Les deux mois dans les quartiers populaires furent relativement tendus. Depuis que le Pichet a été tagué d'une Vague Pourpre sur sa façade, le jour-même ou la gérante bien aimée du Pichet a été récupéré des griffes de l'Apocalypse. A cet instant... nombres de personnes y ont vu un affront envers le Prince et la Cour des Contes. Un manque de respect flagrant, envers celui que l'on connait autant en temps que bienfaiteur qu'éminent citoyen des quartiers populaires. Pour d'autres... c'était une remise en question de l'équilibre en place.

Le Quartier Est fut divisé, pendant deux longs mois. Les mendiants passés à tabac par les instigateurs de la Vague, alors que le Prince considérait leurs actions avec un œil critique. Tandis que ses partisans les plus virulents conseillaient vivement une action rapide et sévère, afin que les choses rentrent dans l'ordre, dans le fracas s'il le fallait, d'autres beaucoup plus tempérés, pensaient que ce n'était qu'une passade, quelques petits rigolos qui n'allaient faire de mal à personne. Et au fur et à mesure la Vague faisait parler d'elle, tant dans les réseaux de contrebandes que de drogues, les partisans étaient plus nombreux, quoique toujours minoritaire.

Peu ont vu les actions de chacun des deux partis... chacun agissant dans l'ombre, sous le couvert des étroites ruelles jusqu'au jour ou la Vague Pourpre s'est tout bonnement contenté de disparaitre, d'après les rumeurs, à cause d'un manque de financements après un coup de filet de la Cour, d'autres parleront sans doute de la pression de la Cour envers la Vague... Mais pas un seul jour passait sans que l'on se demande à quel moment est-ce que le Prince allait lâcher ses croquemitaines dans les rues insalubres... risquant de causer un massacre sans précédents. Mais il n'en fut rien. Il semblerait que la diplomatie soit donc... le premier recours.

Aujourd'hui, s'il semble y avoir encore quelques dissidents, toujours fidèle à la Vague, les rumeurs aux détours des ruelles parlent d'une possibilité de réconciliation après cet épisode troublé. Cela fait bien longtemps qu'ils n'ont pas eu l'opportunité de faire la fête... peut-être est t-il temps d'ouvrir la Fête des Puces ? Pour ceux qui y sont réceptifs... Saltimbanques, danseurs et comédiens sont appelés à se faire connaitre.

Après cette échange très convivial entre les deux bipèdes à grosse tête, l'asura au dreadlocks serait retourné au Pichet Sans Fond demander quelques soins à cette très chère Meg qui tenait le comptoir. La charr s'amuse à raconter à ses clients que l'entre-jambe du pauvre dreadeux lui était apparemment très douloureuse à la suite de la rixe avec cette asura à crête rose.
Il serait d'ailleurs question d'une revanche à prendre, et d'oreilles à découper.

Il se murmure avec un certain effroi que Galen Crowley, propriétaire du Pichet Sans Fond, ait ordonné l'exécution d'une personne au sein même de son établissement. Ce serait la Charr qui fait le service qui aurait exécuté les ordres de l'homme.

Info ou Intox ? Beaucoup connaissent la réponse dans les quartiers populaires. Ce n'est qu'une question de temps avant que ces mots ne résonnent partout en ville.

[Post sous Jarod Blirn]

Après quelques jours de nettoyage dans le Quartier Est, personne d'autre n'a osé se montrer pour tenter de revendiquer quelconque possession de territoire sur la rue principale. Le Quartier Est commence petit à petit à passer de manière unilatérale sous le contrôle des hommes du quartier voisin.

On aurait entendu un coup de feu au Pichet, tard dans la nuit. Une fois les Jaunes surplace, ils n'auraient trouvé qu'un asura et cette chère Meg tenant fièrement leur comptoir. Ils disent tous deux n'avoir rien vu ou entendu de suspect.
Il devait y avoir du tonnerre dans le quartier, à moins que l'ouïe de ces braves défenseurs de la cité soit défectueuse.

Une nouvelle affiche a été placardée, tôt après celles placées dans les rues, sur le panneau d'affichage du Pichet Sans Fond, trônant fièrement entre les dessins des gamins, et des annonces de travaux.

L'on dit qu'un asura recherche ce génie de Docteur U, visiblement les affiches font leur propre petit effet.

Plusieurs groupes d'hommes constitués par groupes de deux ou trois, auront proposés leur aide aussi humble soit-elle, aux groupes séraphins, afin de retrouver le petit Paul disparu depuis un moment. De plus, les serveurs du Pichet sans Fond posent fréquemment des questions aux clients, tâchant de rassembler le plus d'informations possibles pour les transmettre aux forces de la loi, afin de retrouver le jeune garçon le plus vite possible.

On parle de quelques changements au bon vieux Pichet sans Fond. Quelques cocktails y font leur apparition, certains pour le moins explosifs, dont le Marécarnage... digne héritier de la Marée Haute autrefois vendue à la Querelle du Corbeau.

On parle également d'évolution dans la gérance ! Si Molly en reste bien entendue à la tête, la jeune élonienne et ancienne gérante de la Querelle, Saadia, a acquis depuis peu le poste de co-gérante. Chose étrange, son compagnon a quant à lui le rôle de chef de la sécurité... Alors que tout deux n'ont même pas deux semaine d'ancienneté dans cette taverne !
Pression de ces nouveaux arrivants sur le couple Crowley-Farrenh ? Magouille ? Confiance excessive ?

Des murmures s'élèvent ça et là.

Dans le Quartier Est, on dit qu'Ils sont de retour.

Des rumeurs plus précis s'élèvent ça et là.

Pour la Cour des Contes, tout semble se dérouler à merveille. L'influence de celle-ci aura tôt fait de recouvrir le quartier Est par l'intermédiaire de différents gangs, par la présence d'hommes fiable. La rue principe fut rapidement revendiquée par quelques uns.

Curieusement, les différents groupes agissant à travers les bas-quartiers -du moins, sont qui se font connaitre- semblent vivre les uns avec les autres, rompant les querelles de territoires, de pouvoir et d'argent. La vie a lentement repris son cours. Conformément aux volontés du Prince. Les mendiants retournent mendier, Les cambusiers retournent à leurs potagers, les mercandiers à leurs étals furtifs, les narquois à leurs rires et sournoiseries et les fifrelins, à leurs chamailleries.

Les quartiers sont calmes, pour l'instant.

On rapporte ça et là que, dans la nuit, Magnanime aurait fait son apparition dans les rues du Quartier Est. Il aurait traversé le quartier en marchant, sans se presser. Des murmures racontent ça et là qu'il n'a rencontré aucune résistance et que personne n'est venu le trouver.

La Vague Pourpre est bel et bien de retour. Ceux qui croyaient à des imposteurs se taisent. À part cette apparition et les précédentes rumeurs de leur retour, il n'y a guère signe de l'activité de la Vague Pourpre qui n'aurait qu'un seul et unique dealer qui se balade dans le Promontoire.

Une semaine après le coup de filet des Séraphins, certains osent raconter que la Vague Pourpre n'y serait pas pour rien. Caché dans l'ombre, elle attend son heure.

La descente séraphine n'aura, au désespoir de leurs intrigants, pas eu les résultats escomptés. Le coup de filet sur le quartier ouest, reconnu beaucoup plus tranquille que l'Est, aura permis l'appréhension de consommateurs, mais uniquement de quelques trafiquants peu bavard. Ils auront trouvés des doses d'opium, d'herbe de songe et de khat.
En revanche, il semble bel et bien que les activités n'aient pas pour autant été arrêtés, d'ou qu'elles viennent. Une simple constat de la situation, pourtant logique, auraient permis aux séraphins de constater que depuis le début de ce petit commerce, la majeure partie des ventes semblent se dérouler dans l'Est et non dans l'Ouest.
Il est probable que les citoyens trouvent des raisons de dire qu'il s'agit encore d'un bide de la part des forces de l'ordre. Protéger un quartier qui semble déjà bien tranquille, voilà une bonne idée.

Edit :

En revanche, il semble que le forme de la vente ai changé. Les plus grands pontes du commerce souterrain semblent avoir disparus, semblant plus discrets, plus réservés. Les différentes formes de substances sont d'abord vendues qu'aux personnes connues, les habitués, qui revendent à d'autres, qui vont revendre à d'autres... brouillant les pistes. Les prix deviennent variables, selon le bon plaisir de chacun. Il parait que des indépendants se dévoilent, trafiquant dans leurs coins, sans faire attention aux batailles en cours.

Et pendant ce temps là, la bière a encore un goût ignoble au Pichet Sans Fond, mais elle a le mérite d'être peu chère.

Un petit rayon de soleil plane au dessus des quartiers ouest cette semaine.

En effet les citoyens auront pu constater lors du passage des collecteurs d'impôts une sensible baisse des taxes sans qu'on n'avance de raison particulière. La baisse concernerait principalement les plus démunis, tandis que pour les commerces fructueux, la baisse soit tout au plus anecdotique.

L'état du Quartier Est, depuis la disparition de la Vague Pourpre il y a de ça plusieurs semaines a beaucoup évolué. Des gangs ont pris possession des lieux et des commerces pas très légaux ont fleuris. À tous les intéressés, voici l'état du quartier, aujourd'hui.

La rue principale du Quartier Est est occupée par un groupe d'hommes, des travailleurs du quartier, qui s'y rassemblent très souvent, notamment autour d'un norn gigantesque. Le soir, ils se rassemblent au Cul de Sac. Ce norn gigantesque a été vu travaillant au Pichet Sans Fond, du Quartier Ouest.

Le nord du Quartier Est, au niveau des habitations et petites rues, se trouve occupé un gang. Ce dernier rassemble à priori peu de personnes bien qu'ils aient pu investir les lieux. Autour de ce gang, d'ailleurs, on entend parler d'un certain "Narquois".

Quant au Sud Ouest du Quartier Est, il semble investi par une autre bande qui se trouve notamment près de la foire. Ils sont discrets mais assez présents. Eux surveillent les passages et semblent faire dans la prostitution et la vente.

Pour ceux qui sont intéressés par la drogue. Vous ne pourrez voir de gros dealers qui semblent agir par d'autres contacts qui, eux, refusent de vendre à de nouvelles têtes. Des petites frappes sont visibles, à tenter de vendre cette même drogue. Ces derniers sont, en revanche, particulièrement perdus, ne savent rien de tout le réseau et, de toutes façons, ont l'air d'avoir consommé la moitié de leur propre stock. Ces petites frappes à la dérives sont tous des natifs du Quartier Est.

Une chose est sûre, toutes les ventes des drogue se dirigent vers le Quartier Est, probablement depuis le Quartier Ouest. Le Quartier Ouest, désormais relativement propre grace à l'intervention des Séraphins n'était qu'un problème mineur. Le vrai problème réside au Quartier Est. Ceux qui racontent que la vie est plus belle depuis le départ des couards de la Vague Pourpre semblent faire de la désinformation. Oui, la situation est moins tendue mais... C'est tout.