Des précisions très importantes :

Pensé sur le même modèle que l'Académie Ambrosius Stern, le Cercle a pour but d'offrir une toile de fond à un certain type de jeu. Aucun événement n'est au programme, et les rassemblements potentiels ne seront pas prévus autrement qu'entre les membres eux-mêmes. Aucun personnage membre de ce club n'aura d'obligation autre que celles données par le RP lui-même.


Des précisions importantes :

. Ce n'est pas une guilde. N'importe qui peut estimer être membre du club ou du personnel de maison en tenant compte des faits suivants :

Les membres du Cercle doivent avoir une réputation irréprochable. Tout scandale passé aura entraîné l'exclusion du membre pris en faute, et tout scandale futur entraînera également son exclusion.

Seuls les hommes sont autorisés à faire partie du Cercle. Les membres d'autres races, quel que soit leur sexe, ne sont pas admis.

Les femmes ne sont pas admises dans l'enceinte du club, à l'exception d'un petit salon où elles peuvent éventuellement patienter si elles rendent visite à une de leurs connaissances.
Il est également possible à un membre d'ouvrir ce salon à ses invités pour une soirée, mais le reste de la maison est interdit d'accès aux gens qui ne sont pas membres du club.

Ce sont les manières et les qualités humaines plus que la noblesse de sang qui décident de l'entrée d'un nouveau membre dans le club. Un noble au langage ordurier fréquentant les bordels avec un enthousiasme débordant n'aura pas sa place dans le Cercle, tandis qu'un professeur aux manières aimables et aux moeurs douces sera accepté par tous les présents comme une personne de qualité.

Il faut avoir été parrainé pour pouvoir postuler à l'admission. Le club est tout de même rempli de PnJ, et tout candidat pourra estimer avoir été parrainé par une connaissance qui n'est pas un joueur.

. Le club existe depuis longtemps. Contrairement à l'Académie, il n'a pas été fermé au cours des dix années passées. C'est en 1316 qu'il a été permis à des hommes n'ayant pas étudié à l'Académie de l'intégrer. Son nom s'est alors raccourci : du Cercle des anciens élèves de l'Académie Ambrosius Stern, il est devenu "le Cercle".

. Le Cercle possède une maison au Promontoire Divin. Là sont logés les membres qui dorment sur place, et reçus ceux qui n'y passent qu'une partie de leur journée.  Le lieu sera matérialisé par la villa du Ministre Wi qui offre un salon au décor parfaitement adapté. Si une guilde vient à se trouver en RP en même temps, il sera possible de déménager.


Des détails pour ceux qui en ont besoin :


Tenue correcte exigée.
Les jeunes gens admis ont au moins terminé leurs études.
Le club compte une trentaine de membres.
Les jeux d'argent sont monnaie courante.
Les membres du club possèdent une chevalière identique estampillée du symbole de l'établissement : un petit cercle.
Il est arrivé que des différends poussés se règlent par des duels.
La majorité des membres du cercles est constituée d'intellectuels.
Il est possible de loger sur place.
Les biens du Cercle sont financés par les dons de ses membres. La somme d'argent donnée, ainsi que les noms des donateurs, sont inconnus du public.
Les domestiques sont d'une fidélité et d'une discrétion à toute épreuve.
Les horaires des services sont stricts.
Il est interdit de fumer à l'intérieur, excepté au fumoir.
Ce qui se dit dans l'enceinte du club - particulièrement les cancans échangés - reste dans le Cercle.
La plupart des hommes mariés qui le fréquentent le font dans l'optique de fuir leur femme. Ils se livrent alors aux activités paisibles réservées au sexe masculin : lire les journaux, dormir, déjeuner et jouer en silence en soirée.
Butler est l'intendant du Cercle depuis si longtemps qu'on en vient à le confondre avec les gentilshommes dont il assure le confort. Discret et toujours bien renseigné, la rumeur prétend qu'il suffit de lui demander n'importe quoi pour l'obtenir dans les plus brefs délais.





Pour mieux situer l'esprit du Cercle en jeu :



Parnasse abandonna son manteau aux mains du majordome qui lui souhaitait un bon retour. L'endroit lui semblait n'avoir pas changé en deux ans. Les rayonnages pleins à craquer semblaient garnis des mêmes livres, les mêmes fauteuils moelleux tenaient compagnies aux mêmes bougeoirs fraîchement astiqués, et même l'immense tête de dolyak, trophée d'une ancienne chasse des membres du club, était toujours en bonne position pour observer d'un regard fixe et placide les hommes qui s'adonnaient à leurs activités favorites dans la salle. Comme coupé du monde et des conflits qui l'agitaient, le salon semblait avoir son existence propre, hors du temps.

Il lui avait semblé, après un bref coup d'oeil en entrant, qu'une seule règle avait été changée depuis son départ : la nécessité d'avoir fréquenté l'Académie Ambrosius Stern. Celle-ci avait été dissoute quelques temps auparavant, et, du moins Parnasse le supposait-il, le club n'avait pas souhaité lier son nom à sa soudaine disgrâce.  Les femmes - et Parnasse sourit en s'en assurant - n'étaient toujours pas autorisées à entrer dans ce lieu de paix et de camaradie. Leur en donner l'accès aurait privé la demeure d'un de ses atouts majeurs.  Dans le salon, il reconnaissait la plupart des hommes faits. Les plus jeunes, en revanche, lui étaient tout à fait inconnus. Le seul point commun apparent entre tous ces gens était leur silence : buvant leur thé, lisant le journal ou observant le feu, pas un ne s'adressait à ses confrères.

-" Messieurs."

Même Parnasse ne faisait pas exception à la règle. Des hochements de tête répondirent à son salut. Il était toujours strictement interdit de parler avant la fin du petit déjeuner. C'était d'ailleurs l'une des raisons qui avait toujours poussé Parnasse à refuser d'y passer la nuit, même avant son mariage. Prendre connaissance des imbécilités qui se tramaient autour de lui en lisant le journal avait souvent pour effet de le faire bondir de son siège et, dans les meilleurs des cas, jurer. Si son caractère apportait un élément de distraction hautement appréciable en soirée, autour d'un jeu de cartes ou d'un verre de whisky, seule la merveilleuse Olympe était capable d'envisager de l'entendre râler dès le matin.

S'il était revenu là, ce matin, et attendait en lisant lui aussi la fin de la période de silence, c'était pour les conversations. Dire qu'un gentilhomme colporte des rumeurs est faux. Un gentilhomme ne peut être une commère. Dire qu'il se soucie de son environnement et aime à informer ses camarades des événements en cours est bien plus juste. Aussi le professeur venait-il de temps en temps prendre des nouvelles de la cité.