« En des temps très anciens, les Dieux placèrent les hommes sur la terre. Ceux-ci seraient  façonnés à leur image, et porteraient leurs espoirs quant à l’avenir de ce monde. Mais leur œuvre était imparfaite. Les hommes, après avoir chassé les anciens peuples des terres qu’ils s’appropriaient de jour en jour, formulèrent les mots annonciateurs de conflits. Les notions de « frontières », et de « propriété » se muèrent en évidence, puis en acquis.  

C’est alors que les premiers rois furent couronnés, car il fallait pour chaque nation un maître pour les gouverner. Puis il leur fallut des alliés de pouvoir, afin d’asseoir le leur. Les premiers nobles virent le jour. De familles royales, ou dignes de confiances, ils étaient peu nombreux en vérité. Nous étions de ceux-là.
Les Dieux offrirent ensuite ce qu’ils estimaient comme leur plus beau cadeau à toutes les races de ce monde : la magie pure. Hélas, tel des enfants capricieux, ils s’en servirent pour s’entretuer, et pour dominer tous leurs frères. Beaucoup de sang fut versé…en vain.

Un homme laissa sa marque dans le cours du Temps. Le roi d’Ascalon Doric, qui implora les Divins de reprendre leur présent, au prix de son propre sang. C’est ainsi que les cinq pierres, par les cinq Dieux restants, furent formées, scellées par le sang du roi, et dispersées de par le monde.

Les Dieux furent peinés. Mais le peu d’hommes de bien qui les servirent, suffirent à maintenir leur foi en cette race. Ils ne pouvaient détruire ceux qu’ils chérissaient, ceux qui furent modelés de leurs mains. Ils quittèrent le monde physique, gardant un œil bienveillant sur leur œuvre, tandis que les royaumes s’étendaient comme tâche d’encre sur parchemin.

[Le texte est ensuite à demi gribouillé par-dessus, presque illisible. Certaines phrases comportent des ratures volontaires, et des marques de brûlure. Il semblerait que quelqu’un ait voulu en amputer le récit. A côté des gribouillages, une fine écriture d’aspect récente complète les phrases, ou les reformule]

Traduction en langage actuel:

L’histoire des Niiljahs remonte à deux cent vingt-cinq années après l’Exode des Dieux. En ce temps-là, les peuples humains commençaient à sortir de leurs frontières, et à conclure des accords. Parmi ceux-ci, le Comte Edward d'Elebore, résidant aux abords de la cité d’Ascalon, avait pour ambition de faire fructifier le commerce et les échanges culturels avec les terres étrangères.

Le Comte était, à l’image de ses ancêtres, d’une grande beauté. Les cheveux bruns mi- longs, la barbe soigneusement taillée et le teint pâle, son visage fin lui valait nombre d’admiratrices.
Au cours de ses nombreuses négociations, une étrangère, une noble marchande venue de Vabbi, lui tint tête. Le Comte en tomba éperdument amoureux, si bien qu’il voulut la garder auprès de lui. La femme portait en elle la grâce des gens de ce pays… Un teint halé, un sourire de miel et des yeux envoûtants. Ils avaient tant de mal à se comprendre de par la barrière de la langue, qu’ils communiquaient essentiellement par les yeux. Il n’apprit que son prénom, celui de Scyta. Lorsqu’il lui demanda sa main, elle accepta et convint de rester en Ascalon.

Le mariage fut des plus simples. Mais le moment venu de prononcer les deux noms des mariés, le Comte s’aperçut qu’il ignorait celui de sa compagne. Celle-ci lui fit comprendre avec un sourire, que les noms n’avaient guère d’importance. Aussi en choisit-t-elle un délibérément, qui prendrait sa place dans l’histoire.
« Niiljah ». Qui signifiait dans son langage, « nommée ». Le Comte, envoûté par cette femme venue de l’autre côté du monde, choisit d’appeler sa Maison, et celle de sa descendance, par le même nom.  

Les Niiljahs furent, par la suite, de sang purement Ascalonien, s’enrichissant d’actes de guerre, de commerce et de connaissances..."

[Un arbre généalogique à demi effacé s’ensuit, presque illisible. Quelques gravures y sont jointes, dont celles du Comte et de sa Dame, suivi de différentes notes. Le reste du livre est à demi calciné. Il semblerait qu’on ait voulu le détruire à plusieurs reprises. Les pages suivantes traitent de la descendance et de son histoire. Des pages ont été visiblement arrachées. On peut lire, par endroit, de courts récits relatant de faits historiques de la Tyrie… et des histoires plus intimes. Beaucoup, beaucoup plus loin encore, une écriture fine et soignée poursuit le récit… dont les dates correspondent à celles que vous connaissez…]

La Maison comporte ce que la Comtesse se plaît à appeler des "piliers", à savoir des domaines de compétences qu'elle tend à entretenir. Au nombre de quatre, en voici la description.

La Diplomatie
Les membres de la Diplomatie apportent leur influence, leur soutien financier, leur éloquence, collectent des informations et organisent des événements pour faire bouger l'ensemble de la maison. Ils constituent le lien entre chacun des Piliers et avec l'extérieur, plus encore que tous les autres.

Exigences:

L'armée
Garante de la sécurité des membres de la Maison, elle les escorte en cas de déplacement important, protège les bâtiments et participe à la défense du peuple de Tyrie. Elle a, évidemment, un rôle clé pour ce qui est de l'équilibre et de la paix interne.

Exigences:

La Science
Qu'ils soient chimistes, alchimistes, archéologues, inventeurs, ingénieurs, médecins provenant de toute la Tyrie, ils apportent à la Maison une longueur d'avance sur son temps. Soutenus par les autres piliers, ils sont porteur d'évolution et de connaissances.

Exigences:

L'Art
Véritable souffle de vie, les artistes sont des électrons libres. Protégés par les nôtres dans leurs démarches, ils sont porteurs de l'image créative des Niiljahs. Poètes, artisans, musiciens, écrivains, peintres, couturiers, danseurs...en sont les représentants.

Exigences:

-Refuge Noir et terres attenantes > Collines de Kessex : Fort Militaire pouvant accueillir quelques voyageurs de passage pour la nuitée.

-Garenhoff et terres attenantes > Collines de Kessex : Village sous surveillance, bien que sous la Protection du Sorcier. Plusieursmaisons, commerces, bâtiments ayant été rachetés, y compris le bateau dans la baie.

-Parcelle, pâturage > Vallée de la Reine : Une parcelle de terrain vague a été achetée à l'emplacement de la cabane des Gouapes afin d'y élever un troupeau de moutons, dont la laine et la viande servent à approvisionner les troupes et dont un tiers de la production en résultant est attribuée à l'orphelinat du Promontoire (couvertures, vêtements, nourriture).
Les Niiljahs en assurent la protection.

Spoiler:

Mesdames, Messieurs, voici notre vidéo de présentation. Merci de votre indulgence, c'est ma toute première conception de vidéo. Bon visionnage

Et voici la deuxième... hum. Promis j'arrête.

Voici notre hymne joué et chanté par l'un de nos "bardes" ! Enjoy!