Je me nomme Morgan Harlock. Cela fait maintenant plus de 15 ans que j'écume les mers aux côtés des membres d'un célèbre clan de pirate : le Crâne Cramoisi.

J'ai beaucoup étudié la période qui a suivi l'assassinat du capitaine Quimang. Les équipages qui se sont succédé avaient choisi de se faire discret afin qu'un tel évènement ne se reproduise pas. Suite à cela, le Crâne Cramoisi fût oublié et les richesses diminuèrent considérablement, tout comme la paye des matelots.

Après mon intronisation au sein du clan, j' y ai fait mes preuves pour arriver rapidement au grade de Second. Il y a 8 ans, j'ai même fini capitaine de l'Arr Kha Dia. J'avais alors décidé de redorer notre blason. Je voulais que notre pavillon soit à nouveau connu de tous, que le simple fait de prononcer le nom de notre navire provoque la terreur et bien sûr que l'or et le rhum s’amassent à nouveau dans nos cales.

Après plusieurs années de franc succès, nous avons commencé une nouvelle mission qui consistait à un banal enlèvement de noble. Je m'étais moi-même infiltré dans la demeure d'un ministre où résidait notre cible. Tout était calculé au millimètre près et le plan aurait du se déroulé sans accroc. Mais c'était sans compté la traitrise de mon quartier-maitre. Il avait comploté avec le ministre en personne afin de me piéger, me faire arrêter et enfin exécuter. Tout cela dans le but de se récupérer l'Arr Kha Dia et son équipage pour ensuite devenir un corsaire à la solde du gouvernement, ce qui, je dois l'admettre, a bien failli arriver à son terme.

Je fus toutefois sauvé par mon second et deux dizaines de matelots avec lesquels j'ai pris la fuite à bord de notre navire. Ma couverture étant tombé et mon quartier-maître ayant sûrement révélé d'importantes informations, il me fallait quitter le continent au plus vite. Il était pour moi hors de question de finir comme ce pauvre Quimang.

Après notre brusque départ de l'empire canthien, nous avons décidé de prendre plein nord en direction du continent. Pour ce que l'on en savait, personne n'avait réussi à l'atteindre depuis des siècles; ou en tout cas, personne n'en était revenu vivant. Mais de notre côté, nous affrontions l'océan infini et des pays qui nous étaient inconnus, ou bien le gouvernement et sa flotte. Autant vous dire que la décision fût prise rapidement.

Même si nous quittions les environs de Cantha où nous avions toujours vécu et qu'une grande partie de l'équipage avait été fusillé ou nous avait trahi, le moral était plutôt bon. Nous étions parti pour une grande aventure et un grand défi. Malheureusement, le voyage ne se passa pas aussi bien que nous l'avions espéré. Il avait été trop précipité et étant basés sur terre pour notre mission, le plein de vivre n'avait pas encore été refait. La faim s'est donc vite fait sentir. De plus, notre médecin était mort à Cantha comme bien d'autres. Nous avons donc du subir la perte de six camarades morts d'une épidémie de fièvre ainsi que celle d'un camarade suite à une pneumonie.

Néanmoins, alors que nous mourrions de faim, nous avons fini par entendre la vigie criée à plein poumon ces doux mots salvateurs : "Terre en vue". Nous pensions enfin être sortie d'affaire. Mais une fois de plus, le sort semblait s'être acharné contre nous. Nous voguions à pleine vitesse vers le continent lorsqu'un navire est sorti de l'eau, plein de mort-vivant. Nous ignorions totalement que le dragon ancestral Zhaitan s'était réveillé et qu'il en avait monté une armée. A notre connaissance, seuls les nécromants pouvaient en appeler, et ce en nombre restreint. Alors lorsqu'ils nous ont abordé, plusieurs de mes hommes ont tenté de se frayer un chemin à travers leur chair afin d'éliminer directement celui qui les contrôlé pendant que nous les empêchions de monter à bord de l'Arr Kha Dia.

Malheureusement, leur corps ont vite jonché le pont. Nous avons donc décidé de cesser le combat et de fuir au plus vite. Avec un peu de chance, on s'en sortirait grâce à notre vitesse. Après moins d'un demi mille, trois autres navires sont venu rejoindre le premier. Les canons ont alors commencé à se faire entendre, et notre navire a lui commencé à prendre l'eau. La dernière chose que je me souviens de cette journée fût l'explosion qui se produisit lorsque l'un des boulets ennemis est venu toucher notre réserve de poudre.

Je me suis réveillé quelques jours après chez un Charr et un Humain. Ils m'avaient trouvé échoué sur une plage, à demi mort. L'Arr Kha Dia, quand à lui, devait reposer éparpillé au fond de l'océan. A ma grande surprise, mes deux nouveaux compagnons ont décidés plus tard de rejoindre mon équipage qui, à ce moment là, ne comptait plus que moi et ces deux nouvelles recrues.

J'ignore encore s'il y a eu d'autres survivants. J'espère en tout cas en retrouver un jour afin de donner une nouvelle vie au Crâne Cramoisi et de rebâtir mon somptueux navire.

Le recrutement est ouvert. En revanche, les femmes portant malheur et le Capitaine Harlock les jetant par dessus bord, vous comprendrez que nous ne recrutons que des hommes. Après, vous me direz :Oui, mais l'Arr Kha Dia, il est éparpillé au fond de la mer des Lamentations ... Donc si une femme veut nous rejoindre, ce sera à négocier; c'est-à-dire qu'elle soit médecin, bonne cuisinière, qu'elle "s'occupe" des autres matelots ... A voir donc.

Je voudrais juste préciser un point. Je ne recruterai personne dont le BG altère celui du jeu. Messieurs les supermen aillant fait parti des Héritiers du destin, ceux qui étaient présents lors d'un évènement il y a 1000 ans, ceux qui sont mi-asura mi-norn ou encore ceux qui sont les descendants de Chuck Norris, merci de passer votre chemin.
Chez nous, on ne modifie en aucune manière le background de Guild Wars 2 !

La seule chose dont je voudrais obliger les membres de mon équipage, ce serait de porter une teinture rouge (à vous de voir laquelle), et ce en couleur principal si possible. Car si l'on veut vraiment reprendre le BG du Crâne Cramoisi de GW1, ces membres arboraient fièrement cette couleur. Et puis cela nous donne un signe de reconnaissance et nous permet d'afficher clairement qui nous sommes.