrasé l'estomac par un orrien. Tout allait trop vite, et l'horreur m'envahissait en pensant à la suite logique : J'allais être la suivante, et tous mourraient. J'allais périr ici, après tout ce temps. Mais là où la simple Lïn disparue, je ne me souviens qu'à peine m'être élancée dans le désespoir, ou la colère. Ou un mélange des deux. Et dans une exécution réussie, les deux trépassés survivants furent tranchés, et Hector sauvé. C'est peut-être l'avoir vu ainsi une nouvelle fois qui me fit réalisé que je n'avais aucune envie qu'il meurt. Lui comme les autres. Malgré qu'il soit condamné à mort par son peuple, par son destin chez les Veilleurs. Je restais dans l'idée qu'il ne périrait pas sous mes ordres. Lui et les autres... pas une nouvelle fois.

Quand j'étais sûre que mon équipe rentrait, je m'élançais seule retrouver mes camarades, haletante et avec le goût du sang, et de la moisissure dans la gorge. J'essayais de passer à travers les rideaux de pluies en voyant ce qu'il y avait devant moi, et j'eue la chance que rien ne m'attendait dans un coin sombre : Mon esprit été devenu vindicatif, et n'était plus guidé que par l'instinct de tuer, même si parfois j'essaye de me convaincre qu'il était d'une volontés protectrice. Mais je ne pense pas être suffisamment honorable pour cela. Je ne suis pas une héroïne, je suis un soldat. Et un soldat, doit tué ceux qui menace ses camarades. Beort était à l'agonie, et Francoeur, j'osais apprendre qu'il n'allait pas si mal que ça, le sagouin, mais je me prenais quand même à le transporter au Premier refuge. Sur l'instant, je me foutais bien de son état, tant que lui et les autres étaient en sécurité.

La nuit s’enchaîna simplement, et je savourais intérieurement qu'il n'y eu pas de conflit interne après une telle bataille, ils devaient de toute façons être tous épuisés et fracassés par le fardeau des blessures. Les ronflements de Natalën m'empêcheraient de dormir, et je profitais d'un geste de bonté d'Hector pour dormir au calme dans sa tente (seule, bien entendu. Ne vous faites pas de fausse idée, j'étais juste claquée.) Mais alors que je m'occupais de l'infusion après avoir enfin pu traitée mes propres blessures avant de devoir m'arracher le bras pour une contamination idiote. Je remarquais que mes mains tremblaient, et que des larmes avaient coulés le long de mes joues fatiguées. J'avais été dévorée par une peur qui m'avait massacrer les entrailles, et je me retenais de vomir maintenant que l’adrénaline ne chutait. Tant de mes compagnons avaient faillit périr, et tant d'entres eux ayant tant souffert. Mais avant de me le reprocher toute la matinée, je m'écroulais, et m'endormait.

C'était fini pour Lawen, mais j'en ignorais encore le prix.

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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyMer 12 Aoû 2015 - 12:15

Rapport de la Croisée Natalën Dorheirmin.

Rapport privé à l'utilisation de la capitaine Dorheirmin.

"41 jour du Scion, 1328 ApE. Dans l'après-midi."


Je me sens obligée d'écrire ces lignes avant de craquer et de hurler littéralement sur certains membres de l'escouade. Parce que je me demande vraiment, les armures lourdes le sont-elles à ce point pour broyer une partie de la cervelle ?
Cette expédition était une catastrophe avec un enchainement de comportements tous plus merdiques les uns que les autres. On commence à entrer dans le marais, là on m'ordonne de garder ma faux dégainée pour être plus réactive, ce que je m'acharnais à expliquer avant-hier avant qu'on m'engueule. Mais passons.


Le capitaine avait décidé d'investir un promontoire rocheux, ce qui en soit était plutôt une bonne idée. En avançant dans cette brume opaque, on s'est littéralement cogné à un poteau où était crucifié une pauvre femme encore vivante.
Et qu'on fait ces gros dégueulasses qui me servaient de camarades ? Ils n'ont rien trouvé de mieux que la poignarder sans préavis ! Beaucoup de mots se sont coincés dans ma gorge tellement j'avais envie de leur hurler dessus, de crier qu'on était des Veilleurs avec un serment pour sauver des vies et non des bouchers sans cœur.


J'ai à peine eu le temps de me calmer qu'un tas de revenants poisseux se sont mis à nous attraper les jambes alors qu'ils semblaient sortir de je ne sais où. Frank, où tout autre nom que j'ai oublié, a failli se noyer et fort heureusement pour lui, je ne l'ai pas laissé crever... Reste à savoir ce que les autres auraient fait. Bref.
Roland, fanatique de Balthazar type avec davantage de muscle que de cervelle, n'était pas loin de se faire étrangler par la même femme qu'il venait de poignarder et qui était évidemment revenu d'entre les morts. Ce gros malin, il a de la chance que les autres l'aient aidé sinon je l'aurai bien laissé souffrir un peu plus histoire qu'il pige la leçon.


Le capitaine s'est débarrassé de ces attaquants, il me semble en avoir brûlé un ou deux et un dernier s'enfuyait. Alors que j'allais lui mettre un bon coup de faux dans le dos, on m'a ordonné de le laisser filer. Comme quoi, on a le temps de poignarder une pauvre innocente, mais pas d'éliminer un mort-vivant.
Une fois qu'on a retrouvé la position fixé, tout est allé de mal en pis. Le capitaine Beort n'a plus réussi à donner d'autres ordres que "Chargez" et parfois un peu de "Tenez la position". Résultat, deux barjots de fanatiques nous narguaient à quelques mètres en bas en nous balançant des cadavres réanimés.


Évidemment, je reste persuadée qu'en éliminant ces types, on aurait brisé le contrôle des morts-vivants. Mais non, le capitaine a décidé de garder la position, résultat on a dû éliminer des vagues de revenants épuisantes. Et cerise sur le gâteau, les deux types ont crée deux Abominations avec les cadavres qu'on abattait.
Les deux bourrins Beort et Roland à ce stade ont fait pas mal de vol plané, quant à moi et Frank qui semblait le moins stupide du lot, on a réussi à gérer aussi l'Abomination. On commençait tous à fatiguer, surtout le capitaine qui avait pris pas mal de coups.


Un des fanatiques a pris la fuite, évidemment comme on avait aucun artilleur (brillante idée ça aussi) on a pas pu l'arrêter. D'autant que le capitaine a chargé l'autre fanatique qui était en plein rituel magique. Ce qui nous a littéralement explosé à la figure, heureusement que j'ai eu la bonne idée de me mettre à l'écart pendant que les autres volaient.
Résultat, le capitaine était à terre gravement blessé et pouvait à peine donner des ordres tandis que j'étais encore la plus fraiche alors que les deux autres commençaient à être bien entamé. D'ailleurs ces deux-là sont restés planter comme des radis pendant que je soignais Beort mais ils devaient soit trop stupides pour prendre une décision rapide soit complètement sonnés. Pourtant, Grenth sait combien de fois j'ai hurlé qu'il fallait se sortir de là.


A force de rester là sans savoir quoi faire, on s'est vite fait encercler par un surnombre assez impressionnant de revenants. J'ai décidé de tenter le tout pour le tout en essayant de percer en direction du groupe de Lïn mais ils étaient tellement nombreux que je n'ai pas pu.
Après ça, je me suis retrouvée téléporter je ne sais comment avec cet idiot de Roland alors que Frank et Borlal se faisaient submerger. Heureusement les renforts de la garde du lion sont arrivés au bon moment. En ramenant une Sylvari de notre escouade, encore une barjot qui s'est mise à blaguer sur la mort du capitaine comme si on parlait tricot. J'avais envie de la claquer mais j'étais trop occupée et je crois que Lïn s'en est chargée.


Ce crétin de Roland a encore fait preuve de sa bêtise en arrachant comme un sagouin le trait qui transperçait le capitaine. Excellente idée ça, en faisant ça il a dû réussir à faire davantage de dégâts, provoquer une hémorragie, infecter la plaie avec la merde du marais sans parler de la corruption du dragon.
Bref, je me suis épuisée à essayer de soigner le capitaine Beort mourant alors que Frank était complètement épuisé et que Roland essayait de compresser la plaie avec je ne sais quoi pour réparer sa connerie. Et en plus, en me qualifiant d'hystérique, de toute façon je commençais à être trop épuisée pour répliquer.


Ensuite je me souviens plus très bien, on a dû transporter le capitaine mais j'étais tellement crevée que j'ai dû faire cela en automatisme avec l'adrénaline qui me maintenait debout. Après je me suis réveillée dans la tente, et puis à nouveau endormi jusqu'à ce matin.
Je ne sais vraiment pas comment ma sœur fait pour gérer une bande comme ça, je ne sais pas si j'arriverai à tenir ma langue.

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Aenga

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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyMer 12 Aoû 2015 - 12:28

Une petite note aura été glissée sous l'écrit de Natalën par sa soeur.

"Si tu sais tenir ta langue, ce n'est pas le cas de tes pensées. Je prend bonne note, et te répondrais : Un peu de poigne, énormément de patience, un objectif, et quelques problèmes mentaux. Ah, et de l'infusion, beaucoup d'infusion. N'oublie pas de la préparé !

Merci frangine."
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Aenga

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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyVen 14 Aoû 2015 - 15:02

Rapport de la Capitaine-Croisée Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.


"43ème jour de Scion, 1328 ApE. Au matin.

Les trois jours au Premier refuge ne furent pas des plus aisés, certainement parce qu'il fallait forcément que certains soldats me prennent plus la tête que l'aurait pu un trépasse me chargeant alors que je n'aurais qu'un petit couteau à peine digne de tartiner du beurre (Ce n'est jamais arrivé, sinon j'aurais surement été dévorée) Et cela ce conclu par la "fuite" de Borlal Francoeur qui n'accepta pas que l'on puisse lui demander d'avoir du cœur à considérer ses camarades comme autre chose que "si ils doivent périr, je me sacrifie pour eux." Mais si certains en sont agacés, ce n'est pas ce qui m'empêchera de dormir la nuit. J'ai déjà suffisamment de cauchemar qui me tourmente, pour ça.

Mais après avoir été suffisamment titillée pour oublier tout ça, et pour ordonner le départ. Les troupes purent se mettre en rang avant d’entamer une marche déterminée vers Lychcroft. Le chemin allait être long, mais si ce n'est un peu de pluie, la tempête avait été au moins évitée au mieux. Il n'y eu pas de centaures qui n’osèrent faire autre chose qu'observer les Veilleurs en marche sur les grands routes. Certains nous avaient vu, mais ne nous regardaient que de haut depuis leurs positions retranchées. L'ambiance était donc lourde pour ceux observant les environs, tout en écoutant Yuvgard raconté ses histoires du passé. Bien que je me doutais qu'il enjolivait surement beaucoup certains choses. Vraiment beaucoup.

Mais ce ne fut que plus tard que les choses dérapèrent sur notre passage. Je pensais presque que notre route aurait pour une fois été calme, mais l'on ne nous enseigne pas à survivre au front sans nous affirmer que "si quelque chose se passe bien, c'est que ça va mal finir" (Citation du caporal Dreffus, après qu'il mena une charge de flanc en plein dans un piège ennemi et n'en soit le seul survivant) et cela arriva d'une manière pour le moyen plus simple que je m'y attendais. Si je me visualisais déjà être recouverte de flèche, si je n'avais le temps de bondir derrière le premier couvert à porté. Ce fut un vieillard qui arrêta notre route en levant les bras vers les cieux comme les vieux fou aimaient le faire.

Mais ce fut avant que ses congénères ne s'extirpent de leurs cachettes qui constituaient à attendre derrière des murs et des caisses. Nous n'étions pas bien loin du Fort Salma, ayant déjà subit les tords des créatures de Mordremoth. Mais ce petit village avait été lui éprouvé par la guerre contre les centaures qui ne trouvaient désormais plus autant d'ennemi qu'avant, maintenant que les séraphins avaient pu constater ce que c'était qu'un problème "draconnique". Mais dans notre situation, je n'y voyais qu'une machination d'un esprit supérieur à ceux des simplets qui voulaient désormais notre peau.

En cet instant, alors que j'écris ses lignes, je comprend avec du recul pourquoi pas mal de mes troupes n'étaient vraiment envieuse d'abattre le juste courroux de l'Ordre sur quelques paysans qui avaient été manipulés. Notre cause nous soudaient pour protéger des âmes innocentes, et nous étions sur le point d'abattre ce que l'ennemi arrivait à retourner contre nous par les plus vil des procédés.Mais ce qui était fait, était fait, quand les Norns fracassèrent leurs ennemis (enfin pour Hrothgar, c'était un mur pour commencé. Peut-être la décoration ne lui avait pas plu.) Le combat commença dans l'incompréhension la plus totale.

Nous nous défendions de quoi au juste ? De simples hérétiques attardés, ou de trépassés ? Parce que ce sont bien des morts-vivants que purent se joindre à la fête, s'extirpant de tout côté, ou revenant à chaque hérétiques tombant. Et la bataille devint un chaos de hurlement et de sang qui imbibait le sol. J'essayais pour ma part de prendre suffisamment de recul pour comprendre la situation, en vain. Et tout s’enchaîna rapidement jusqu'à en finir sur une note sanglante. Nous avions quelques blessés, quelques hérétiques furent sauvés, et Marta mitraillait encore les fougères pour se défoulé après avoir été agressée à répétition par un abrutit, un revenant, et pour finir un Yuvgard s'étant écrasé dessus après avoir glissé. (je raconterais ça à mes petits enfants, mais vu que j'en n'aurais pas, j'irais le faire à ceux des autres.)

Le point noir vu surement quand Braseïs lâcha ce qui lui restait de bon sens pour s'en prendre à mon frère, Bran. J'avais déjà suffisamment à m'inquiété pour ma propre santé, et à voir dans l'état dans lequel Juhukz avait été mit au s'écrasant au sol. Il fallu maîtrisé l’envoûteuse, et je me retrouvais à avoir encore une fois perdu patience. Braquant mon fusil sur la tempe de Braseïs en hurlant. Étrangement, je revins plutôt rapidement à la raison. Peut-être à cause des autres, mais cela ressemblait aussi fortement à une situation déjà vécue. Celle de Francoeur, j'accomplissais alors la seule chose à faire pour un magicien ayant été prise de folie : L’assommer à coup de crosse.

Nous avons pu finir le trajet jusqu'à ce petit village où une cosse extérieur nous été dévouée pour mené l'assaut. Et tout s’enchaîna rapidement alors que j'ordonnais de placer les blessés et d'installer les outils de traitements pour nos habits et prendre soin de notre équipement, les caisses, et je profitais d'un temps de calmer pour discuté stratégie avec Hrothgar. Mais ce fut court, vous vous en doutez bien. Déjà parce que tout deux connaissions déjà Lychcroft pour y avoir guerroyer pour la première fois ensemble, et parce qu'en général, nous étions plus ou moins confiant l'un envers l'autre de la mise en place des opérations.

Et je pu enfin réalisé à quel point la situation était compliquée avec Braseïs et Bran. Je fis mon office, quelque chose que je ne saurais détaillé dans un petit carnet. Car il est de l'ordre de la Foi envers Son Divin Nom, Grenth. Mais tout s'acheva finalement sur une note de calme et de repos, où je pu moi même aspirer à trouver un endroit pour finir ma nuit à observer les environs en réfléchissant à moi et à moi même pour ne plus avoir à m'inquiété sur le sort des troupes. Je cherchais Natalën du regard, la voyant occupée à faire ses tours de gardes. Et me demandait quand, ô Grenth, quand... Aurais-je encore à souffrir plus encore que d'habitude, si un membre de ma famille venait à tombé au combat.

Ah oui ! Bon sang de *rature*, comment cette Marta arrive t'elle à paraitre aussi dingue et folle ?! Se baigné dans des eaux d'un marais infesté de mort-vivant, NUE, à côté du campement ! Incompréhensible ! Fou ! Et que celle là ne s'approche même pas de mes notes personnelles ! Vraiment, je ne lui donne pas un mois avant de se faire manger !

... Mais je m'assurerais quand même que ça n'arrivera pas.

Fin de rapport, Capitaine-Croisée Dorheirmin."
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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyDim 16 Aoû 2015 - 11:34

Rapport de la Capitaine-Croisée Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.


"44ème jour de Scion, 1328 ApE. En après-midi.

J'écris ses quelques lignes en tant que Capitaine de la 9ème escouade, de la 23ème compagnie dite du "Croc Argenté", alors que je suis dans la roulotte qui nous guide vers le fort des Veilleurs avec le reste des ravitaillements que nous n'avions pas consommés en vue d'expédition plus longue que prévue. Mais il n'y eu besoin de retraite malgré toutes les blessures qui nous furent acquise par bien d'entres nous entres Lawen et Lychcroft, j'avais vu des Croisés devoir abandonnés, mais nous étions toujours aussi nombreux, et vaillant. (ou parfois stupide, il est mieux de rester sur le sol que de ne plus pouvoir se relevé du tout - ou de pouvoir le faire, mais pas vivant.)

Mais comme bien des batailles, cela soulevait des questions dans mon esprit fatigué et altéré par toutes les choses qui vous oppriment quand vous affrontés l'ennemi relevant des morts. Pour commencer : Il y à la vision, des aberrations décharnées et rutilantes, des morceaux de chaires se baladant mollement sur leurs carcasses tremblantes, et un visage qui vous défigure d'un air fou, désireux vous dévorer au plus tôt dans ses allures squelettiques. Ensuite, il y à l'odeur, horrible et âcre, mélange d'anciens fluides corporelles et de moisissure. Et il y à tout le reste : l'eau ou la fange qui se glisse dans votre armure et sur le tissu de vos vêtements, mêlée à de la matière graisseuse, et jadis, vivante. Les bruits des grognements gutturaux et des hurlements de peines et de rages dans la bataille. Ou quand vous êtes seuls, rien de plus que le silence et les pas ou l'eau agités par les membres décharnés. Sans jamais savoir quel craquement de bois vous annoncera votre décès.

Mais il y à une différence dans tout cela, dans la peur qui vous dévore quand vous venez à affronter les suppôts du vaincu et maudit Zaïthan, c'est ce qui donne raison à l'existence des Veilleurs. Nous ne luttons pas seul. Et c'est les deux expéditions dans les marais Krytiens qui m'ont ramenés à cette vérité, quand nous faisions face une nouvelle fois aux horreurs revenantes. Et c'est ce qui m'empêche de défaillir quand les lignes s'écrasent les unes contres les autres suite à la charge d'une horde de revenant guidés par un chef digne d'un Norn - ce qu'il était dans son vivant. C'est ainsi que débuta la bataille pour Lychcroft et certainement une bonne partie de Kessex.

C'était peut-être vite dit, d'ailleurs. Mais en sais-je vraiment quelque chose ? Si une victoire à parfois une répercutions invisible, le mieux est de ne pas penser à ce que pourrait provoquer une défaite. Il y aurait toujours des héros pour rattraper nos erreurs, mais en tant que soldat, c'est un devoir qu'il nous faut accomplir. Le fracas des épées purent alors se joindre aux râles et aux cris de guerres. Et malgré la force impitoyable du norn revenant qui fit face à plusieurs Veilleurs en arrivant encore à en écrasés, humains comme Norn, il fut toutefois décapité par l'agile coup d'Hakon qui perça l'air entre sa lame et sa gorge.

Il me semble que ce fut là que les choses finirent en bataille totale. Nous avancions avec ceux qui le pouvaient encore : Malgré les blessures, tout le monde continuaient notre route, avec un courage et une détermination qui galvanisaient l'un à l'autre. Sinon, je suis sûre que moi et d'autres auraient été moins envieux d'avancer, que de courir en retraite en hurlant, les bras levés en l'air, poursuivit par des revenants. Agacés par leur dernier harcèlement. les protecteurs menèrent l'assaut en face des hordes de cadavres ambulants menés par les mêmes détraqués bien vivants, sont les lueurs verdâtres luisaient dans les marais comme des étincelles errantes. Les fracas des pierres de notre trébuchet écrasèrent quelqu'un des leurs, et le chaos de la mêlée s'empara des lieux.

Nous, Veilleurs, allions chercher la bataille au cœur de l'ennemi. Tel était notre façons de faire, nous étions les défenseurs se ruant à même le corps de l'adversité pour le pourfendre d'une lame de lumière. Bien que ce n'était qu'une image très zélée je dois dire pour une troupe marchant dans les marais en se trouvant un chemin, éclaboussés parfois par les tirs du trébuchet pouvant être trop proche à mon goût. (j'ai souvent penser que je finirais écrasée par une pierre.) Une embuscade mal avisée ne put ralentir notre progression, et l'ennemi fini par mettre en face de nous ses derniers et meilleurs éléments : des cadavres réanimés d'anciens soldats. Je distingués les tenues des séraphins, et trois autres avec leurs armures noires rendues boueuses et dégoulinantes de quelques antiques et malheureux Veilleurs. Et pour une fois, comme pour me libérer d'un poids, j'ordonnais la charge à Hrothgar.

Les guerriers se ruèrent vers les revenants. nous n'encaissions pas en formation cette fois. C'est nous qui écrasèrent l'ennemi avec une brutalité exagérée. Et même celui qui semblait être l'un des principaux investigateur ne put résister quand une lame de jet de Torask lui fendu le crâne. Je revoyais intérieurement la patte du Charr, Voshnak, sur mon épaule et ses mots. "Non, je suis là pour triompher". Étrangement, j'ai eue l'impression certainement véridique que c'est ce vieux charr qui me redonna plus de courage que je ne pouvais le faire de moi même. Mais une fois que le combat fut achevé, ce que protégeant nos adversaires disparut. Ils étaient derrière un dôme noir, généré par une illusion fîne, mais suffisante. Et j'aurais préférer qu'elle reste en place.

S'extirpant de ce sombre dôme, un monticule qui devait bien accumulé la 50ène de cadavres ne faisait face. Et encore, je minimise, car ce qui était en place n'était pas moindre. L'on pu entendre quelques cris de triomphes venant des marais, alors que mon regard se détacha un instant de cette pile de carcasse glauque pour voir les derniers trépassés visibles s'écrasés au sol sans raison. Enfin, "sans raison." car alors que l'hérétique qui levait les bras en hurlant d'un rire froid et ahurit nous faisait face. Une formidable lueur verte qui aurait pu être magnifique en d'autre circonstance éclata. Et une griffe s'extirpa du tas de carcasse qui se joignaient l'une dans l'autre pour ne former petit à petit qu'un tout. La main démesurée écrasé l'hérétique qui ne resta qu'une purée sanglante imbibant l'eau du marais d'une teinte écarlate. Et l'abomination nous fit face : Dressée sur ses quatre pattes, de la taille environs d'un Moussecoeur, ce simili-champion avait l'air bien fragile et faible quand il essayait de se mouvoir. Mais sa vision me glaça quand même le sang, et je senti en moi le courage de tenir mon épée s'échapper doucement.

Si je luttais pour ne pas aller me cacher en position fœtal derrière une pierre quelconque, c'était bien parce que nous avions déjà vu des horreurs de ce genre en Orr. Affrontés ? Non, ou bien nous avions des moyens différents, et les effectifs suffisants pour supporter les morts qui en découleraient forcement. Mais l'idée de faire parti des victimes m’effleura. Et c'est le cri de guerre de Hrothgar qui m'extirpa de mon blocage psychologique. En y réfléchissant, cela devait être une forme de courage. Qu'est-ce qui était le mieux, ne jamais avoir peur, ou arriver à passer outre celle ci ? ça nous rapprochait encore du fait que l'on est de simples mortels en face de choses qui ont oubliés même le sens du mot "normalité."

Mais conforme à son attribution, cette pâle copie d'un champion n'était que moindre : Incapable de faire usage de magie, sans avoir une force gargantuesque, ou autres attributs effrayants que les forces du Pacte eurent à affrontés. Nous avions trouvés une faille quand Yuvgard put maintenir la bête suffisamment longtemps pour que tant de coup se joignirent en atteignant le cristal massif qui trônait dans son torse. Et celle ci explosa, envoyant les Veilleurs déjà meurtri après un long combat contre cette chose, plus loin. Éparpillant aussi les corps des pauvres bougres qui n'étaient désormais plus que des morceaux indéchiffrables de chaires qui avaient été mêlés l'une à l'autre. Et je dois dire qu'il me fallut réprimé mon envie de vomir mon déjeuner et ma fierté dans un seau en me rappelant de ça. (ce que Natalën ne put faire, et je la comprend. Si j'avais manger un peu plus, j'aurais aussi tout rendu à l'instant.)

La suite fut simple, et je me décarcassais pour quitter ce marais le plus tôt possible. Le reste était du ressort des protecteurs, et je ne me voyais pas le moins du moindre rester encore quelques minutes ici pour m'assurer que tout allait bien. Rentrés à la cosse qui nous avait été fournis, j'avisais en m'étalait dans un coin en simulant au mieux le fait que j'étais encore vaillante et prête au besoin à y retourner. En vérité, je ne désirais qu'un lit bien chaud, une infusion, et oublié le goût âmer dans la gorge, la sensation d'être encrassée à vie par les restes obscures sur mon armure qui touchaient ma peau par l'humidité. C'était ça, la guerre chez les Veilleurs. Et malgré toute l'horreur qui me tiraillait, s'extirpait une impression agréable. Celle d'être à sa place, là où l'on accomplit son devoir.

Et désormais, je devrais devenir toujours plus forte. Car bientôt, nous serons en Hantedraguerre. En tant que...

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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyMer 19 Aoû 2015 - 20:08

Rapport de la Chef de guerre Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.


"48ème jour de Scion, 1328 ApE. Au matin.

Un rapport pendant ma permission, c'est une chose étrange. Pourquoi ? Imaginez vous bien dans quels genres de situations j'écris mes rapports normalement : l'odeur âpre à peine couverte par la délicatesse de l'arôme sucrée d'une infusion, de la boue et une chaise craquante dans une tente de commandement à peine plus confortable que celle des Croisés. Mais là, j'écris en étant chez moi, après un bain confortable en ayant prié pour que Hrothgar ne me voit pas dedans si il s’était réveillé : J'aurais été encore victime de tellement de remarque débile de la part des soldats les plus taquins. Je priais donc pour que ça n'arrive pas.

Les derniers jours ont été aussi joyeux qu'agités, et je me remémorais ce que Takoda avait pu me dire : "Vous êtes une femme dont il est dangereux de demander l'emplacement", ce qui n'était pas tout à fait faux que je n'étais pas un ou deux jours dans le mois à boire dans un débit de boisson perdu pour chasser les images des créatures sinistres que l'on retrouve toujours en mission. Mais débutons un bref résumé des derniers jours : L'alcool en premier lieu.

Suivre Hrothgar au repos, c'est à ses risques et périls, et nous fûmes nombreux à prendre ce risque en l'accompagnant. Astval, Braseïs, Ellïnea, Natalën, et qui d'autres dont je ne me souviens pas, alors que l'on retrouvait Hakon bientôt pour nous suivre quelques instants le temps d'en arriver au point où ma mémoire m'aura fait défaut : J'ai trop bu, beaucoup trop bu, dans un concours où j'ai eu la bêtise de le laisser tentée galvanisée par ma sœur. Il me semble même avoir vomit, est-ce que je m'en souviens ? Pas du tout, mais les camarades n'arrivent jamais à oublié quand on officier dégobille ce qu'elle à dans son intestin et sa dignité avec ça. La soirée fini dans un pavillon, après un repos au source chaude. Une fois de plus, alors que je décuvais doucement à grâce à la neige et l'habitude, je n'osais pas perdre les couches de tissus qui séparait mon corps du reste du monde. Après Orr, l'on ne peut se résoudre à ne pas avoir ses lames auprès de soit. Cela aurait été surement agréable, mais je ne pouvais me découdre le faire. Un traumatisme qui me pèsera à jamais sur les épaules.

Mais pourquoi encore parler de sentiments âpres, alors que j'étais censé vivre des instants paisibles ? Parlons plutôt du pourquoi j'ai eu quelques coups durs en plein repos. Passons donc l'épreuve des Norns pour le passage à l'âge adulte (je suis donc désormais une Norne adulte, je crois ?) et arrivons deux jours plus tard. Un pèlerinage au Divin Grenth en menant une vingtaine de personnes vers le sanctuaire sacré du Roi des Morts. Il y avait une dizaine de croyant, et le restait nous accompagnait pour vérifié que tout ce passe bien et par simple curiosité. (bien que je pense que Voshnak était là plutôt pour se moquer de moi.) Il y à deux ans, la première fois que j'y étais venue. Nous n'étions que deux : Althaïn et moi. Maintenant, j'accompagnais une vingtaine de pèlerin. C'était pour ma Foi, mais aussi pour me libéré d'un certain poids sur l'épaule, celui du doute.

Tout aurait pu bien se passé, mais après quelques soucis avec le Prieuré, racontant le passage d'un Norn. Les ombres de ce lieu étaient dérangés, et n'eurent pas vraiment envie de nous laisser invoquer le Nom de leur geôlier. Et agité par les actes d'un guerrier, aussi honorable ont-ils put être, nous avions donc l'honneur de libéré le lieu de cette sinistre folie qui rongeait le lieu : Les Veilleurs luttèrent contre les ombres dansantes, et les croyants priaient Son Nom par les antiques rites dévoués au Culte de Grenth. Ainsi, le lieu fut apaisé, et nous pûmes repartir avec le sentiment du devoir accomplit envers Sa Volonté. Et puis, certains purent se battre contre des adversaires qui les préparaient à des combats draconiques, car les ténèbres de tels ombres n'avaient que peu à enviés aux séides des dragons. Si ce n'est peut-être le nombre, et la grandeur. (Sauf peut-être pour la légende du Béhémoth des ombres, mais je n'aurais jamais eu l'occasion d'en voir un, sinon je serais surement morte.)

Et ensuite, entres le repos et le répit, il fallait retrouver les fournitures explosifs que la Légion de fer devait nous offrir. Bien entendu, il aurait été trop facile que l'on les récupères simplement, Non. Il fallait que la légion de la flamme ait mit les griffes dessus, et nous privent pour Hantedraguerre de mortiers et d'explosifs. Et je ne désirais pas que cela se passe ainsi, ce n'est pas une bande d'une vingtaine de Charr qui nous empêcherait de mettre la main sur notre précieuse cargaison en mettant en périls la vie de tant de Veilleurs. Quoi que si j'avais était seule à devoir y aller, ça aurait été le cas, mais nous étions une dizaine. Et nous avons alors pris le chemin d'Ascalon. La citadelle noire est ce qu'elle est : sombre, poussiéreuse, et imbibée de cette odeur de poudre omniprésente qui rappelle l'après bataille lorsque l'ennemi essaient d'investir en force vos tranchées.

Nous avons été guidé par un Charr de la Légion de Fer qui connaissait Voshnak, ce qui ne m'étonnait que peu au vue de l'âge de ce grand-père qui devait avoir eu des charrtons qui ont eu eux même des charrtons. En pensant maintenant que j'aurais pu rencontrer un charr qu'il aurait été le fils de ce vieux fou ! C'est dans une ruine perdue d'Ascalon que le combat aura eu lieu. Face à quelques maudits membres de la légion de la flamme endoctriné par des rêves de grandeurs au service d'un Faux-dieu. Un zêle, que je n'imaginais pas voir parmi les hommes, bien que au vu des réactions de certains défendant le blason de leurs soits-disantes "grande famille noble", ce n'était pas si éloigné. Même si j'ai connu des nobles valant par le coeur, bien des héros. Et ils furent vaincu après un âpre combat, Braseïs fut blessée et moi de même, me sacrifiant (pas mortellement, sinon je ne l'aurais pas fais je dois dire) pour empêcher une terrible explosion, et je su que l'ennemi avait été vaincu par Takoda et Hrothgar, qui purent pourfendre Gurkark Frapporage. Un terrible guerrier.

Tous ayant fait notre devoir malgré la permission et reçu quelques coups pour une bataille improvisée, nous avions pu récupérer les explosifs et il fallait acheminer les victuailles, les fourrures, les tentes, le bois. Préparer la guerre est un âpre devoir, mais vital pourn e pas céder sur le champ de bataille. Le visage fatigué et enquilosé, j'allais trouver un peu de repos au Pavillon du Loup auprès d'Hakon et ses camarades. Avant de rentrer chez moi m'éteindre dans un lit douillet.

Le conseil de guerre approche, la guerre elle même approche. Avec son lot de gloire, et d’atrocités.

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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyJeu 20 Aoû 2015 - 16:41

Rapport de la Chef de guerre Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.


"49ème jour de Scion, 1328 ApE. Au matin.

Cette fois, j'y ai pensé. La première chose qui me vint à l'esprit, ce n'était pas les cartes tactiques, les rapports et le discourt que j'allais faire pour galvanisé les guerriers et apporter l'importance du combat à venir. Il y avait beaucoup plus important, bien que je n'aurais pas eue l'occasion de beaucoup m'en servir ainsi que j'étais moi même emportée dans cette vague de propos qui me tenaient à coeur et abîmant ma gorge pour un réveil qui me lança le contrecoup tout le petit matin à savoir parler plus doucement que le ferait quelqu'un avec la gorgée tranchée. (les gargouillements incompréhensibles en moins.)

Non ! Le plus important dans une réunion tactique, plus que l’apparat, plus que la préparation, plus que les invités (quoi que Petyr était important tout de même.), c'était le BUFFET. Et j'avais pris soin d'user de mon privilège d'officier en glissant quelques anecdotes imaginaires à un intendant graisseux pour lui incité l'envie d'en faire plus pour un soldat de valeur. Je profitais alors des arômes agréables de la salle de réunion préparée. Elle n'était pas la meilleur, les autres réservée aux officiers supérieurs, mais si mon estomac pouvait être satisfait, je le serais aussi.

Et celle ci se déroula avec le brouhaha commun d'une réunion tactique chez les Veilleurs qui ne concernait pas les hauts-officiers et mêlés les troupes à leurs responsables. Voshnak, surtout, qui avait réussi à fatigué la plus part des personnes là-bas en pensant que l'on pourrait prendre toutes les pierres du fort des Veilleurs pour le reconstruire quel part d'autre. Mais je n'escomptais pas laisser ceux qui s'en foutait le plus gâcher la réunion, et j'ignorais les remarques les moins pertinentes pour aller aux points les plus précis. Petyr apporta ses informations, ce qui put soulevé un vent de défiante sur ce certain Gorlif, ses ambitions étaient démesurées, mais cela restait une habitude pour les soldats des Veilleurs, les plans défiant toutes logiques communes.

Après quelques hurlements de motivations, beaucoup grognements et d'agacements, et un départ vers l'entrainement, je pus y survivre et discuter avec ceux qui n'étaient pas parti rapidement, comme Petyr ou Takoda. Et me préparait à rejoindre l'endroit de l'entrainement choisit par Hrothgar après m'être tout de même enfilée un morceau de fromage que j'avais caché derrière quelques plats de légumes et de pain à la courgette en sachant que personne ne s'en approcherait de peur que de sinistre souvenir leur revienne. Au moins, n'était sûre que Natalën n'y toucherait pas. Et la suite fut simple, quelques précisions, quelques discutions de courtoisies, et je me revoyais penser amèrement que Takoda serait balancé dans une unité où les armes à feu étaient plus précieuse que n'importes quels épées. Alors que je l'aurais imaginé galvanisé des guerriers de lignes, cognant leurs boucliers les uns contre les autres, avant de se rués dans des mêlées sanglantes. Mais comme le disait le Maître de guerre Darm GriffeOs, après que trois escouades furent tués dans un échec cinglant sur l'assaut d'une position stigmatisée renforcée. "Tant pis !"

Mais au vu des personnes présentes, et dans la mémoire de leurs noms, avant que certains n'aient peut-être à perdre la vie dans les batailles à venir. J'aimerais inscrire ceux ci sur ce carnet.

- Faendyr Arawn, consultant auprès des Veilleurs.
- Hrothgar Tirrein, Capitaine-Croisé de l'Ordre, 11ème escouade.
- Plöok, Croisé de l'Ordre, à peine envoyé dans nos escouades.
- Yuvgard, Croisé de l'Ordre, 11ème escouade.
- Braseïs,Croisée de l'Ordre, 11ème escouade.
- Ellïnea,Croisée de l'Ordre, 11ème escouade.
- Gernochan, Chevalier de l'Ordre, 11ème escouade.
- Voshnak Brisecrâne,Croisé de l'Ordre, 9ème escouade.
- Takoda Valyena, Chevalier de l'Ordre, 13ème Compagnie Aeroportée du Pacte. (Me semble t'il.)
- Kim, Recrue de l'Ordre, 11ème escouade.
- Sayhri, Croisée de l'Ordre, 9ème escouade.
- Naïllyk Torask,Croisé de l'Ordre, 11ème escouade.
- Kal Frappelumière, Chef d'escouade d'une autre compagnie.
- Rowen Algarenthe, Officier de liaison du Prieuré de Durmand.
- Petyr Baenog, allié de l'Ordre.
- Hakon Bernulf,Croisé de l'Ordre, 11ème escouade.
- Draar,Croisé de l'Ordre, 11ème escouade.
- Siloce,Recrue de l'Ordre, 9ème escouade.
- Korvan, Recrue de l'Ordre, 11ème escouade.
- Roland,Croisé de l'Ordre, 11ème escouade.
- Natalën Dorheirmin,Croisée de l'Ordre, 9ème escouade.
- Gadriel,Recrue de l'Ordre, 9ème escouade.
- Hector Bauray,Croisé de l'Ordre, 9ème escouade.

J'espère que mon esprit embrouillé par la fatigue, quelques autres sentiments personnels, et l'agitation du moment n'aura oublié personne, le rapport militaire est fait, mais je désirais inscrire quelques notes à ce sujet. Un jour, j'aimerais me souvenir de ce qu'il s'est jadis passé en relisant les notes laissés et trainés avec moi. Pour moi, pour d'autres, pour la mémoire des miens.

Si je suis encore en vie d'ici là.

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Aenga

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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptySam 22 Aoû 2015 - 20:19

Rapport de la Chef de guerre Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.


"51ème jour de Scion, 1328 ApE. Au matin


Nous y sommes enfin. Le départ que j'avais tant attendu pour ne plus de voir supporter les missions de routines et le repos tant agaçant qui m'aura tôt ou tard menée à me prendre la tête avec les commodités de la vie citadine. Malgré le calme apparent quand je me reposais à ma demeure, il y avait cette chose qui fait que vous ne pensez malgré tout ne pas être réellement à votre place. Dormir dans un lit confortable, manger une nourriture saine et agréable, prendre un bain. Tout cela était loin de ce que je vivais d'habitude, et la semaine qui se déroula fut parsemé de quelques missions plus ou moins agitées : Il faut croire que je suis incapable de profiter d'un peu de repos, et je me remémorais des propos de Takoda : "Vous êtes quelqu'un qu'il est dangereux de chercher Lïn." C'était vrai, mais c'est surement aussi ce que je recherche.

Au Fort des Veilleurs, l'heure tournait tranquillement. Et je me retrouvais à être en retard après avoir la bêtise de poser la tête sur la dernière besace sur ma table dans mon petit bureau que je connaissais maintenant par cœur. Endormie, et réveillée une trentaine de minutes plus tard, j'ordonnais mes idées pour qu'elles aient du sens, et pour effacer celles qui me demandaient de m'engouffrer du saucisson et du fromage. L'estomac attendrait un peu, hélas. Et j'essayais de rejoindre la cours en esquivant aussi habilement que le pouvait un corps qui me répondait à peine par sa feignantise attisée par l'envie de retourner dans un lit douillet, les divers scribes et intendant ponctuant mes petites pirouettes par des jurons à peine audible.

Les caravanes étaient là, mais il manquait quelques têtes qui m'auraient réconfortés pendant le voyage, Hrothgar, Voshnak (même si il m'aurait surement emmerdée en chantant.) ou encore Petyr, que l'on retrouva à Hoelbrak, l'instant de quelques secondes avant qu'il ne décide de partir. Je sentais son regard pesant, et son désaccord devant des militaires - Au vu de notre passé, c'est donc le coeur lourd du sentiment d'avoir échoué quelque chose que l'on prit la route vers Hantedraguerre. Nous avons pris une quinzaine de minute afin que tout le monde soit prêt pour former les rangs, et je laissais Yuvgard s'installer en première ligne seul pour diriger le cortège. Ce que je ferais plus souvent désormais, si je m'attendais à ce qui arrive plus tard.

La neige, à perte de vous, nous encerclait en milliards de flocons se répandant dans les environs en un tournoiement qui se mêlée à la neige surélevée par le vent soufflant le long des plaines ou la flore s'extirpait maigrement en quelques arbustes ou rocher à peine perceptible sous le voile blanc. Sur la nuit ne rendait pas cela dangereux pour nos rétines, la lueur de la lune atteignant la neige en la laissant reflété sa lumière nous aidant à voir les alentours. Cela restait très limité à cause de la brume provoquée par le vent nous empêchant de visualisé ce qui pouvait nous attendre. Mais si nous étions gênés, au moins, les draguerres eux ne nous entendrait pas si ils étaient en position avancés : le vent soufflant brusquement couvrait notre avancée par des bourrasque bien audible et répétées.

J'aurais penser que cela aurait été suffisant, si j'avais été plus maligne, je me serais balancé moi même une gifle pour me rappeler qu'il y avait des couvregivrés dans les environs. Mais je n'eue pas besoin de le faire, ils s'en étaient occupés pour moi. Encerclés, nous ne pouvions que..

Un bruit d'explosion, prêt du campement.
*tâche d'encre sur le parchemin.*

Fin de rapport, Chef de guerre Dorheirmin."
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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyDim 23 Aoû 2015 - 17:00

Rapport de la Chef de guerre Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.


"52ème jour de Scion, 1328 ApE. Au matin.

C'est triste de voir dans quel état j'ai retrouver mes notes dans ce carnet : étalé par terre, dangereusement approché de l'encre coulant de l'un de mes flacons s'étant renversé à côté lors de l'assaut des draguerres dans l'après-midi d'hier. J'abandonne l'idée de poursuivre : Le temps me manque, et je ne peux savoir quand une nouvelle bataille éclatera. Et si ce n'est ni l'un ni l'autre, c'est la fatigue qui m'oppresse grandement ainsi tiraillée par les derniers coups que j'ai pu recevoir. Mais le pire tant tout ça, était certainement, voir clairement : le bruit, les images résiduelles des explosions qui laissaient parfois des tâches lumineuses dans la rétine sans pouvoir la chasser avant quelques heures de sommeil. Et le bourdonnement incessant de l'ouïe fragilisée par autant de bruit dévorant : les armes draguerres, les explosions des mortiers. Rien de très joyeux, sauf peut-être pour eux.

Pour résumé : Avant d'arriver, en bonne avant-garde que nous étions, nous avons subit une terrible embuscade, un fils de svanir et quelques loups couvregivrés, ce qui était déjà largement suffisament pour massacrer entièrement une escouade commune. Forte heureusement, la note aura su se débrouillé en ne perdant que Braseïs, sombrant dans l'inconscience pendant la bataille. Mais si le prix avait été maigre, le lendemain aurait été terrible, et dont nous avons tous fait les terribles frais. Dans la nuit du 51ème jour de Scion, le campement était installé, à la venue de la 15ème escouade du Capitaine Radgar. Eux installaient les tranchées et déchargeaient les caravanes, et l'on s'occupait plus ou moins du reste. Les tentes étaient rapidement installés, et au moins je pu dormir sur une surface plus agréable que l'aurait été le sol gelé à peine réchauffer par le feu de camp.

Une note sur la délicieuse nourriture de Kim, mais si Astval pouvait évité de l'influencé sur les courgettes, le ragoût était bien bon et réchauffait nos corps glacés et fatigués. La nuit fut donc plus agréable qu'elle ne l'aurait du être, en plus de l'infusion que j'avais réussi à me préparer en travaillant sur mes cartes avec le miracle que mon réchaud n'ait pas été encore cassé dans mon paquetage. Le matin se leva, et il y avait déjà pas mal de Croisés autours du feu, pour ceux qui n'avaient pas encore trouver ce qui occuperaient leurs journées en terme d'actes communs à accomplir. J'en profitais donc pour passer un peu de temps avec.

Et l'après midi arriva, sans que je me rende compte. Sauf peut-être au moment où je pu grignoter mon morceau de pain mêlé à un peu viande cuite au jugé, sans avec le courage de demander à un véritable cuisiner dans la matière n'y était pas. Et la faim était plus grande encore. Rassasiée, j'écoutais d'une oreille les plans des un et des autres à des moments irréguliers. Yuvgard mènerait quelques Croisés vers un Sanctuaire, et Astval essayerait de mettre au point un plan pour que les Ettins aient une forte envie de décimé les Fils de Svanir rallié à Gorlif Drakansson, et je ne pouvais m'arrêter de penser que cela donnerait encore une autre ampleur à ce conflit qui dégénère déjà suffisamment comme ça. Je les laissais donc à leurs devoirs, et restait avec Hakon au campement, jusqu'à ce que ça tomba finalement, bien plus tôt que je ne le pensais.

C'est bien entendu que la majeur partie de mes troupes n'étaient pas là qu'il fallait que l'ennemi envoie une force expéditionnaire à notre rencontre. Je m'imaginais que cela faisait parti des techniques communes des draguerres : Envoyer une troupe des leurs sans ordre véritable en leur laissant pensé qu'ils avaient une chance de victoire. Et avec un peu plus de chance encore, ils pourraient faire des dégâts sérieux avant de périr, ce qui n'arriva pas. Le conflit commença d'une tranchée vers une ligne de bouclier en métaux brusque empêchant les projectiles divers, des fusils aux arcs, de percés leurs défenses inébranlables. C'est au mortier que moi et Hakon avions commencés le conflit, alors qu'une décharge d'énergie déchira un draguerre avançant en martelant son bouclier avec son maillet, ça d'ailleurs, ils le faisaient tous. Et cela devenait insupportable pour nos nerfs. Le hurlement d'un Croisé de la 15ème accentuaient involontairement la douleur. Alors que tout s'arrêta à notre second tir de mortier : Nous avions fait mouche, et leur mortier explosa en emportant le servant d'arme.

L'ennemi prit de panique se dressa contre nous, et il ne resta qu'à avancé en se ruant vers l'ennemi dans une charge simple, mais suffisamment efficace pour vaincre une ligne désorganisée par la panique et les ordres d'un Sergent déstabilisé. C'est Hakon qui fut le champion de ce combat, taillant la chaire ennemi et leurs lignes dans la force de sa race. Le Sergent fut fendu en deux, dernier adversaire, sous l'acclamation des Veilleurs levant leurs armes en l'air à la fin de ce combat imprévu, alors que le sifflement dans leurs oreilles s'estompait doucement à la fin de ce supplice. Nous avions survécu à notre premier assaut sur la Représailles argentée.

Si j'ai pris un coup dans le nez, ce qui était plutôt gênant. Je ne pensais pas que la suite de la journée serait si âpre. Reposée au campement en organisant mes ordres et en déléguant des missions aux troupes. Je me sentais à ma place de commandement et restait à l'écoute de mes soldats. C'était agréable, de n'avoir rien à faire et d'offrir des missions aux volontaires : de l'entretiens à la stratégie, il ne me restait qu'à attendre qu'ils reviennent de leurs travaux. Et tout aurait été plus calme sans Natalën. Natalën... Ma soeur, une Dorheirmin, et tout comme la plus part dans la famille, régulièrement en proie aux doutes et à la colère qui la perdait en cherchant sa place en ce monde. Ce caractère rendant chaotique les membres de notre famille. Ce qui l'aura poussée à faire une connerie monumentale.

Partir vers le Nord seule, sur une route dangereuse, très dangereuse. Aux abords de positions ennemies traquant les égarés solitaires. Tout ça parce qu'elle était frustrée et désirait rejoindre l'intendance que de remettre ses idées suffisamment en ordre pour se remettre en question. C'est donc face à un Fils de Svanir qu'il fallait désormais lutté pour notre survie. Et je vous assure que ce n'était pas aussi aisé qu'à l'entrainement. Et j'ai été rapidement vaincue par la force de frappe de celui ci. Au sol, je me sentais d'une fragilité frustrante dans ma condition humaine,
Le Svanir fini par vaincre ma sœur, la laissant inerte au sol après que celle ci m'ait empêché de me faire coupée en deux. La chance, la colère, et la bénédiction de Grenth galvanisa mon coup, et j'empoignais mon glaive que j'avais réussi à planté dans la jambe du renégat. Avant de finir par lui tranché, c'était un début, mais loin d'être la fin.


Le combat prit une autre tournure en tombant sur le groupe des Sylvaris d'Astval revenant de leurs missions. Ils étaient déjà épuisés par leurs combats, et n'avaient certainement pas besoin d'être massacré encore plus par un ennemi implacable. Ce fut le cas pour Juhukz et Astval que nous dûmes traînés vers le campement malgré la fatigue qui nous tiraillait tous amèrement. Le combat s'était achevé quand la lame de Siloce avait finalement percé les côtes et atteint un poumon du Norn, au même moment où je lui laissais une balafre horrible à la gorge. Il avait reçu une dizaine d'attaque, certaines terribles, et avait quand même eu la force de mettre à terre cinq Veilleurs. Quel hargne au combat dans cette race, et une nouvelle fois, j'eue le cœur en miette. Le cœur de guerrier, celui qui nous pousse à nous surpasser, était sur le coup particulièrement frustré de mon incapacité à me battre efficacement.

Finalement, nous avons pu nous occuper de nos blessures. Alors que j'entendais Juhukz hurler dans la souffrance des plaies qu'il aura reçu. Kim me parlait, il me semble. Je n'ai pas pu retenir ce qu'il disait, ses mots se perdait dans mon esprit rendu fatigué et délirant par l'agitation. Il m'aura fallut un sieste, une infusion, et un morceau de pain au fromage pour me remettre de mes émotions, mais ce n'est pas ce que disait mon armure et mon corps malade : Les deux étaient en piteuse état.
Et je me résignais donc à attendre la nuit pour réunir les forces de frappes présentes pour partir aux côtés du Prieuré de Durmand à l'Ouest de notre position. Juste après que quelques voyageurs se soient traînés jusqu'à nous. Vraisemblablement, la guerre n'était pas parvenue à leurs oreilles, l'on ne peut pas dire que les missives des Veilleurs sur les demandes d'efforts de guerres soient très écoutés de tous. Pour ne pas dire que la plus part s'en foutent clairement.


Assumant un blessé externe aux troupes, et laissant au repos les deux inconnue après que Voshnak ait décidé que la meilleure façons de leur parler était de se fouteur d'elles. (Comme d'habitude.) Et je décidais que le mieux était de les laissés faire ce qu'elles avaient à faire au campement. Ce qui constituait à évité de mourir, et prendre les victuailles nécessaires pour rentrer en sécurité. La 9ème et la 11ème étaient sous mon commandement, Radgar et la 15ème escouade restant alors à la représailles argentée pour s'y reposer. Et nous marchions alors dans la neige, guidés par un sens de l'orientation que je comblais par celui des Norns, et la première fois que nous avons vu, ce sont d'anciennes tranchées du Prieuré. Les cadavres étaient oubliés depuis un temps, et la puanteur qui s'élevait atteint mes narines bouchées par le froid intense.

Mais ce qui était plus inquiétant encore, c'était les bruits d'explosions au loin. Nous nous hâtions de nous rués vers la provenance du fracas, bondissant au dessus de cette ancienne tranchée, sans savoir réellement quoi en faire : Il aurait fallut s'en occuper, la purgée, et rendre à la terre ce qui lui était destinée mais nous n'avions pas le temps. Et les Cimefroides attendraient pour que l'on s'occupe des actes la respectant au mieux. Mais à peine le temps de voir le campement du Prieuré de Durmand, que l'on voyait des explosions le long de ses barrières défensives dressées par leurs antiques magies s'étendre, disparaître, et se répétés. Les draguerres les assiégeaient et nous ne pouvions pas encore les rejoindre. Une explosion se fracassa juste à côté de la ligne, propulsant des Veilleurs, et nous menant au dénouement de cette soirée. La guerre.

Les draguerres grimpaient une hauteur difficilement, agitant leurs armes et s'aidant de leurs griffes. Pour nous préservés dans l'agitation, les tirs d'un mortier continuèrent de fondre sur nos troupes. S'écrasant parfois sur la montagne à l'arrière de nous, quelques pierres s'écrasant au sol projetés par les fracas des obus de ferrailles de leurs conceptions. Il ne fallut pas longtemps pour que la mêlée éclata, et ce fut un massacre dont je ne me doutais pas : Tout, pour la première fois depuis longtemps au champ de bataille, fut parfait. La ligne écrasa l'ennemi, alors que le mortier en contrebas avait été ravagé par des tirs végétaux d'Astval et Hécalia de coin.  

Je n'eue pas grand chose à faire, ni d'autres spécifiques à offrir. La seule chose la plus notable que j'aurais pu constater fut que Voshnak s'était servit d'un bouclier d'un Draguerre comme une luge et aura écrasé l'un des leurs sous l'impact. J'abrégerais ce rapport, en signifiant que nous sommes rentrés après un âpre combat mais en arrachant une victoire éclatante. Une que je n'avais pas vécue depuis longtemps, et je profitais du repos de la réprésailles argentée paisiblement avec le sentiment d'avoir accomplit mon devoir. Bien que nous sachions maintenant que dans deux jours.

Un assaut massif des draguerres aurait lieu sur notre campement.

Fin de rapport, Chef de guerre Dorheirmin."
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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyMer 26 Aoû 2015 - 3:38

Rapport de la Chef de guerre Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.


"55ème jour de Scion, 1328 ApE. Au matin.

J'avais juré devant la lumière de Kormir que j'écrirais mes mémoires des batailles en détail, comme l'on écrit des récits épiques après les avoir vécu. Dans mon cas, ce serait plutôt y avoir survécu. Mais en plus de la franchise, je dois faire face à la réalité sans me donner de fausses réalités comme l'estime juste Grenth. Je ne me sens plus le cœur à écrire ce qu'il se passe dans ma vie clairement. Cela va faire plus d'un mois que j'ai repris le front auprès des Veilleurs, et cela m'aura rapidement balancer au visage la dure réalité : C'est âpre, difficile, et véritablement énervant que le fardeau du commandement. Mais je vie avec, et cela libère aussi mon cœur de tout cette envie de déchaîné une passion dans mes propos : Les discours, ils ne me sortent pas d'un codex de commandement écrit par un officier supérieur inspiré, mais directement des entrailles de mes propres idées et sentiments projetés.

Ses derniers jours furent très actifs, et résumons les brièvement un par un. Déjà, nous avons effectués par mal des missions futiles mais primordiales pour la tenue d'un campement : Un peu de chasse, de l'entretiens, des patrouilles et tout le reste, et ça ne finissait pas toujours très bien ,mais rarement très mal. La suite aura été plus catastrophique, mais aurait pu finir vraiment très en étant aussi mal équipé en attente du renfort des autres escouades. Mais nous compensions cela par des manœuvres tactiques, de la finesse, et des combattants bien plus vétérans et puissants que ceux de nos adversaires. Les utilisés minutieusement limiterait les pertes pour des blessures, et une défaite pour une victoire arrachée.

Mais parmi les missions importants, il y eu en premier le sauvetage d'un esprit de pin des intentions détraquées des Fils de Svanir. Sans vraiment la raison si ce n'est étendre surement la corruption, un détachement de Gorlif avait été envoyé dans les forêts à l'Est envahie de loup couvegivrés. Astval avait découvert leurs opérations malsaines, et nous dûmes effectués un déploiement rapide et puissant malgré la menace de l'assaut du Kommissar Kinsbrink à venir. Nous nous sommes donc rués dans la forêt en faisant fit de la tempête que son rituel maudit pouvait provoquer. Enfin, en essayant ! J'étais pour ma part morte de froid, et je ne vous raconte pas la douleur quand la chaleur serait revenu et que mon sang aurait forcer la reprise d'une circulation normale. Mais pour l'instant, l'important étant de survivre à un ennemi omniprésent dans la forêt.

Nous avons rapidement été encerclés, et le combat fit rage, alors que je protégeais de mon mieux le jeune Kim d'une fin que personne n'aurait souhaité vivre. Je pris donc soin de le défendre, en voyant bien que les atrocités allaient au delà de ce que son moral pouvait subir, et nous étions presque tous dans ce cas là : Les ennemis étaient des horribles, et nous devions faire face. C'est ce que nous avons fait, et c'est ainsi que nous avons vaincu. Ne laissant pour nos chers ennemis qu'un échec singulier, nous ayant coûté moral et blessures. Yuvgard et Hrothgar avaient vaincu le Chaman, et l'esprit du pin avait trépassé sans que je ne sache pourquoi. Plus tard, j'apprendrais qu'il s'agissait de magie, et je constatais que cela m’impressionnait de plus en plus. Mais la récompense plus que le reste, était au delà de l'horreur, le spectacle des esprits de pins nous contemplant avec merveille pour venir les défendre. Bien que je m'étais laissé aller à la peur, je sentais de la fierté gonflé dans ma poitrine.

Ensuite, ce fut l'assaut qui advient la nuit suivante. Bien qu'éprouvés par les derniers jours, nous avons mit en place une tactique choisie après bien des reflexions auprès des tacticiens différents. Je recevais l'avis de toutes les races, créant alors un schéma complexe qui prenait en compte les différentes attributions du lieu, et surtout des habitudes raciales. Si il y avait bien quelque chose à faire, c'était trouver un moyen de désorganisé un ennemi habitué à l'ordre et à la structure, et de le retrouver impliqué dans un combat qu'il n'à pas choisit de mené de cette façons.

L'ennemi arriva donc massivement comme prévu, et je ne pourrais me souvenir de toute la bataille. Les bruits des explosions, les hurlements, les fracas des lames. Ce n'est pas une chose qui s'écrit, se raconte, mais se vie en profondeur au fur et à mesure d'un conflit déchaîné. C'est ce qui arriva quand notre plan finit par prendre ses fruits quand les norns provoquèrent le chaos escompté pour prendre l'ennemi à son propre jeu : Ils nous assiégeaient en se défendant sous des murs de boucliers inébranlable ? Ils seront donc chargés et incapacités à tenir une ligne cohérent. Tel était le secret pour les vaincre, et le combat s'acheva plus tard quand Kinsbrink lui même fut blessé et du s'enfuir.

Les résultats de la bataille furent des pertes légère, beaucoup de blessés, et notre équipement de soutiens pratiquement entièrement foutu. C'est peut-être un peu court pour parler d'une telle bataille, mais comme je l'ai écris, c'est en voyant les premiers corps de Veilleurs tués au combat que mon envie me passa de poursuivre le récit. Je sais que ce n'était qu'un début, et qu'une 60ène de Veilleurs seraient déployés, mais combien rentreraient chez eux ? Trop peu, à mon goût, même si un seul des nôtres mourraient, ce serait déjà trop peu. Mais je suis un Chef de guerre, pas une enfant, et je savais que je ne pourrais pas tous les sauvés. Comme ce soir, certains se sacrifieraient, pour la liberté des autres.

La suite fut plus paisible pour les autres, mais nous étions nous même parti chercher des ennuis après que l'ennemi se débattaient déjà avec les forces de Gorlif. C'était là une chance de soutenir le prieuré, de ce que l'on en avait vu, ils avaient beaucoup subit dans leur campement et il serait surement bon de venir les allégés du poids des mortiers ennemis. La mission fut une réussite, l'ennemi paya le prix d'une quinzaine de draguerres et de leurs mortiers contres quelques blessures de notre côté, et nous nous enfuyions avant que la mission ne passe de "mission périlleuse" à "sacrifice honorable mais un peu stupide." Et c'est dans une tempête de neige après avoir été remué par de terrible explosions de leurs obusiers que nous avons pu rentrer en vie.

Enfin, pas avant une embuscade dans les neiges de quelques survivants de la bataille du "Premier siège" qui se déchaîna le jour d'avant. Sonnés, fatigués, blessés, l'on ne voyait déjà plus grand chose à cause de la tempête de neige. Et il fallut que le meilleur d'entre nous soit écrasé par la puissance sonique d'une tourelle énorme. Hakon tomba, inconscient, et je reconnu encore en lui sa resistance incroyable d'avoir juste été envoyé dormir une bonne heure, devant une puissance qui m'aurait surement réduite en purée sanguinolante. Nous nous sommes battus à nouveau, et nous avons du survivre. Jusqu'à ce que le combat arrive à son paroxisme, et qu'après avoir été plus ou moins tabassés par les draguerres. J'arrivais à mettre la main sur le visage du Sergent, mon but était de lui serrer de toutes mes forces, mais autre chose intervient.

Je n'eus pas à comprendre ce qu'il s'est passé, je ne comprenais pas non plus avant, et maintenant toujours pas. Mais l'ennemi parut affaiblit, plus... âgé quand mon emprise lui écrasa le visage pour la maintenir. Je met cela sur le compte du froid et de la fatigue, j'avais reçue des mauvais coups dans la figure, mon esprit n'était plus très très serein. Mais est-ce la seule raison ? J'avisais de la situation, quand il fut tué par Gadriel, et voyait Siloce tel un assassin de la tempête s'extirpé du blanc pelage de la neige tourbillonante pour voir si nous allions bien.

Rentrés au campement, sous le dôme érigé par les érudits du Prieuré pour que notre campement ne s'envole pas et disparaisse dans les montages en laissant mourir l'intégralité des soldats sous la tempête déchaînée dehors Je pu profiter d'un peu plus de chaleur, mon regard fixé sur l'extérieur de ce dôme scintillant d'une magie mauve éclatante qui rendait le ballet venteux magnifique. Et j'écrivais face à Toi, Ô Seigneur Grenth, et à la lumière de Kormir, les pensées que j'avais pu recueillir de ses derniers jours, sans aller dans le détail, mais désireuse de garder une trace de ma vie en ce monde. Une légende.

Ah oui ! Hécalia est timbrée ! Aussi efficace soit t-elle, elle nous à trouver un passage dans une cavitée rocheuse passant d'un coin à l'autre du campement du Prieuré. Et c'était infesté d'araignée énormes, chitineuses, bleutées, et HORRIBLE ! J'ai horreur des araignées, avec leurs pattes, leurs yeux globuleux et infâmes, et leurs bruits de craquements et de claquements stridents dans leurs cris iréelles ! Il y en avait partout, alors pas étonnant que j'ai fais ce que je me retenais toujours de faire quand l'ennemi draconnique s'amusait à jouer sur nos nerfs avec leurs manières les plus infernales : Je me suis envie de la cavitée, les bras levés en l'air, en hurlant. Il fallait me comprendre, ELLES ETAIENT PARTOUT ! ... ET IL FALLAIT QU'ELLE EN GARDE UNE AVEC ELLE ! Je sens que mes journées vont être encore plus anxieuse, comme si j'avais besoin de ça !

Et pourtant, je suis sûre que l'on subira bien pire que ça, à l'approche de Drakkansson... Gorlif.

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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptySam 29 Aoû 2015 - 3:51

Rapport de la Chef de guerre Lïn Dorheirmin.
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"58ème jour de Scion, 1328 ApE. Au matin.

C'est une nouvelle fois sans écrire toutes les nuits que je retourne auprès de mes notes. Déjà parce que j'étais en partie loin d'ici la première nuit, et ensuite parce que j'ai trop de chose à faire que de livrer à la lumière de la vérité mes sentiments de l'instant. Peut-être que je mourrais en n'ayant pas le temps de détaillé toutes mes mémoires. Ce qui serait dommage, surtout si je trouve des raisons de glisser quelques remarques sur mes chers compagnons d'armes. Mais revenons en au présent, nous étions au campement à réfléchir quel adversaire serait le plus important à vaincre. Mais la réponse vint d'elle même sous des fortes lueurs lointaines.

Nous n'étions pas très nombreux, mais il fallait quand même partir voir ce qu'il se passait, c'était primordiale et nous ne nous soustraire pas à notre devoir : C'était dans le passage vers la Citadelle de Granite, le plus impressionnant étant que l'on voyait la lueur nous éblouir malgré l'immensité de la tempête de neige. Nous nous sommes alors rués à l'extérieur avec une compagnie improvisée de tout nos croisés présents pour faire route vers la citadelle. La neige partout, était un véritable obstacle, mais nous passions outre. Des véritables Veilleurs se fichent des difficultés.

Tout débuta par des silhouettes au loin. Des loups, à en jugé, et les déformations sur leurs formes représentait certainement du couvegivre. Si j'avais si, j'aurais demander à quelqu'un d'aller voir, car cela me donna envie de vomir profondément, et je retenais mes intestin d'ajouter au cadavre sinistre la digestion de mon dernier repas. La carcasse qui fut jadis un loup couvegivré avait été calcinée sur ses pattes, et plus tard, nous en verrons plus d'une. Voir cela était une épreuve, et je savais que ce ne serait pas la pire. Nous nous dirigions donc la citadelle, pour assister à un fabuleux combat.

J'aurais aimer en dire plus, mais alors que j'allais affronter les Fils de Svanir dans une prise en tenaille, j'eue à peine le temps de croire voir Naeric, mon ami, que je fus envoyée rejoindre le sommeil d'un coup de poing dans le casque. Et je ne pus me réveillé qu'un peu plus tard après avoir couru avec un paquet de Bigby dans mes songes (j'adore ce loup.) et j'ouvrais les yeux, imbibée par la gorgée du côté obscure, le nom d'un bière terriblement forte pour une humaine, que l'on m'avait fait boire pour me réveillé, ce qui aura valu deux tentatives. Naeric était là. Et je me sentais honteuse d'avoir été vaincu devant lui en voulant protéger son territoire. Moi j'avais été vaincue, mais il me fit réalité que je n'étais pas la seule à m'être battue ce soir là. Si j'avais échouée personnellement, j'avais vaincu grâce à ceux qui s'étaient rués à l'aide des Norns.

La suite fut compliquée, mais je n'eue pas à me battre. Dans un sens, c'était mieux. Après une nuit à la citadelle en profitant du repos de l'endroit, j'avais été torturée à l'idée que je puisse utiliser de la magie. Moi, de la magie, c'était n'importe quoi, et je me décidais au final à mettre ça de côté pour dormir convenablement. Nous partions le lendemain soir avec un plan en tête pour briser le moral et une partie des effectifs de Gorlif. Naeric n'était donc pas là que en tant qu'aide précieuse, moralement et physiquement. Mais il serait le meilleur élément d'un plan efficace : Celui jouant sur l'honneur des Norns.

Et ce qui devait arrivé, arriva. Défiant le refuge du Mantelet, c'est en revenant vers les troupes alors que j'espionnais les environs avec Astval cachés dans la neige, qu'il guidait avec lui le fils de Gorlif, "Oldric" Gorlifsson, ainsi que six Fils de Svanir. J'étudais le terrain, et me rendait compte que face à de tels adversaires, je n'aurais aucune chance de m'extirper efficacement des ombres pour agir. Finalement, je ne fis rien, alors que mes troupes luttaient contres des araignées géantes, avant qu'une rixe n'éclata avec les Fils de Svanir, s'achevant en des combats brutaux qui s'achevèrent avec la pire situation possible : Ils m'avaient soutirer Hrothgar, il n'était pas mort, mais son état physique était inquiétant. Très inquiétant. Et je voyais cela clairement comme une défaite, malgré les morts parmi les Norns adverses. Mais quelque chose me passionna plus encore, c'était le duel de Naeric contre Oldric. Les deux luttaient l'un contre l'autre, et les impressionnantes passes d'armes finirent avec le massacre du visage d'Oldric par un coup brutal. J'enviais clairement cette force, mais au delà de la jalousie, je ressentais une pointe de fierté envers mon ami grandir. J'avais retrouver Naeric, après avoir revu Petyr, après avoir vaguement pu reparler à Araghast. Et je le guidais le lendemain même au combat.

Nous sommes rentrés au campement, et ce fut aussi désagréable que d'habitude d'y dormir : Des tirs des draguerres et les retours des nôtres dans les tranchées. La guerre, à une ampleur aussi maigre que la notre, me paraissait éternelle et inquiétante. Finalement, je trouvais le repos en m'instant dans un hamac improvisé par une recrue de la 15ème escouade à qui j'avais trouver le moyen de faire quelques basses besognes sans passer pour un officier profiteur à ce point là. Le regard fixé vers le dôme de protection élevé par le Prieuré de Durmand, je fixais le vent de cette tempête irréelle qui dansait contre la magie qui nous avait empêché de perdre notre campement en une nuit. J'en étais reconnaissante, bien qu'inquiète. Toujours anxieuse quand il s'agit de magie. Mais le spectacle que cela offrait m’hypnotisait, et je considérais cela comme un repos bien mérité.

Avant la nuit horrible que j'ai pu passer sans avoir pu fermer l’œil de la nuit, nous avions déchaînés suffisamment les draguerres pour qu'ils harcèlent notre campement pendant trois heures de leurs présences inquiétantes et gênantes, et pendant une heure nous étions restés dans la tranchée pour vérifier qu'ils ne se préparaient pas juste à revenir plus nombreux. Ils étaient dans une colère noire. Ou plutôt, le Kommissar Kinsbrik l'était, et jouait de sa rage pour augmenter la peur que ses troupes ressentait. Je le comprenais, d'un côté : Il venait de perdre l'avant-poste de Taupek à cause d'une escouade de quatre Veilleurs qui eurent réussi à s'infiltrer, et je me sentais fière d'en avoir fait parti. Notre opération débuta aux abords du campement, Astval dirigeait ses troupes auprès du Prieuré pour l'inspection d'un tombeau, et sans lui dire, je réalisais que c'était aussi une bonne diversion pour les espions draguerres. Et plus cela les intimeraient à penser que nous étions occuper à autre chose. Plus notre opération serait facilitée.

Escaladant un mur de plaque, nous nous sommes aisément retrouvés derrière, et tout débuta quand Siloce fit explosé un tonneau de poudre pour attirer l'attention du campement et les faire se déchaînés pour savoir ce qu'il se serait passé. Une stratégie très audacieuse, et les Soupirs nous auraient surement rit au nez. Mais tant pis, nous sommes des Veilleurs, et nous nous chargions de libérés les prisonniers. Les choses eurent une terrible persécution : Tout l'Est de Taupek était en flamme, après que notre future Tacticienne Harvek avait provoquer une détonation terrible que je mettais sur le coup de ses talents magiques (j'apprendrais plus tard que c'était juste un coup de chance, et une foreuse draguerre qui aura explosée en remontant) alors qu'elle devait juste reboucher le trou de passage de Taupek à Terre noire, l'on se retrouvait avec la moitié du campement en feu.

Et tout basculait, malgré une opération d'une heure et demi à agir dans l'ombre, nous étions maintenant à la lumière de tous alors que des insurgés draguerres tuaient leurs propres frères, et que les prisonniers luttèrent pour leurs survies. A la fin des comptes sur la bataille, il y eu :

- 22 Prisonniers libérés, 5 s'enfuirent pendant la bataille, disparaissant, et 6 survécurent seulement.
- 18 Draguerres insurgés, 1 seul combattant survécu, et 6 technicien survécurent.

Et nous avions fini par essayer de fuir, en rammenant le plus de survivant possible. Tout le monde firent le mieux possible, mais la situation était trop chaotique pour protéger tout le monde, et les morts dans tout les camps s'accumulaient brutalement. Et l'espoir revient en même temps qu'une porte s'ouvrit brutalement. L'explosion de la foreuse avait été telle qu'elle se répercuta dans toute la vallée, et au lieu de rester au campement, tout le reste de la troupe d'Astval décidèrent de charger avec Naeric en plein dans Taupek. Le carnage fut des plus sanglants. Nous qui étions là pour un officier Draguerre à assassiné, nous rentrions en ayant triomphés de l'ennemi décapité avec soin par Siloce pendant la bataille.

Je ressentais une étrange sensation dans la poitrine. C'était... de la chaleur reconfortante d'être en vie ,et d'avoir accomplit quelque chose de plus pour les autres, pour mes troupes. Et même les 4 heures dans la tranchée n'avait pas totalement détruit cette motivation. Et la bière naine rapporté de la tombe qui gardait étrangement une saveur formidable m'aidait à préserver mon courage. Hrothgar, Petyr, Naeric... Voshnak, Althaïn, et tout les autres, tout mes amis que j'ai pu préserver tout ce temps, et même ceux qui, comme Blanche, Mazzih ou Talnir, se reposaient maintenant paisiblement dans les brumes, êtes vous fier de moi ? Ai-je changer comme il le fallait pour gagner mes batailles non pas comme une autre idiote, mais comme celle que vous aviez vu à l'époque en moi ?

Mais malgré toute ses pensées, la bataille n'est pas finie, et la route est dégagée maintenant vers Gorlif Drakansson.

Fin de rapport, Chef de guerre Dorheirmin."
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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyMar 1 Sep 2015 - 9:37

Rapport de la Chef de guerre Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.


"61ème jour de Scion, 1328 ApE. Au matin.

Ce rapport, une nouvelle fois, sera plus court. Pourquoi, cette fois çi ? Parce que je découvre la guerre d'une manière bien différente des autres fois. J'ai toujours été un soldat qui levait son glaive et menait la charge, et cela me convenait. J'appréciais oublier ma condition humaine pour devenir une entité "différente" - Celle qui va de l'avant, et charge en compagnie de guerriers galvanisés dans l'idée d'affronter un ennemi puissant et désastreux. Et au final, qu'est-il advenu ? Depuis la dernière mission à Taupek, les jours sont passés. Et je n'ai fais qu'observer des cartes, écoutés des discutions, et préparer des plans en fonction. C'est nécessaire, mais est-ce vraiment ce dont j'ai envie ?

Le jour suivant de Taupek, je le passais en réfléchissant alors que les troupes étaient partie pour une patrouille. Tout était si commun, les rapports m'advenait de quelques conflits, l'on me demandait ce que je préparais désormais, et tout convergait vers le même point : Le refuge du Mantelet, bastion du milles fois maudit Gorlif Drakansson dont la puissance provenait du Dragon Jormag. Un Norn, dont le corps était couvert de Couvegivre, représentant l'abomination pour ce peuple si libre au commun, si fier. Et certains en arrivaient à être dévorés par un vice si profond qu'ils devenaient eux même leurs propres ennemis. Certains en savoureraient l'ironie, mais je pensais pour ma part âmerement que l'humanité n'aura jamais attendu de Dragon pour qu'elle soit d'elle même sont fléau.

Ici, il n'était qu'une question de guerre. Périr, ou faire périr. Et je fermais les yeux sur les raisons pour lesquels nous devions nous battre pour me concentrer sur la manière de nous battre face à des ennemis si besoin. D'un côté, il restait les Draguerres du Kommissar Kinsbrik qui étaient désormaient confinés dans les lieux de Terre noire, et la voie était libre pour le Refuge du Mantelet. L'un ou l'autre, devait être vaincu, et les plus effroyable qui méritaient que le plein pouvoir de nos troupes étaient clairement l'ennemi suprême, et qui voudrait évité d'affronter les Dragons pour affronter des simples hommes-taupes dont la volonté aidait la victoire des destructeurs, mais au final ils n'étaient que des anciens esclaves envieux de prouver leurs désirs de vivre en ce monde. C'était le genre de guerre qui me fatiguait, et j'avais vu suffisament d'horreur sur le visage de Centaure ayant perdu tout espoir pour le voir sur d'autres espèces.

La bataille du Refuge du Mantelet se déroula pour moi sous un autre visage. Je me sentais oubliée à l'arrière, âmerement, j'aurais pu choisir de me mettre dans les premières lignes. Mais les dernières batailles avaient vu une Lïn Dorheirmin pitoyable : Celle qui se fait brisé au front, celle qui rampe au sol dans la douleur, j'avais appris une nouvelle façons de faire à Taupek. Une façons de faire plus sinistre, plus froide. Je n'avais pas affronté l'ennemi là-bas. Je l'avais assassiner. Les troupes se ruaient sur l'ennemi, organisant dans la peur les coups hors des stratégies préposés en frappant sur les remparts qui avaient été rendu innébranlable face aux assauts des draguerres.

Et pourtant, ils auront pu affronter et vaincre l'ennemi. J'avisais les manières de Roland, et son désirs de charger en avant en braillant aux préceptes de Balthazar, ammenant à perdre notre atout dès le départ en le laissant se rué en première ligne. Quel idée de mettre en avant-front une arme servant d'artillerie ? Mais à vrai dire, je ne savais pas comment juger ce début de fiasco. J'étais loin de la bataille, les mains jointes dans le dos, deux Croisés servant de gardes du corps du commandement. Notre installation étant sur une bordure de montagne couverte par quelques tissus de jutes blanchit par la neige s'accumulant dessus. Et au lieu de me battre, j'observais. J'avisais. Et je me maudissais de ne pas aussi me battre contre l'ennemi.

Le champ de bataille était vide quand je marchais dedans, les cadavres de Fils de Svanir se mêlaient à des morceaux d'armes, d'armures, de tissus. Même une jambe oubliée, c'était celle d'un charr qui avait servit au nom de l'ordre, et il devait agoniser dans les tentes médicales de campement en essayant de passer de l'horrible douleur au repos de celui qui rentrerait chez lui. Vaincu, mais aussi vainqueur. Où était-je pour le protéger, lui et tout les autres ? Sur mon faux-trône de la commandante. Le Chef de guerre que Hrothgar craignait de me voir devenir : Un officier froid, observant de loin la guerre, et de près les regards effrayés de ses hommes. Et cela me fit peur à moi même, que deviendrais-je sur un jour, je devais devenir Maître de guerre ? Si un jour, je le mérite, et si jusqu'à ce jour. Je survis.

Le lendemain fut âpre. Tant de compagnons dont j'avais besoin auprès de moi, et j'observais le feu d'une bougie sur la table de ma tente personnelle en étant tourmentée par les questions. Pourquoi Yuvgard était-il parti ? Etait-ce à cause de moi ? Pas de nouvelles des autres guerriers. Hakon, Korvan. Ysline, que deviens-tu, loin de ceux que tu étais venu retrouver ? Naeric. As-tu été vaincu lors de ta mission, es-tu vivant ? Hector, vas-tu survivre de tes atroces blessures ? Et toi Hrothgar. Finalement, pense-tu qu'il n'y à pas d'espoir, ou que ton destin est ailleurs qu'à mes côtés ? Je pensais vaguement à mes compagnons présent, mais ils n'étaient pas ceux qui avaient survécu à toutes ses guerres que nous avons traversés. Il ne restait que Voshnak, et je me demandais si avec l'âge, il aurait encore la volonté de m'empêcher de m'éffondrer.

La guerre apporte la peur, la tension, le doute, et les changements dans sa mentalité. L'on se remémore éternellement les horreurs, le visage traversé par les stries de haines de créatures infâmes et sans âme. La douleur de ceux qui pensent d'eux même, et savent qu'ils sont sur le point de mourir. Et la tristesse dans nos pairs qui expirent, en sachant qu'ils ne veilleraient plus sur nous. J'étais au prise du doute, certes. Mais un officier ne peut se permettre de baisser les bras. Je me rependrais, je retournerais sur la première ligne, au lieu d'aviser la guerre de loin. Je retournerais me battre en mission, explorer les grottes profondes et perdues couverts de mystères antiques. Je ne fuerais plus la guerre pour l'ouvrage du commandement. Tant que je serais Lïn Dorheirmin.

Je me battrais, pour la liberté des autres.

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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyMer 2 Sep 2015 - 12:29

Rapport de la Chef de guerre Lïn Dorheirmin.
Pour l'Intendance du Fort des Veilleurs.


"62ème jour de Scion, 1328 ApE. Au matin.

Il est des jours que l'on ne pas passer quand l'on écrit ses mémoires. Des jours qui ne sont pas que quelques vagues de sentiments ou bien uniquement raconter ce que l'on à vu de loin, très loin de son regard. Si le refuge du mantelet m'avait laissé le goût âmer de le voir de loin, comme dit dans mes dernières notes, je me ruais à l'idée de mené le combat pour protéger les miens en direction de la citadelle de granite. Je ne pourrais dire si cela était une véritable bonne idée, ou une catastrophe. Car si ma volonté avait été de limité le conflit à une escarmouche, je ne pensais pas que cela déclenchera l'une des plus terribles batailles qui fut surnommée par les survivants, "le désatre de la porte de Granite" qui mena à la mort de nombreuses personnes, et au massacre total d'une division de draguerres envoyés à la mort par leur officier. Kinsbrik avait peut-être finalement réussi à pété les plombs, où le zélé du Major qui mena la charge était si puissant que cela provoqua un massacre.

Tout débuta au campement de la représailles argentée qui n'était plus qu'un amas de caravanes et de soldats portant des grands sacs et des tentes enroulés. La seule chose qui n'avait pas bougé, c'était la tranchée, mais les bois se support avaient été soutirés pour que le lieu reprenne sont droit plus tard, et que celle ci finisse par être rebouchée par le temps qui passe. Les Norns préféreraient que les échos d'une bataille soit une légende qui se transmet par les mots, pas par les traces infligées à la terre. Les montagnes avait suffisamment souffert des guerres, et les draguerres eux, se fichaient pas mal de la manière de tout faire exploser, seul le résultat comptant.

Le plan pour faire passer sans aucuns risques inutiles nos caravanes était simple, mais au final, personne ne pouvait doutés que les tournures prendrait un aspect si dramatique. "Diviser pour mieux régner", alors que l'on s'efforçait d'attirer l'ennemi vers une fausse-attaque provoqués par une lourde détonation qui devait les laissés interloqués quand à la provenance d'ennemis dans les parages. C'est là que les choses tournèrent au désastre, car ce fut dix fois plus efficace que cela n'aura du l'être : C'est toute la division d'une centaine de draguerre qui se rua sur le lieu, galvanisé par le Major surnommé "La ruée des cadavres" suite à la bataille, alors qu'ils hurlaient à celui qui aura pu faire ça. Nous, nous suivions dans les autres la deuxième partie du plan.

Un piège banal, mais efficace pour des troupes motivés par l'agitation et l'ordre provoqué par les braillements d'officiers zêlés. Le Sergent Sanisbriks, un honnorable draguerre qui luttait pour sa cause, mena sans le vouloir une vingtaine de siens dans un piège mortel. Une moitié de ses adversaires furent happés par le piège, et le reste fut décimés quand des Veilleurs s'extirpaient des ombres de toutes les directions en fondant dessus. Je luttais, enfin, en face de l'ennemi aux côtés de mes camarades. C'était plaisant, et me battre à nouveau avec Takoda me laissa une pointe de nostalgie : Je n'étais qu'une piètre novice la première fois que j'ai pu le voir, et trois ans plus tard, les choses avaient tellement changés. Mais comme le dit mon credo : Le temps passe, les gens changent, la guerre reste. Et je me souviens encore de la scie s'écrasant sur mes deux épées, sans sont sinistre tournoiement qui m'aurait découpée en deux, mais bloquée par les lames renforcés de magie. Je dois avouée que je n'étais pas certaine de pouvoir le faire. Mais protéger un de mes camarades s'avérait plus important que le reste.

Le combat s'acheva à l'explosion d'un Sanisbrik gravement blessé, qui n'aura pas eu l'effet escompté que de tâché les tenues de ses adversaires. J'admirais intérieument ce geste même vain, et la mentalité du "Je partirais en vous emportant" était honnorable pour un soldat. Et je décidais que celui ci graverait alors un nom parmi les draguerres résistant à la force des Veilleurs après leur soulèvement par le Kommissar Kinsbrik. Mais rapidement, je fus rammenée à la réalitée par Hécalia. Celle ci me m'annonça, et me laissant dans une stupeur qui m'aurait rendu stupide si je n'avais pas un masque du culte de Grenth sur le visage. L'ennemi attaquait en masse la citadelle de granite, et le goût de la victoire dans cette embuscade me parut d'un coup bien plus âmer. Il fallait agir, ou abandonner tout ceux qui ne pourront pas se défendre.

Quand nous sommes arrivés, les draguerres chargeaient déjà, et que l'on entendait les échos des explosions, des métaux entrechoqués, du bois craquant sous les tirs et les bottes, les hurlements de batailles mêlés aux braillements de douleurs qui s'étouffaient parfois rapidement, dans un craquement audible étrangement plus que le reste, et me laissant comme d'habitude l'estomac tambouriné dans mon ventre comme si il me demandait de régurgité des blessures que je n'avais pas. Je saurais plus tard que Cilacia et Ysline avaient prévues une formidable défense remplie de divers piegés menés par Ellïnea et Gadriel. Les troupes des Veilleurs avaient fait preuve d'une tactique rare pour ceux habitués à charger dans le tas, ce qui les menères à une victoire arrachée à des légions d'ennemis, mais je suis certaine aussi que l'ennemi était aussi responsable de sa défaite.

Avant que le Major "La ruée des cadavres" ne put ordonner ses tactiques basés sur etouffé l'ennemi en lui projetant des flots incessants d'ennemis qui provoquèrent de désatreux dégat sur la première ligne de nos propres troupes, il n'aura pas eu le temps de poursuivre l'idée de galvanisé les siens et les projets qu'il avait pu avoir. "Un tir à la Astval", c'est ce que je pensais quand la flèche barbelée prévue pour ne pas pouvoir être arraché sans dévasté le corps où celle ci était logée, s'écrasait dans le crâne du draguerre chantant, et provoqua un désastre dans le commandement de l'assaut. Qui s'accentua quand nous fondions avec le même groupe, sur les officiers en arrière des lignes ennemis. Les draguerres avaient perdu leurs symboles de motivations, la plus part de leurs troupes, leurs ordres, et rentrèrent rapidement en débacle après que le dernier carré se soldat par la dispersion de la plus part des survivants qui s'écrasèrent sur la première ligne perdue des Veilleurs faites à partir de caravane. Toutes piégées.

J'étais lessivée, épuisée, bien que l'effet des gants d'Hécalia me permettait de tenir le coup, mon corps n'en était pas moins abimé par les efforts physiques, mais surtout ceux mentaux : La vision du combat était tout bonnement effroyable, et j'eue envie de joindre les vomissements de ceux qui se rendaient compte que l'adrenaline ne les protégeraient pas éternellement, mais la douleur de mon estomac me tirailla aussi le coeur, ma poitrine enflammée par l'horreur en face de moi : Des cractères fumants, des armes et armures éparpillés, et la chaire des cadavres tranchés, explosés, et réduites parfois à l'état d'une bouillie sanguinolante. Grenth, ô que Ton Nom les guides vers les brumes. Nous étions tous vivants, loin de l'influance des dragons, et pourtant tant étaient morts pour des opinions divergeantes, que cela me renda malade.

Nous étions désormais à la citadelle, et j'entendais la nuit durant les hurlements fantomatiques des blessés qui résonnaient dans les airs, et cela me glaca le sang, même si Orr avait gravé en moi quelque chose de sinistre qui m'aidait à ne pas faiblir même dans une situation si difficile : Nous étions blessés, réduits en nombres, démoralisés, affamés, épuisés, et nos matériaux de guerres usés pour survivre à l'invasion ennemie. Notre déploiement était dans un état de guerre totale, et même après une douzaine de jours ici, je m'étonnais encore de la violence des batailles que l'on subissait.

Et c'était loin d'être fini.

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MessageSujet: Re: Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin   Carnet de Veilleur : Rapports personnels de Lïn Dorheirmin EmptyVen 4 Sep 2015 - 13:19

Rapport de la Chef de guerre Lïn Dorheirmin.
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"64ème jour de Scion, 1328 ApE. Au matin.

Nous sommes à l'aube de la dernière bataille, et c'est autant par miracle que par douleur que j'arrive à écrire ce rapport. C'est l'une des tâches les plus difficile qui m'ait été donné d'accomplir mais les médicaments de Plöok me permettent de tenir. Uniquement de tenir, car je n'ai pu dormir de la nuit, et le contrecoup serait surement terrible. Mais il m'en fallait payer le prix de l'inattention et de la fureur de mon adversaire. Mon bras gauche est comme un poids mort enroulé dans une écharpe, et traité des heures durant. La nuit m'avait apparut comme une longue épreuve, les yeux clos, à devoir compter les instants entres chaque passages du baume sur la chaire déchictée, et d'autres objets qui m'aurait fait tourner de l'oeil si j'avais eu la bétise de l'ouvrir.

Les dernières jours auront été plus ou moins difficile, mais ce n'était plus des batailles rangées depuis le désastre de la Porte de Granite. La "ruée des cadavres" avait littéralement calmer les ardeurs des deux camps, et personne ne voulait revoir subir à nouveau ce champ de mort. Et encore moins en faire partie. Kinsbrik devrait être fou de rage en préparant l'on ne sait quoi dans son bastion à Terre noire. Pour un Kommissar qui avait tenu le combat en déchainant autant ses forces, il était néanmoins admirable de subir sa force de caractère et les légions de combattants qui furent prêtes à périr en son nom. Comme si il avait été le Parangon d'un deité qui n'avait d'autre sens que celle de la liberté.

La première mission concerna ce "Grank" du Prieuré de Durmand. Le Charr était envieux que les "petits Veilleurs" l'accompagne à nouveau dans ses recherches, et les dernières fois les troupes purent rapporter des objets militairements utiles. Curieuse, et envieuse de mettre la main sur de tels objets, je décidais d'accompagner l'escouade qui irait à leurs côtés cette fois. La dernière fois qu'ils étaient parti, nous étions en train d'infiltré Taupek avant que la situation ne dégénère là-bas. Mais là, j'admet que c'était la crainte de rester encore devant des cartes tactiques toute la nuit qui m'avait pousser à y aller. Et ce fut une mauvaise idée, aussi.

Le voyage, premièrement, fut vraiment long. La marche dans la neige qui tombait tranquillement en s'aidant de la nuit pour renforcer le froid glaçant qui nous tiraillait à même la peau quand celle ci avait le malheurs de ne pas être enroulés de tissus ou de la fourrure. Intérieurement, je me foutais à Cilacia dont les débordements avait forcée à mettre la tenue régimentaire. Mais qui à bien pu s'amuser à habillé les Croisés de l'Ordre des Veilleurs presque pire que les courtisanes du Promontoire Divin ? Maudits stylistes à la libido détraqués. Mais j'avais d'autres choses à pensés que les courbes apparentes des troupiers dénudés. Nous étions arrivés, aux abords de la faille de la tribulation.

Il fallut longtemps avant que les troupes n'aient enfin trouver un accord pour pouvoir passer. Bien trop longtemps, une faute, et cela fit monter petit à petit la tension. Encore une fois, je serais brève, et les draguerres d'avant-garde furent décimés après quelques actions, s'achevant quand je pu décocher une flèche dans la gorge dans le fessier du dernier draguerre. Surement un coup du vent de Kaarob. Mais après une infiltration longue et laborieuse, nous sommes arrivés devant la tombe des nains. Et ce fut le tour aux esprits de faire parler d'eux, et cela m'ennuya clairement, très clairement. Les énigmes ce n'est pas vraiment ma tasse de thé.

Mais j'en garde deux choses troublantes. Non pas mon conflit avec Kaarob, qui désormais me paraissait comme une futilité que le sang-froid n'aura su conserver en tant que "débordement d'émotion à retenir." Pour la première fois dans ma vie, je vus l'allure qui ressemblait à des Nains. C'était troublant, perturbant, et j'essayais de ne pas me laisser aller à une contemplation qui m'aurait valu autant de danger que de ridicule. Je n'ai pas atteins un troisième de siècle en me laissant aller, et chaque détails pouvaient être dangereux. Surtout parce qu'ils nous chargeaient, envieux de défendre ce lieu des envahisseurs, tels des vestiges de magies portant l'image des Nains. C'était triste au fond, le peuple avait disparut, et le moyen de voir leurs allures, ce n'était que des restes de magies.

Et la deuxième chose était l'armure noire, sinistre, qui avait été découverte comme le trésors de ce lieu. En plus d'être un amas de plaques sombres et inquiétantes, ce n'était pas que son visuel qui me mettait mal à l'aise. C'était aussi l'aura de mystère pouvant s'en dégager : Une armure aux autours monstrueux perdue dans une tombe des Nains aux confins des Cimefroides. Il ne faudrait pas plus pour se dire que la chose est dangereuse, et en voyant Astval se ruant pour la mettre, je me demandais finalement si lui aussi n'était pas stupide au fond. Qui irait bondir sur un objet potentiellement damné pour l'enfiler au milieu d'une antique tombe ? Quelqu'un envieux de mourir, et ce n'était pas mon cas. Je préférais donc partir, avec toute la colère au ventre à cause des derniers événements. Mais aussi la déception : Ce n'était pas une armure qui changerait le cours de la bataille, et il n'y avait rien qui nous aiderait à lutter contre Kinsbrik là dedans.

La nuit fut longue, et je n'en parlerais pas spécialement. Les coups durs s'enchainait, et je sentais mon propre moral tomber de plus en plus bas au fur et à mesure que les tournures me balançait des mauvaises nouvelles. Un officier qui n'arrivait plus à préserver ses troupes, et encore moins ses amis à ses côtés. Natalën fut la première à partir. Hrothgar disparut, Anadriel apparaissant comme le vent qui souffle un instant, et s'en va aussi tôt. Et tout les autres. Certains apparaissaient, et d'autres ne reviendraient jamais. Sans qu'il n'y avait besoin de musique, je sentais comme le son des cordes frottées par l'arc d'un instant sinistre. A la guerre, sur le front, la noirceur envahit rapidement votre coeur. Et ce ne sont pas les corps sans vie, le sang et la douleur, qui vous arrachent une fois la nuit tombée, à toute la frayeur qui nous dévorent intérieurement.

La nuit suivante fut toute aussi âpre, et j'appris une nouvelle fois à mes dépends que l'on ne triomphe pas sans sacrifice. Notre rôle était simple : Nous formions l'escouade des ombres. Celle qui disparait, et ne réapparait pas avant que ses actes aient une importance au champ de bataille. C'est l'escouade des ombres qui avait renversé le cour de la bataille de la Chute de Gorlif. Et pourrais-je aussi provoquer quelque chose dans le bastion même de Kinsbrik ? La réponse fut que oui. Nous pouvions agir, malgré la douleur, malgré les compagnons blessés, malgré le repos qu'il nous manquait. Car tenir est la chose que nous faisons le mieux, en tant que Veilleur, c'est là notre creddo. Nous tenons, nous luttons, et nous mourrons debout.

Après un voyage le long des tunnels, escortés par un insurgés parmi les esclaves, et dans les ombres. Nous finîmes pas arrivés là où les prisonniers se seraient levés contre les Draguerres. Une chance, pendant que le gros des troupes de Kinsbrik pourchassaient un faux-nain en pensant au retour de ceux ci. Nous étions sur le point de libérer les prisonniers et saboter les tourelles. Ce qui fut accomplit, et le Fer de lance ne fut pas moins qu'un Kodan, trois norns, ralliés autours d'un imposant meneur qui dressa les siens contres l'oppression de bourreaux avides de provoquer peur et effrois. Notre mission avait été brusquement simplifiée : Naeric Thurs Ber était là.

Le Major Saniskavkin débarqua comme les plus dangereux des draguerres apprécient le faire : De sous la terre. Alors que plusieurs tunneliers sortaient du sol, déversant comme des gorges d'aciers sombres et rauques, des nuées de Ratnik hurlant à remettre l'ordre dans cette section du bastion de Kinsbrik. Voyant bien la foreuse tournoyante sur son bras, j'hurlais à Naeric qu'il serait mon adversaire. C'était risqué, et surement stupide, mais je re-visualisais le Fils de Svanir qui fut traversé par la foreuse du tunnelier de Kinsbrik. Ce n'était pas la même taille, mais Naeric aurait moins de chance au vue de sa taille, de sa carrure, d'esquivé un tel objet tournoyant et terrible. Il était un Norn, Champion dans les Légendes des Cimefroides, mais mettre à l'abris les siens des blessures était aussi mon rôle. Mais je ne pus me mettre à l'abris de ma blessure.

Après un combat acharné, j'usais de ce sinistre talent pour accomplir mon oeuvre : Tuer mon adversaire. Mais pas comme j'aurais apprécier le faire, ma main était contre son crâne, alors que petit à petit. Je sentais à même ce qui le préservait en vie, son entité, se déverser le long de mon bras tremblant. C'était une sensation désagréable, mauvaise, mais réelle. Et j'ôse l'écrire enfin sur mes notes, après plusieurs jours depuis le premier voyage vers Taupek, loin avant la chute de Gorlif. J'usais certainement de magie, mais pas celle éclatante des brides de feu ou de glaces tourbillonantes des élémentalistes, ou encore les illusions scintillantes des envouteurs. C'était une magie sinistre, pleine de noirceur. Et se serrait en mon sein, la plus part de mes organes quand inconsciament dans l'adrenaline du combat, mon esprit avait exigé que je répare les tords de mes blessures aux dépends d'un autre.

Mais j'en perdi l'usage de mon bras quand la foreuse me l'écrasant, en déchitant une partie de la chaire de mon avant-bras. Je hurlais de douleur, la bénédiction de Grenth ne pouvant pas m'épargner de l'intense souffrance qui se déversait dans tout mon corps, et l'absortion vitale n'aura su m'apaisée alors que le sang ruisselait, puis simplement gouttait, le long de mon bras décharné. C'était une victoire, même si nombreux étaient morts, les prisonniers avaient pu s'échapper. Astval avait saboter une partie des défenses, et nous avons pu fuir avant d'être écrasés par les forces bien trop nombreuse pour nous. Une victoire, et cette fois. C'était à mon tour d'être mise à l'infirmerie pour une blessure grave.

C'était surement idiot, mais j'aurais prolonger ma convalescence en acceptant une idée folle. Deux semaines, le bras en écharpe, et j'étais d'un coup heureuse que ce n'était pas mon bras droit. Déjà car je n'aurais jamais pu écrire cette note autrement, et parce que j'aurais du être assistée tout ce temps pour les tâches quotidiennes. Après la nuit de souffrance dues aux soins, j'attendais que l'on me prépare cette prothèse, dans l'oeuvre de la technologie de tout les Asuras et du Prieuré de Durmand. Celle qui ferait bouger un bras qui aurait du attendre encore pour le faire. Je savais quel en serait le prix, et la douleur. Mais nous étions à la fin de cette guerre.

Et jamais plus je ne laisserais mes compagnons se battre sans moi.

Fin de rapport, Chef de guerre Dorheirmin."
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