Malgré la demande grandissante d’un enseignement stricte et encadré, le but de la création d’un tel endroit n’était pas vraiment sujet à débats. afin que cessent les déboires d’un don utilisé à mauvais escient et d’une magie incontrôlable pratiqué sans regards extérieurs. L'Académie, ou du moins le concept, avait germé dans nos cœurs et dans nos têtes.

Elle n’avait pas pour vocation à réunir des dizaines d’élèves devant un tableau noir, elle était un lieu de passage et de rencontre entre des professeurs triés sur le volet par la directrice et des élèves réellement soucieux d’apprendre à maîtriser leurs dons, dans le bon sens du terme, pour rendre ce monde meilleur.

La bâtisse que nous avions construite, a été détruite lors de l'attaque de l'Arche du Lion, donnée en pâture aux Kraits. Les étudiants et les professeurs étaient durant un temps logés et nourrit par le Monastère Eldvin contre l'aide qu'ils apportaient et la sagesse qu'ils enseignaient aux voyageurs et aux réfugiées de l'Arche.

La fermeture de l'Académie en tant qu'acteur dans son rôle le plus évident a été proclamé au milieu de la saison du Phénix de l'an 1327. Les capacités de Direction, d'organisation ainsi que la motivation des principaux acteurs ayant été mis a rudes épreuves, nous ne souhaitons les forcer à exécuter leurs fonctions dans un domaine qui nécessite avant tout de la passion et de la rigueur.

Elyse Grast, la fondatrice, ainsi que les différents protagonistes de cette longue aventure, se joignent ensemble pour vous dire que même si elle n'existe plus, il sera toujours nécessaire que certains enseignent et partagent leurs savoir avec les autres afin que tous puissent participer a l'évolution de nos maîtrises.

Si vous restez curieux, aucun de ces noms n'a renié son désir de partager, n'hésitez pas a contacter les différents professeurs qui on eu le plaisir de faire vivre cette école, ils seront heureux de vous éclairer sur vos dons ou de vous donner quelques cours en indépendant.

Chapitre 1: Proposition Indécente.

Fraîchement débarquée à l'Arche du Lion par le dernier des navires qui auraient pu transporter une si jolie jeune femme, un trois mât aux allures rappelant étrangement ceux de la vieille armada canthienne, un patchwork de couleur sur le bois du navire, trahissant le peu d'expérience de navigation et sa récente mise à l'eau. Tout le contraste se dessinait dans les voiles de celui-ci et dans la figure de proue qui semblaient, elles, bien au contraire, chargé d'histoire et d'expérience. Il s'agissait sans doute d'une de ces épaves, échouées sur la Côte Ternie, les rares vestiges d'une civilisation fantôme dont on ne connaît que ce que les naufragés racontent.

Elyse Grast s'est très vite habituée au climat paradisiaque de la cité marchande, une habitude qui s'est très vite transformé en coup de coeur. Tout du moins pour la région et le cadre. Elle était une enseignante fraîchement diplômée, on ne la comblait que d'éloges pour décrire sa manière d'aborder les études, studieuse, travailleuse, gracieuse dans ses méthodes. Et pourtant, elle s'est retrouvée livrée à elle-même sur les pontons de l'Arche avec seulement de quoi vivre pour les quelques semaines qui arrivaient.

Un long périple que la navigation en eaux troubles, même en Kryte, même avec des instruments de navigation digne de ce nom. Un si long chemin ne pouvait n'avoir qu'un but des moins communs. Et ce but, elle l'a trouvée sur la cabine d'un autre navire, battant pavillon noir, canons sur le pont, décorés par la dizaine de gros bras qui s'affairaient sur le pont à un semblant de nettoyage annuel. Approchant, la démarche plus qu'hésitante, de la passerelle, accueillis par des sifflements désagréables, les regards rivés sur son postérieur, les mains jointes devant elle, amenée à la capitaine, plus stressée que jamais. Guidée à la fois par les mains d'un matelot dans son dos, gênantes et trop avenante à son goût et par ce lien dans son coeur qui s'était réveillé il y a quelques temps pour battre à l'unisson avec l'organe mère, l'obligeant à faire ce long trajet.

C'était des pirates, l'attitude, les mimiques et le langage des marins avait fini de balayer les maigres doutes qu'elle avait encore. Mais le plus dérangeant ce n'était pas la crasse et le manque d'élégance de l'équipage, non, c'était la gravité avec laquelle leurs regards fuyaient vers la cabine, un mélange froid de compassion et de tristesse, qui ne semblait que conforter la terrible impression qui rongeait Elyse de l'intérieur. Elle n'eu pas vraiment à batailler pour qu'on l'amène à cette porte de marbre qui semblait être le centre d'intérêt. Une fois ouverte elle resta quelques instants à observer la pièce, sans réussir à décrire des yeux autres choses que le linceul blanc qui faisait frontière entre l'armoire et le lit, le silence pesant s'imposait.

Ses mains découvrirent le corps, sans un pleurs, sans que son visage laisse entrevoir plus de peine que nécessaire, respectant avec le plus profond des sentiments cette peine que l'équipage ne pouvait se cacher d'avoir en cette visite inattendue. C'était elle, sa soeur, avec quelques années de plus, treize ans tout juste... Elle s'est dit sur l'instant que son père avait au moins essayé de rapprocher les deux filles, malgré tout. La jeune femme est donc restée quelques semaines autour du bateau, faute de remettre en marche des activités plus communes, occupant ses activités à en apprendre un peu plus sur sa soeur, rencontrant ses amis, ses amants et ceux qui comptaient pour elle.

Chapitre 1: Proposition Indécente.

Fraîchement débarquée à l'Arche du Lion par le dernier des navires qui auraient pu transporter une si jolie jeune femme, un trois mât aux allures rappelant étrangement ceux de la vieille armada canthienne, un patchwork de couleur sur le bois du navire, trahissant le peu d'expérience de navigation et sa récente mise à l'eau. Tout le contraste se dessinait dans les voiles de celui-ci et dans la figure de proue qui semblaient, elles, bien au contraire, chargé d'histoire et d'expérience. Il s'agissait sans doute d'une de ces épaves, échouées sur la Côte Ternie, les rares vestiges d'une civilisation fantôme dont on ne connaît que ce que les naufragés racontent.

Elyse Grast s'est très vite habituée au climat paradisiaque de la cité marchande, une habitude qui s'est très vite transformé en coup de coeur. Tout du moins pour la région et le cadre. Elle était une enseignante fraîchement diplômée, on ne la comblait que d'éloges pour décrire sa manière d'aborder les études, studieuse, travailleuse, gracieuse dans ses méthodes. Et pourtant, elle s'est retrouvée livrée à elle-même sur les pontons de l'Arche avec seulement de quoi vivre pour les quelques semaines qui arrivaient.

Un long périple que la navigation en eaux troubles, même en Kryte, même avec des instruments de navigation digne de ce nom. Un si long chemin ne pouvait n'avoir qu'un but des moins communs. Et ce but, elle l'a trouvée sur la cabine d'un autre navire, battant pavillon noir, canons sur le pont, décorés par la dizaine de gros bras qui s'affairaient sur le pont à un semblant de nettoyage annuel. Approchant, la démarche plus qu'hésitante, de la passerelle, accueillis par des sifflements désagréables, les regards rivés sur son postérieur, les mains jointes devant elle, amenée à la capitaine, plus stressée que jamais. Guidée à la fois par les mains d'un matelot dans son dos, gênantes et trop avenante à son goût et par ce lien dans son coeur qui s'était réveillé il y a quelques temps pour battre à l'unisson avec l'organe mère, l'obligeant à faire ce long trajet.

C'était des pirates, l'attitude, les mimiques et le langage des marins avait fini de balayer les maigres doutes qu'elle avait encore. Mais le plus dérangeant ce n'était pas la crasse et le manque d'élégance de l'équipage, non, c'était la gravité avec laquelle leurs regards fuyaient vers la cabine, un mélange froid de compassion et de tristesse, qui ne semblait que conforter la terrible impression qui rongeait Elyse de l'intérieur. Elle n'eu pas vraiment à batailler pour qu'on l'amène à cette porte de marbre qui semblait être le centre d'intérêt. Une fois ouverte elle resta quelques instants à observer la pièce, sans réussir à décrire des yeux autres choses que le linceul blanc qui faisait frontière entre l'armoire et le lit, le silence pesant s'imposait.

Ses mains découvrirent le corps, sans un pleurs, sans que son visage laisse entrevoir plus de peine que nécessaire, respectant avec le plus profond des sentiments cette peine que l'équipage ne pouvait se cacher d'avoir en cette visite inattendue. C'était elle, sa soeur, avec quelques années de plus, treize ans tout juste... Elle s'est dit sur l'instant que son père avait au moins essayé de rapprocher les deux filles, malgré tout. La jeune femme est donc restée quelques semaines autour du bateau, faute de remettre en marche des activités plus communes, occupant ses activités à en apprendre un peu plus sur sa soeur, rencontrant ses amis, ses amants et ceux qui comptaient pour elle.

"On dit qu'un accord commercial à finalement été conclu entre la Directrice et le comptoir Vents du Sud, ces derniers cherchent des entrepôts pour stocker les fournitures à l'Arche."


Les premières rencontres ont été les plus fructueuses, marins, pirates, gardes, simple citoyens, roturiers, marchands, tous sont devenus ses amis. Et ce beau jour où elle a parlé de construire un bâtiment afin d'apprendre à la jeunesse et aux curieux à maîtriser la magie élémentaire, ils l'ont tous poussé au vice, développant avec elle et avec le plus grand intérêt l'idée qui avait germée dans la petite tête de l'adorable canthienne. Le bâtiment a très vite évolué vers l'appellation d'école, qui a elle-même été très vite remplacée par celui d'académie. De tels changements ne pouvaient être que le reflet d'un intérêt certain pour le projet et les deux premières à avoir mis un pied dans le navire n'étaient autre que des pirates. La première
élève, Lyss Katburn, brin de fougue et de douceur sur qui le vent a soufflé un peu fort, une apprentie et un premier jet pour la professeur en herbe, concluant. Et la première des professeurs, Maëlle Fendral, adepte d'une forme de soin étrange... et surprenante, mais terriblement efficace, maîtresse nécromancienne.

Ce peu de compagnie que les deux femmes représentaient on suffit à souffler assez de vent dans les voiles d'une futur directrice, déjà partie à la recherche des fonds nécessaires à une
construction de cet envergure. Elle pris la route à la recherche de mécènes ou de généreux donateurs, écumant les tavernes, les châteaux de grands seigneurs et les bâtisses richement populaire. Mais l'argent n'est pas le genre de choses qui coule en cascade dans le coin d'une rue... les recherches ont pris beaucoup de temps.

Mais, un soir étoilé, alors que son chemin arpentait les valons à l'extérieur de la ville, elle fit la rencontre qui allait changer sa vie. . George, ne roulait pas sur l'or, mais prospérait avec le commerce et sa petite entreprise, animé d'une joie de vivre et d'une bonté . Il lui proposa son aide, contre toutes attentes, alors qu'elle avait commencé à désespérer. Une joie immense l'avait envahie, en secret, elle tentait malgré ça de ne pas se laisser à la dévoiler par peur que les choses ne prennent la direction opposée que celle sur laquelle elle s'engageait.

Et le nouveau souffle du projet a été bien plus vite que la futur directrice n'aurait pu l'imaginer, il n'a pas fallut attendre très longtemps pour que les marchands les plus avisés de Kryte s'empressent de lui envoyer leurs devis. Parmi tous ceux qui se sont présentés, les comptoir des vents sud ont été jugés les plus aptes à fournir les matériaux et le mobiliers. Des discussions interminables, des visages détendues, une ambiance calme et entreprenante, tel était le cadre de travail. Le reste est allé très vite, les convois se sont multipliés entre le Promontoire et l'Arche, tout autant que les convois, témoins des échanges entre les acheteurs et les vendeurs.

Le reste du trajet jusqu'à l'Arche du Lion s'est passé sans grosse encombre si ce n'est une pluie ambiante et aussi gênante qu'imprévue. Les Dolyaks, fatigués on pû déposer leurs marchandises près de la parois rocheuse où quelques ouvriers semblaient avoir reçu l'ordre de veiller en l'intégrité du chargement jusqu'au lendemain.

Des gros bras par dizaines sont venus récupérer le matériel tôt dans la matinée, leurs pas se mêlant au cliquetis humide de l'eau dans la cavité rocheuse de l'entrepôt des Vents du Sud, l'air était humide, la rosée encore présente. Les charrettes, tiré par des bœufs, n'ont eu de cesse de faire des allez-retour durant une bonne heure, le temps de convoyer le tout jusqu'à la plage, où un feu de camp marquait déjà l'endroit que certains avaient gardé toute la nuit.

Amenée avec le vent chaud des embruns et surtout sur le dos des Dolyaks du comptoir, les grandes planches de bois, les longs rouleaux de tissu et les quelques pièces du gros mobilier jonchait la plage dès le petit matin. Les ouvriers étaient déjà à l’œuvre en cette matinée brumeuse et le quartier-maître avait déjà donné ses ordres pour les quelques jours à venir, afin d'entamer le début des fondations le plus rapidement possible.


La veille un long convoi s'était préparé dans une organisation presque sans faille, les séraphins racontent avoir vu deux ou trois charrettes, pleine de fruits, emprunter la route de Shaemoor. La tête de file est d’ailleurs revenue avec le cadavre d'un bandit, tout aussitôt jeté du pont en guise de cérémonie mortuaire.


((Merci au Comptoir du Vent du Sud, à la Confrérie des Gardes et à la Griffe d'Airain pour cette soirée tout en douceur))


Une semaine plus tard. La grande bâtisse sortait de terre et les visites guidées pouvaient commencer. Une fois la grande porte de bois poussée, sur notre droite se présentait le bureau, servant les intérêts logistiques et la vocation d'une organisation à toute épreuves, il se présente comme le lieu de réception des visiteurs et des courrier en tout genre. Le meuble du même nom gardera en son ventre les archives, les exercices ainsi que les fiches des professeurs et élèves. Une Bibliothèque partagera la pièce précédente on y trouvera, à ce titre, un peu de lecture romanesque mais surtout beaucoup d'ouvrage lié à l'apprentissage, le tout, très soigneusement rangé dans trois étagères bien distinctes, essentiellement des ouvrages d'études et d'un peu d'histoire. Les bribes d'informations décrites sur papiers arriveront également jusqu'aux portes de l'Académie.

Un Dispensaire, ne dérogeant pas de son utilité première, permettant la résolution de blessures et maladies en tout genre par un savant mélange entre les élève et les professeurs compétents. Il ne sera qu'un hôpital de fortune et bien que les soins soient de qualités, soyez conscient que vous serez également un exercice de terrain pour le personnel éducatif. Une salle de combat, le coeur de la bâtisse, une grande pièce dont le sol en tapis de chute, est des plus agréables aux pieds nus et aux chutes relative aux enseignements portés sur des domaines éprouvant. L'accès y est réserves aux élèves accompagnés et le silence est d'ordre à l'intérieur, se voulant un lieu entièrement dédié au calme et à l'apprentissage.

*Ambiance à la Canthienne, type dojo chinois, construit d'un savant mélange de poutre en bois et de tissu solide laissant passer la lumière en abondance, un environnement qui donne le soucis de la perfection dans un cadre épuré agréable à la concentration.*

Et finalement, la salle de repos, servant aussi de débarras, propose a tout un chacun, une chambre à l'Elonienne des plus raffinée, l'espace est donc remplit par quatre grands matelas collés les uns aux autres pour former un grand lit. Devant ces matelas, une dizaine de tapis de toutes les couleurs et de tout motifs, tous plus doux les uns que les autres. Sur le lit des dizaines de coussins tout aussi diversifiés. Dans cette même pièce tout au fond, deux grosses armoires cadenassés servent de rangements pour différents objets de plus ou moins grandes valeurs aux yeux de l'académie.

*Ambiance à l'Elonienne, sous les planches de la salle de combat, bercée par un ombrage parfait et les rayons du soleil sur les rideaux colorés qui cacheront l'endroit des regards indiscrets.*

(hrp / L'Académie est un bâtiment fictif à l'entrée du puzzle jump de l'arche du Moulin de Tokk, vous n'y trouverez pas souvent du monde étant donné que les enseignant ne l'utilise pas comme cadre à proprement parler. N'hésitez pas à laisser un mot à la porte, dans la boîte aux lettre ou de contacter directement Elyse ou les gens qui taggent Académie Am Daotus)

Fin du Chapitre : Proposition Indécente

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Depuis déjà presque un mois, l'Académie tourne à plein régime, les élèves se font juste assez nombreux pour assurez du travail régulier aux professeurs. Les locaux sont souvent vide, les quelques curieux qui passent à la blibliothèque empruntent quelques ouvrages et les rapportents quelques jours plus tard avec le sourire.

Début de la seconde chapitre: Le Purgatoire.

Missive d’Elyse Grast, tamponé au Sceau de l’Académie Am Daotus.


J'écris ces quelques lignes afin de vous informer sur la grave situation dans laquelle l’Académie se trouve actuellement, bien que je ne craint pas pour ma vie, mon inquiétude se porte bien plus sur celle du corps enseignant et des élèves. En effet, je n’ai eu de cesse de recevoir des missives, tantôt des appels à l’aide, tantôt des menaces à mon égard qui expliquait que mes proches amis qui contribuaient à faire vivre cette aventure à mes côtés n’avaient récolté de ce fait que le droit de se faire agressé, menacé de mort, tabassé, effrayé par des Ombres et des êtres sans aucun doutes dépourvus d’âme et de compassions…

Nous les avons piégés, nous avons tenté de rentrer en contact avec eux… Mais les seuls informations que nous avons récolté ne sont qu’inutile… Les Ombres n’attaquaient pas en vain, elles faisaient pire, elle demandait à leurs victimes : “de prévenir Elyse Grast qu’elle ferait mieux de suivre les ordres.”. Ce qui n’a ni queue ni tête, on ne m’a rien demandé, on ne m’a pas donné d’instructions…

Bref, il est temps pour ces gens d’assumer leurs actes, vous avez voulu me briser, vous auriez réussi si je n’avait pû compter sur quelques amis chers… Mais montrez-vous donc, vous qui n’avez même pas le courage de vous défaire de vos capuches quand vous foulez les toits de nos maisons et qui n’agissez à visage découvert que quand vous êtes certain que vous faites bien trop peur à vos victimes pour qu’elles ne s’en souviennent. Je suis prête à écouter.

Missive d’Elyse Grast, tamponé au Sceau de l’Académie Am Daotus.

Professeurs, élèves ou simple curieux... Les mots me manquent pour vous parler des derniers évènements... Le feu... le sang, les cris, les gens qui fuient, les explosions... Beaucoup on bien faillit y rester et beaucoup, d'ailleurs, y sont resté. Je n'ai aucune pertes à déplorer pour le moment en ce qui concerne l'Académie. Les Kraits sont maintenant les seuls habitants des ruines fumantes de l'édifice... Il a été frappé de plein fouet par une dizaine de boulet de canons... Le reste à été consumé par les flammes.

Je n'ai fait qu'un bref allez-retour pour constater les dégâts et déjà j'ai sentit mon coeur bien trop lourd que d'habitude, je ne suis pas resté longtemps, j'ai fuis avec les autres vers les champs, reprenant la route du Promontoire les yeux emplit de larmes. Ils avaient réussi à la détruire... malgré tout ce qu'on a fait... malgré le bouclier puissant qu'il y avait autour de la bâtisse... tout a explosé...

Je me retire quelques temps... j'ai besoin de réfléchir. Mes condoléances pour les victimes et mes amitiés à ceux qui on également tout perdu...

Personne ne reste sur une défaite, sur un échec... surtout pas quand c'est quelques chose qui vous a pris au cœur des années durant, quand c'était le but de tout une vie qui a coulé en quelques jours.

C'est pour cela que malgré tout ce qui s'est passé à l'Arche et qui a appris à beaucoup ce qu'était les mots défaite et souffrance, nous avons décidé de prendre les devants de la reconstruction de l'Académie et nous aimerions faire appel à vos dons... afin que notre mécène, qui bien que généreux, nous met un peu mal à l'aise dans son engouement a vouloir toujours donner plus pour l'établissement.

Nous aimerions le décharger d'un peu de sa gentillesse pour permettre à tout un chacun de participer à un peu à la reconstruction de l'établissement, le tout, bien évidemment en l'échange de service que pourront rendre les membres de l'Académie aux donateurs, aussi généreux soient-ils.

Profitant ainsi des enseignements qui sont procurer pour se rendre utile à la population et se montrer dans de réels exercices et des objectifs motivant. Et nous pensons que c'est une bonne chose dans le cheminement d’apprentissage que nous souhaitons aborder, un moyen de faire d'une pierre deux coups. Nous comptons sur cette action et sur la générosité du partenariat avec les comptoirs des vents du sud, qui nous apporte, d'une avance bienvenue, tous les meubles nécessaire dans cette période de transition.

En outre, l'Académie ne cesse de grandir... je croit que la destruction de l'Arche à fait ressortir beaucoup de notre impuissance face à certains événements. C'est dorénavant six enseignants qui font les cours onze élèves. Nous avons même eu récemment deux diplômés à pourvoir, dans notre plus grande fierté.


Dans un tout autre sujet, nous nous sommes visiblement sortit du traquenard précédent, nous avons remonté la pente, après les attentats, les explosions, les blessures physiques et morales, qui laisseront sans doute des traces à tout jamais... Les criminels sont toujours en fuites, mais quelques pistes nous permettent de continuer à chercher, jusqu'à ce que le jugement soit rendu.

Second chapitre toujours en cours...
Début du troisième chapitre: L'Espoir Renaît.

La nouvelle est tombée il y a peu... pas de la manière la plus attendue, mais celà fait tout de même chaud au coeur, c'est Reyza, cette brute de première et sa compagne manipulatrice qui sont venues me trouver à Rurikton alors que je discutais avec la confrérie blanche sur leurs activités au Monastère Eldvin.

C'est Reyza qui a engagé le dialogue, glacial depuis quelques temps, j'étais dans les bras de ma douce et elle a dû crier quelques choses du genre "Hey catin !" avant de faire rouler a mes pieds la tête encore fraîchement découpée d'un homme que je n'avais vu, les traits du visage marqué par les coups qu'il avait du recevoir avant d'être décapité, les cheveux noirs dont une mèche était resté dans la main de Reyza, qui la frottait d'ailleurs dans l'eau de la fontaine pour pas attraper de vilaine maladie.

C'est quand elle s'est baissé d'ailleurs que j'ai fait le rapprochement entre l’œil qui manquait cette tête et celui qu'elle avait glissé a un hameçon sur sa ceinture... Je ne savais pas qui était ce... qui avait été ce pauvre homme a qui on avait ôté la vie et j'étais outrée de voir un cadavre présenté comme ça, devant moi, sur une place publique, quelques membres de la confrérie et Elena se sont interposé entre Reyza et moi pour sans aucun doute l'arrêter, avant qu'elle n'explique enfin son geste.

Ce fût bref... quelques mots du genre: "Tu vois que suis gentille Elyse, je vient de te débarrasser des connards qui emmerdaient ton Académie et ma fille. Tu peux me dire "Merci" plutôt que de m'envoyer tes chiens de gardes ?".

Mon étonnement fût tel que j'ai sourit... j'ai sourit à Reyza, un bref moment avant de me rendre compte de la stupidité de mon geste et de lui balbutier un "Merci" peu assurée, encore un peu sous le choc de la révélation, partagée entre le fait que l'Académie était enfin hors de danger et celui de devoir être redevable à... Reyza... redevable a Reyza... une chose insensée...

Voilà enfin une bonne chose de passé... je sais que les Séraphins on ouvert une enquête sur nous... j'espère qu'elle ira dans mon sens... on m'a accusé d'être une mauvaise directrice et de n'avoir pu protéger ceux que j'aimais... et ceux a qui j’enseignais...

Fin du seconde chapitre: Le Purgatoire.


En outre, l'Académie Am Daotus est maintenant en phase de reconstruction, relogée dans ce qui était il y a peu la salle des gardes du Monastère Eldvin, profitant donc du parfum de la bière qui flotte encore parfois au milieu de la pièce, sans doute nostalgique, on dirait presque qu'elle fait le trajet des fûts a notre plafond sans pourtant qu'aucune raison ne l'y oblige.

L'Académie compte maintenant treize élèves dans ses rangs disséminés entre les sept professeurs.

[Missive au Sceau Am Daotus destiné au Monastère Eldvin, puis rendue public.]

Déjà un mois que l'enseignante Elyse Grast a laissé sa place de Directrice à Silas Tyrus, désormais responsable de l'Académie et gardien du pouvoir que représente l'enseignement de la maîtrise dans nos régions, accablé par la guerre et les bandits, ainsi qu'honnête citoyen du Promontoire Divin, garant de notre devise et des valeurs qu'elle représente: "Afin que cessent les déboires d’un don utilisé à mauvais escient et d’une magie incontrôlable pratiqué sans regards extérieurs."

Quoi qu'il en soit, après s'être faite discrète et avoir ralentit le rythme des cours, les effectifs qu'ils soient dans le corps enseignant ou au niveau des élèves les moins assidus, ainsi que les moyens et physique ou monétaire injectés dans le projet. Nous avons décidé de reprendre notre route de la façon la plus simple qu'il soit, de relancer les recrutements, de revoir nos manières de faire et d’entamer une route sans travers.

Nous vous proposerons très prochainement de participer avec nous a un apperétif dinatoire, accompagné de quelques animations, mise en place pour inaugurer un nouveau départ ainsi que proposant de participer financièrement a la reconstruction de notre établissement, qui n'a pour l'instant que le Monastère Eldvin comme lieu de vie et qui se fait un peu petit.

Bien à vous.
Le Conseil d'Administration.


Reprise du troisième chapitre: L'Espoir Renaît.

La fermeture de l'Académie en tant qu'acteur dans son rôle le plus évident a été proclamé au milieu de la saison du Phénix de l'an 1327. Les capacités de Direction, d'organisation ainsi que la motivation des principaux acteurs ayant été mis a rudes épreuves, nous ne souhaitons les forcer à exécuter leurs fonctions dans un domaine qui nécessite avant tout de la passion et de la rigueur.

Elyse Grast, la fondatrice, ainsi que les différents protagonistes de cette longue aventure, se joignent ensemble pour vous dire que même si elle n'existe plus, il sera toujours nécessaire que certains enseignent et partagent leurs savoir avec les autres afin que tous puissent participer a l'évolution de nos maîtrises.

Si vous restez curieux, aucun de ces noms n'a renié son désir de partager, n'hésitez pas a contacter les différents professeurs qui on eu le plaisir de faire vivre cette école, ils seront heureux de vous éclairer sur vos dons ou de vous donner quelques cours en indépendant.