Dans la fin de journée du 7ème jour du Zephyr, certaines personnes auront pu appercevoir une jeune canthienne à la chevelure blanche argentée et avec une sucette dans la bouche, accompagnée d'un homme avec une houpette, silloner les ruelles de la partie sud du Quartier Ouest.

Les deux personnes auraient discuté un bon moment, semblant chercher quelque chose ou quelqu'un, allez savoir.

Dans les rues sombres du Quartier Est, le groupuscule revendiquant désormais le nom de SKN14, signifiant Sur'Kryte Nation 14 semble prospérer, faisant ses affaires auprès des demandeurs tout en grattant petit à petit du terrain aux jeunes Kournans habillés en rouge. Aucune personne de typée élonien ne peut se permettre de passer dans ces rues qui sont désormais un danger de mort pour ces derniers, les coups et blessures se faisant de plus en plus violents et cette fois ci à des fins meurtrières.

Ces jeunes gens contrôlent parfaitement les rues du Quartier Est, bloquant l'accès à ceux qui viennent du Quartier Ouest si ce n'est pour faire des affaires avec eux, s'ils savent parler le patois sud-krytien.

[Se demande que fait la police. Elle ferait probablement une décente, s'il y avait des gens a décentrer.]

*n'a rien à voir avec les gangs américains et semble ne pas le vouloir*

Dans les Quartiers Populaires, les passants et les habitants les plus attentifs auront pu commencer à voir des mouvements de groupes entre les ruelles sombres. Rien de bien méchant, pour ceux qui savent, mais il semblerait que les groupes de mendiants soient plus fournis et que plusieurs groupes d'hommes, tantôt jovial, tantôt patibulaire, souvent les mêmes, se baladent en suivant le même trajet plusieurs fois par jour. Ils semblent plutôt attentif à ce qu'il se passe dans les environs, sans pour autant s'y mêler. Ils s'arrêtent fréquemment aux niveaux des mendiants pour discuter une dizaine de minutes, avant de repartir. Il semble également que les mêmes hommes s'arrêtent toujours un peu plus longtemps au Pichet Sans Fond, probablement pour s'en jeter un.

S'ils sont contrôlés par nos amis les Séraphins, ils expliqueront simplement qu'ils se baladent et ils se disperseront si cela leur est demandé, sans poser de questions, et se retrouveront une rue plus loin pour continuer.  

Spoiler:

Les rues du quartier est sont désormais plus calmes ces derniers temps, le gang de kournans ayant été presque entièrement éliminé par les "forces" des SKN14, il ne reste qu'une rue contrôlée par les jeunes munis d'habits rouges. Pendant ce temps, entre deux fusillades, les autres membres du SKN14 ,s'étant désormais popularisé auprès des habitants sud-krytien ayant migré dans les rues contrôlées par ces derniers, parqués dans des maisons à plusieurs étages, sont en train de mener un commerce fleurissant auprès de tous les camés de la ville passant dans le coin. Il semblerait même qu'ils aient des liens avec un réseau de contrebande ayant fait rentrer des armes de guerre en ville.

Plusieurs mioches des rues établis dans les rues du Quartier Populaire Est depuis deux mois regardent d'un sale oeil ces adultes violents qui bouffent LEUR territoire -du moins, à leurs yeux c'est leur bout de fromage-.
Néanmoins, se sachant inférieur en taille et en nombre, ils se font discrets et évitent les rencontres directes avec ce groupe de jeunes adultes. Certains disent pourtant avoir vu de ces même gamins se saisir de pierres à la vue de quelques uns de ces gaillards, sans pour autant se montrer ou passer à l'action.

Le Quartier Est chamboulé, une fusillade provoquant morts et blessés au sein des séraphins, de la Kournan Blood Street et de la Sur'kryte Nation 14 a eu récemment lieu sur le terrain vague à côté du cirque. Les membres présents de la SKN14 durant la fusillade auraient pu s'échapper grâce à l'intervention d'un membre qui venait d'arriver sur les lieux, tirant à de nombreuse reprises sur les séraphins se trouvant à sa portée, afin de les déstabiliser le temps qu'il récupère un de ses frères de rue pour s'échapper le plus rapidement possible dans les rues étroites et sinueuses du quartier.

Le bilan est lourd pour les jeunes kournans, ils viennent de perdre un nouveau frère alors qu'ils ont déjà une posture inconfortable dans le contrôle des rues du Quartier Est.
Le reste des participants aura été arrêté par les séraphins tant bien que mal.

Après ces violences, quelques Kournans se sont réunis dans le Quartier d'Ossa afin de manifester leur mécontentement, en une marche silencieuse pour leur frère Bruce, tandis que le Quartier Est est bouclé.

Ces Kournans ne font pas partis de la 20 KB Street, mais n'approuvent pas les violences Séraphines perpétrées sur la jeunesse Kournanne, qui tente de s'en sortir dans le milieu difficile du Quartier Est. Ces jeunes idéalistes critiquent vivement les Séraphins, qui ont tendance à tirer avant de questionner.

Surtout quand il s'agit de Kournans.

Peut après l'indicent survenu au Pichet, les gens auront pu voir trois personne en soutenir une autre tandis que cette dernière utilisait de l'eau sous pression pour retirer le tag sur le mur du bâtiment. Par la suite, il ne restait plus que deux jeunes garçons qui se sont occuper de frotter le mur histoire de retirer tout ça.

Les bandes nouvellement créées dans le Quartier Est s'heurteront à un os, elles se rendront rapidement compte que les adversaires en face d'eux sont armés lourdement et prêts à en découdre pour le contrôle des rues du quartier. Ce principe est surtout appliqué par la bande dominante, la SKN14, cette dernière ne lâchant pas une parcelle de terrain face aux autres, quitte à aller jusqu'au noyau des bandes adversaires à une vingtaine afin de tirer et semer la zizanie partout dans leur quartier d'attache.

Le Quartier Est subit actuellement une grande radicalisation, les habitants de la Sud-kryte commencent à s'identifier dans les valeurs de la SKN14, cette dernière prônant la suprématie de sa race. Les autres races passant au Quartier Est seront moins bien accueillis qu'autre fois par les habitants, la zone devenant hostile voir dangereuse pour ces derniers.

Ça et là, dans les quartiers populaires, apparaissent de petits graffitis ayant pour forme de vague. Tantôt ils sont rouges et faits à la va-vite, tantôt ils sont pourpre avec un luxe de détails. Nul n'a pu voir qui a fait ça, mais cela est probablement l’œuvre d'un groupe de personnes... Ou d'imitateurs.

Aucune rumeur d'agression venant de la Vague Pourpre aurait été recensée si ce n'est l'attaque du Pichet. Un message à faire passer peut-être ?

"Tu as entendu ? Il parait que les Jaunes se sont amusés à humilier un gamin et l'ont ensuite fait marcher pied nu dans la neige."

"Ouais, je l'ai vu le pauvre. Parait même qu'ils ont refusés de le laisser aller aux toilettes et ont attendus qu'il se fasse dessus."

"Sans parler du fait de mettre des menottes à un enfant. C'est le petit Metz non ?"

"Lui même. Quel époque quand même, il doit être traumatisé par son arrestation, heureusement qu'on l'as relâché."

"Pas étonnant, tu as vu sa bouille d'ange au gamin ? Il me fait craquer. J'me demande encore comment on à pu être si horrible avec lui."

Discutions de deux habitants du Quartier Populaire Est.

Depuis l'attaque du Pichet, la Vague Pourpre ne s'est plus manifestée. Des personnes parlent sans craintes dans le quartier :

- C'était pour brouiller les pistes, moi j'te le dis. J'aurais fait pareil !
- Ça se trouve, ils sont même pas dans nos quartiers !
- Ben ouais, et ça se trouve c'est l'autre du quartier ouest qui sait plus quoi inventer pour faire croire qu'il est dans l'coup, oui môsieur.
- J'les ai vu taggé moi ! Y sont vrais ! Et parait qu'ils veulent aider ! Des gens qui font des grafitis veulent pas vraiment aider, moi j'dis.
- Mais moi j'suis curieux, et j'vais les chercher. S'ils veulent aider, peut-être qu'on peut participer, nan ?

Les discussions allaient bon train. Aucune ne pouvait, évidemment, se vérifier et, de toutes façons, ils ne montrent plus le bout de leur nez. Peut-être font-ils profil bas pour un prochain coup ? Ou pour éviter d'attirer l'attention suite au coup précédent... Qui sait ?

La soirée était déjà bien avancée lorsque Yves et Hyves, deux locaux des quartiers populaires, se retrouvèrent au bar pour parler de leur journée :
-T'sais quoi Yves ? Pas plus tard que t'à l'heure une p'tite merde d'asura avec des ch'veux d'drogué à l'herbe et des yeux qui lui bouffent l'visage ... *L'homme bien alcoolisé s'interrompt pour pousser un rot de ponctuation* ... Bah c'te merde m'a posée des question sur une vague rouge, les gus qu'ont attaqué l'Pichet t'sais !
-Et tu lui as dit quoi à ce con d'court sur patte ? demanda Yves affalé sur le comptoir.
-Bah qu'j'en savais pas grand chose moi ! Pardi ! HA ! J'lui ai bien dit pour les types qui traînaient  d'vant le Cul', une p'tite bande quoi, z'ont pas d'liens avec les dessins sur l'Pichet, 'fin j'crois ! il brandit sa pinte vide vers la jolie serveuse qui passait par là. Et c'con de Grandes-Oreilles est r'parti en grognant un truc à propos d'pisse dans ses bouteilles, pas content l'petit gars !
- Moi j'dis qu'les zuras faut s'en méfier. C'est des p'tits connards fourbes ! conclut Yves en cognant son poing sur le comptoir.

Le calme semble être revenu, du coté du Pichet-Sans-Fond.
En effet, la disparition mystérieuse de la gérante de l'établissement avait mis en émoi nombres de citoyens, tous volontaires, prêt à tout faire pour la retrouver.
Le patron, quant à lui, n'était apparu que rarement à ce moment là. Tout la semaine dans son bureau, ne descendant dans la salle commune que pour prendre l'air une dizaine de minutes ou donner des consignes rapides à ses employés. Ceux qui l'auront croisés auront pu constater qu'à cette période, il ne semblait être que l'ombre de lui-même, pas aussi resplendissant qu'à son habitude, arborant une barbe de plusieurs jours, clopinant sur sa canne, l'air affaibli et tourmenté, et surtout, particulièrement songeur, alors que des hommes allaient et venaient chaque jour dans son bureau, l'air tout aussi pressés que fatigués.

Et puis, depuis quelques jours, la vie a repris son cours. La gérante est revenue, irradiant le Pichet de son sourire doux. Le patron semble s'être décidé à se raser et reprendre du poil de la bête, après une semaine éreintante. Il parait également que le Carré reprendrait bel et bien, d'ici les prochains jours, aux dates habituelles. Les combattants sont attendus, tout autant que les parieurs.

Par ailleurs, eux qui était si régulier dans l'organisation du Carré, l'avaient annulés pour les deux dernière semaines, pour quelles raisons ? Alors qu'en pleine crise, ils ont toujours été là pour refroidir les ardeurs et remplir les bourses ?

Pour ce qui est de ces malins de la Vague Pourpre... il semble qu'il n'y ai même pas prêté la moindre attention, demandant uniquement aux enfants d'effacer le dessin... si peu dans le ton de l'établissement, après tout, pouvaient t-ont vraiment qualifier leur action... d'attaque ? Une vaine tentative pour attirer l'attention, selon certains. D'autres, en revanche, disent que les choses auraient été bien différentes s'ils avaient osés souiller l'une de ses bouteilles de whisky, la légendaire Ambre du Faucon.

On aurait souvent entendu le jeune bigleux un peu benêt de la bande des Gouapes chanter une nouvelle comptine de temps à autres en revenant du boulot...

Au petit matin, les locaux du Quartier Populaire Est assistèrent à une curieuse scène. Leur prestigieuse taverne, Cul-de-sac, a été la victime d'un acte de vandalisme durant la nuit. En effet, bon nombre de vitres ont été brisées par des lancés de cailloux semble-t-il, de plus, les murs de l'échoppe ont été tagués, on trouve maintenant un véritable dictionnaire de jurons écrit sur la devanture de l'établissement. Le plus bizarre étant que ces insultes ait été écrites à un mètre au dessus du niveau sol. Certains passants vont jusqu'à dire que la porte du Cul-de-sac sentait l'urine ce matin là.
Mais qui sont donc ces individus qui s'attaquent aux tavernes populaires, urinant et taguant partout sur leur passage ?